[Halo] Drak 'Volamee, un autre Sangheili.

Drak 'Volamee, un autre Sangheili. De SignoreTS. (JVC)


Prologue, (Chapitre premier) Sanghelios planète natale des Sangheili,
19 Novembre 2519.
Un nouveau monde, une nouvelle vie, un nouveau jour.

J’ouvris les yeux, je distinctais 2 créatures assez floue. L’une a l’air assez amicale et douce. Elle avait quatre petites mendibules avec de petites dents mais assez tranchante pour pouvoir déchiqueter de la viande. Sa peau était remplie de petites écailles mais samblait assez plate pour pouvoir y passer sa main sans y toucher une rugosité. Elle avait l’air heureuse et souriait. L’autre avait l’aire féroce, courageuse et fière, mais il ne souriait pas, il se tenait simplement droit et m’admirait avec grandeur. Ses mendibules, à elle, ou plutôt à lui, était grandes et ses dents étaient de vraies lame. Sa peau était pleine de rugosités variées de grosses écailles avec un léger sommet rigide.
C’était ainsi que je connus mes parents.
-Drak, Drak de la famille Volamee, annonça mon père, tu serviras l’Alliance Covenante avec loyauté et honneur.

Chapitre deux, Sanghelios, Territoire de formation des Sangheilis,
14 Juillet 2552.
Un Début, un Choix,

Voilà déjà 33 ans que je suis né. J’ai appris la religion, je n’y croyait pas du tout. Comment des objets laissés par nos “anciens” ou devrais-je dire les Précédateurs aurait pu nous être confiés à nous ? C’était tout bonnement impossible. En plus que nous avions déclaré la guerre aux Humains, dont pour moi, ne sont que les victimes d’une religion idiote. Et ce Halo, n’est qu’une arme laissé aussi par nos Précédateurs. Malgré ça, je devais rester silencieux si je voulais garder ma tête.
Mon père était très croyant au Grand Voyage, ma mère aussi. Je faisais l’hypocrite pour ne pas décevoir mes parents. Après 10 ans d’entraînements, j’étais devenu un bon guerrier.
J’était plutôt doué pour la précision avec mon fusil plasma, mais je magnais l’épée comme un vrai guerrier Sangheili. C’était surtout pour cela que mon père était si fier de moi. On s’entraînait souvent le soir...
Un jour, nous fûmes convoqués (c’est-à-dire tous les jeunes Sangheilis qui suivaient leur formation) pour prêter serment à l’Alliance Covenante. Nous entrâmes dans une salle gigantesque pleinent de Sangheilis où un seul en armure dorée était représenté par un hologramme d’environ 50 mêtres de haut. On voyait son nom écrit juste en dessous. Mais j’étais trop éloigné pour le voir distinctement.
-Ce soir, vous allez devenir des soldats Covenants. Vous allez pouvoir servir et protéger les Hiéarques avec dignité, honneur et fierté, déclara l’officier, mais avant, vous devez prêter serment sur votre famille, votre décendance, et que vous vous battrez jusqu’à la mort !
Un “Oui” général ce fut entendre, bien sûr je disais le “oui” seulement pour combattre à côté de mes frères Sangheilis, je préfèrerais qu’un San 'Shyuum meurt plutôt qu’un Sangheili. Mais contrairement au autres Sangheilis, je respectais les Unggoys, les Kig-Yar et surtout les Maglekgolo. Les Yamne’e n’étaient que de stupides insectes sans cervelles et les Jiralhanae n’avait tous simplement pas d’ailes et ils s’étaient plus imposants,mais toujours sans cervelle.
Après un long discours, nous nous dirigeâmes dans un bâtiment. Dans cet endroit, je sus que ma vie était sur le point de changer.
Après 3 heures de queue, j’arrivais enfin devant un San ‘Shyuum.
-Quelle est votre spécialité ?
Il y avait plusieurs choix comme début de carrière militaire. Artilleur d’un destroyer. Nous ironsdans le croiseur Truth and Reconciliation en direction de Halo. Tentant. Ou bien faire partie d’une escouade de Sangheilis où on risque de belles promotions, nous combatterons aussi sur Halo. Il fallait faire le bon choix. Parce que j’allais subir de bonnes ou de mauvaises conséquences.

J'avais donc choisis de faire partie d'une escouade, c'est vrai qu'il aurait été plus facile pour moi de survire dans une escouade que dans un vaisseau, car dans un vaisseau, si on aurait subit une explosion, je n'aurait pas survécu.
Je le fixa droit dans ses yeux:
-Je veux être sur le champ de bataille, annonça-je, je m'excelle dans le maniement de l'épée, d'ailleurs, je pourrais vous tranchez les boyaux à l'instant, mais je me contenterais de le faire sur l'ennemi.
Je voyais dans ses yeux la peur, il n'arrivais pas à distinguer si j'étais sérieux ou pas. Je pouvais avoir une émotion très menteuse.
-B…Bien, que les dieux soit avec m…vous…
Il remplit les paperasses à la hâte et me les donna en tremblant. Je les pris avec impatiente et nervosité qui le fit déglutir. J'entendis des rires derrière moi. Je parti dans la forêt pour pouvoir être tranquille et lire les feuilles.
{appreciait 'Volamee, Sangheili Minor, 117ème unité de SpecOps Escouade n°13}
SpecOps ? Je l'ai beaucoup effrayé.
Dans cette unité: 4 Sangheilis: Isna 'Nosolee, Drak 'Volamee, N'tho 'Sraom, Usze 'Taham
Je les connaissait bien. N'tho était jeune et simpathique, Usze était très prestigieux et Isna venais de devenir un espion des prophètes. Je ne l'appreciait guère.
10 Unggoys:…
Je me demande pourquoi ils ne les avait pas marqué. Ah oui, je l'avait pressé.
J'avais lu l'essensiel, le lendemain nous serons parti pour Halo.

Nous embarquâmes à bort du Truth and Reconciliation, Isna nous quitta très rapidement, il devait aller voir le prophète pour sa mission d'infiltration. Il nous souhaita bonne chance s'il ne revenait pas. Il restera dans le Truth and Reconciliation pendant que nous serions sur Halo.
Enfaite, ce "bonne chance" était destiné à retrouver les 10 Unggoys, surtout qu'on ne connaissait pas leurs noms, c'était comme rechercher un amis mort dans les cadavres d'une bataille perdue…
Nous nous sommes séparés: J'avait décidé de chercher dans la chambre à méthane (l'endroit le plus probable), Usze dans la salle des repas et N'tho dans le dortoir des Unggoys.
[…]
Après 4 heures de recherches, nous trouvâmes 9 Unggoys, le dernier est mort. Il avait essayé de piquer le repas que Usze. C'était comme ça que nous l'avions retrouvé, en récupérant son emblème "SpecOps". Nous retournâmes dans nos dortoires respective et soudain le Capitaine Orna 'Fulsamee parla à travers le vaisseau.
-Décollage Immédiat ! Que tout le personnel soit là dans les cinq prochaines minutes. Nous partons pour Halo…
-C'était juste ! s'exclama N'tho, encore un peu et on se retrouvait sans chaires à canon…
-A demain, répondis-je, on se retrouvera sur Halo.

Chapitre trois, 16 Juillet 2552.
Halo, grand et plein de mystères…

Halo était magnifique, cette anneau s'élevait à des kilomètres au dessus de notre tête. Nombres de bête et d'arbres se retrouvaient, ils étaient notre seule distraction sur Halo, on s'ennuyait beaucoup…
Un mois plus tard, il y eu enfin de l'action. Un vaisseau humain fuyant l'invasion de Reach s'écrasa sur Halo.

Le vaisseau était en flamme. On voyait des navettes de survies qui le suivaient. Le vaisseau passa à un kilomètre au dessus de nous, puis les navettes de posèrent un peu partout. Une tomba vers nous et une autre à environ 2 kilomètres.
-Achevons-les, fis Usze.
Tous acceptèrent, y compris moi. Il fallait combattre pour survivre.
Cinq Humains sortirent de la navettes, trois légèrement blessés et deux grièvement blessés. Ils se faisaient porter par leurs camarades.
Soudainement ils nous remarquèrent, ils tirèrent leurs blessés derrière la navette et dégainèrent leurs armes. Les armes balistique ne faisaient pas de très gros dégats sur nos boucliers. Mais concentrés, équivalaient une rafale de plasma surchauffé… Ils furent exterminés. On faisaient rarement de prisonniers. J'ai ressentit un sentiment de regret.
Ils avaient survécu à une longue bataille terrestre et spatiale, réussi à survivre au crash pour mourir sur cette anneau.
Nous décidâmes d'aller à la deuxième navettes. Après cinq minutes de marche, nous avions trouvé la navette. Mais elle était vide, avec un corps dedans.
Et ce corps, c'était celui de Isna 'Nosolee.
-On va tous mourrir ! s'exclama un Unggoy.
Je lui donna un grand coup dans le ventre pour cette phrase complètement absurde. Nous avions perdu un Sangheili et cet idiot commença déjà à paniquer… N'tho émit un rire satisfesant.
Après une inspection de l'enregistrement vidéo de la sauvegarde de Isna, Nous savions qu'il devait capturé ce "Keeze". Nous étions donc partis à sa recherche.
[…]
Après un fouille des alentours, nous trouvâmes une Humaines ligotée dans une grotte.
Nous nous demandions pourquoi ses camarades Humains l'avait ligotée… Elle était peut-être trop lente ou trop encombrante dans leur lien sociale. Bref, je fis claquer ma machoîre inférieure et mes amis savaient très bien à quoi je pensais. Elle nous conduira à Keeze.

Usze parlait couramment l'humain, il fit comprendre à l'humaine qu'elle devait nous aider à trouver Keeze sinon nous la tuerions. Elle accepta sans hésiter. Une vraie lacheté…
Une fois Keeze localisé, il était accompagné par d'autres humains. Sûrement ceux qui dirigeaient le vaisseau sous ses ordres. Ils avaient seulement des armes de poing. nous envoyâmes l'humaine et nous avions remarqué qu'elle n'était pas la bien venue. Une autre humaine lui parlait d'un ton colérique. On porfita de cette querelle pour nous montrer et pointer nos armes sur leur tête. Usze dis à l'humaine qu'ils devaient se rendre et jeter leur amres . Les autres humains obéissèrent et dirent quelques mots. Je sus que c'était des jurons adressés à une personne en particulier. L'humaine nous aregardait, satisfaite. N'tho la récompensa avec un tir dans la tête. Keeze tenta de cette diversions pour me frapper et voler mon arme. Je l'assoma avec mon fusil plasma avant qu'il me le pique. Il tomba à terre. Usze décida d'achever les autres humains. Sauf une qui fut touchée, mais était encore en vie. Elle cherchait désespérément son pistolet en rampant. Keeze revint à l'esprit et la regarda en train de chercher son arme. Il lui montra l'emplacement: juste à droite d'elle. Elle tendit le bras pour le prendre mais Usze fut le plus rapide. Il prit le psitolet et lui tira entre les deux yeux. Il regarda le pistolet puis Keeze et lui dit un message dans sa langue.
-Arme à projectile. Primitif.
Il assomma Keeze.

Chapitre quatre, Vaisseau Truth and Reconciliation, Mois de Septembre, 2552.
(Anomalie de la date. Comme dans le livre Halo les Floods)

Après avoir envoyé l'humain dans une cellule, il allait se faire…questionner.
Nous étions partis prendre une pause, nous sommes douchés et reposés. Nous sommes partis manger car Usze avait faim. Il avait tout le temps faim. N'tho n'arrêtais de parler il racontait son ennuyante enfance quand il élevait ses animaux. Heureusement qu'il fut engagé dans l'armée et malheureusement, il fut introduit dans notre escouade. J'allait lui dire de se faire souder les mâchoires mais je fut couper par un bruit lointain.
-Qu'est-ce qui se passe ? demanda Usze la bouche pleine.
-Je n'en sais rien, répondit N'tho, peut-être un Lekgolo qui s'accouple avec…
Le vaisseau se pencha à 30° et N'tho, qui était assis devant moi était maintenant assis sur moi. Je le repoussa et j'aperçus le plat de Usze sur sa tête.
-Mes amis. Ils vont regretter d'être venus au monde, s'exclama Usze.
-Sachez que cette manoeuvre était prévue pour éviter que d'autre humains rentre dans le vaisseau, annonça le Capitaine à travers le micro de la cantine, ils sont rentrés par l'ascenseur gravitationnel. On n'est sûr qu'il ne n'en ressortirons pas. Leur dernière localisation était dans le Hangar. Il sont sûrement dans l'air d'att… *Micro Hors Service*.
On se demandait d'ailleurs pourquoi. Sûrement les humains qui avaient dû couper la communication. Une I.A. ? On n'en savais rien. Mais on le saurait en allant les trouver. Nous décidâmes d'aller récupérer nos armes, et on se précipita sur le lieu:
L'air d'atterrissage. Je dis à mon escouade d'aller leur couper la sortie en passant par les portes qui menaient à l'étage et que moi, je serais bien placé sur ce dernier. Du coup, les Humains seraient complètement encerclé. Pas de retraite possible. Il y avait un Wraith garé, ainsi qu'une quarantaine d'humain. Banale ? Non, un était étrange. Il était grand, il portait une armure spéciale et il se sépara de ses confrères pour partir en éclaireur. Il passa par la porte qui menait à moi. Heureusement, mes alliés seraient la pour lui souhaiter la bienvenue. Dès que la porte se referma, je passa à l'action.
J'était en hauteur, un bon avantage. Mon faisceau de plasma atteignait presque chaque cibles. Mais ce fut de courte durée: Tout-à-coup, un Humain me tira dans la jambe. Mon bouclier absorba les chocs, mais me fis perdre l'équilibre et je dégringola.
Après m'être relevé j'avais remarqué que j'étais tombé de l'étage. J'était encerclé, 5 marines devant moi, 3 derrière moi. Je savais que j'étais mal. Très mal. Mais j'avais prévu un imprévu comme celui-là. Je sortis une grenade plasma, la plaça sur l'humain devant moi. Il hurlait pour qu'on lui l'enlève mais il disparu dans un nuage bleu. Je sentis la réaction de ses alliés, je sortis mon épée je vis que le plus proche était derrière moi. Il esquiva mon coup, mais pas le deuxième, ses tripes sortirent de son ventre, il essaya de les retenir, mais en vain…
Je sentis que mon bouclier était vide, alors je me cacha derrière le Wraith, les balles sifflaient juste à côté de ma tête. Je vis une grenade juste à mes pieds. Je sortis de ma cachette, où il ne restait que du métal fondu plein de scaphrels. Malheureusement j'étais à découvert devant les humains. Ils me visaient, ils étaient trop éloignés. Mais j'aperçus des caisses d'explosifs juste à côté d'eux. Je fis claquer ma mâchoire gauche et j'avais toujours ma précieuse épée. Le plasma fera exploser les caisses.
-Jette ton arme ! hurla un Humain, et tu auras la vie sauve.
D'accord, un humain qui parle Covenant, ça, ça m'étonnait. Mais il allait quand même mourir.
-D'accord. Comme tu voudras, répondis-je.
J'allais jeter mon arme, mon épée sur les caisses quand une pluie de plasma s'abattit sur les Humains.
-Courage Drak ! On arrive !
C'était N'tho, comme d'habitude, il m'ennuya encore une fois…

Je restais les bras croisés, en regardant N'tho et compagnie de faire plaisir à voler MON plaisir. Pour finir les Humains battirent en retraite dans une porte qui s'ourvra comme par magie, mais qui se referma aussitôt. Foutue I.A. J'étais sûr qu'il y en avait une.
-Ne me dis pas merci, c'était rien, s'exclama N'tho.
-Ne t'inquiète pas, ça ne sera pas pour demain, lui fis-je remarquer, que faisiez vous ?
-Nous étions en train de couvrir tes arrières, expliqua Usze, quand un humains en armure spéciale est arrivé.
Quand ils nous avaient vu, il tira juste neufs coups avec son pistolet et neufs corps d'Uggoys tombèrent à nos pieds, expliqua Usze, N'tho l'attaqua avec son fusil à plasma, en vain il était toujours debout. Il se cacha derrière un boitier de communication et disparu derrière ce dernier.
-Nous pensions qu'il est allé chercher Keeze, raconta N'tho, et qu'il était pressé… Ça me rappelle quand j'étais gosse, je devais vite finir de manger la viande préparée par ma mère * si je voulais pouvoir utilier les cabin…
-Oh par pitié tais-toi ! hurla Usze, non seulement que tu allais parler de ta stupide enfance, mais en plus que tu racontes de la viande délicieuse de ta mère ?!
-Eh ! C'est pas de ma faute si tu aimes autant la viande de ma mère ! repondit N'tho.
-Bon et si on allais chercher Keeze ou bien vous voudriez continuer à débattre sur la nourriture ? leur fis-je remarquer, Parce que si ça se trouve, ce… Démon est en train de se faire la malle avec Keeze…
-D'accord allons-y ! Répondit N'tho.
-On en reparlera plus tard, chuchota Usze à N'tho.

* (de cinq kilos)
Pendant que nous nous chamaillions, nous asseyâmes de devancer les Humains. Malheuresement, il furent trop rapide. Ils avaient tué le capitaine, et libérétous le prisonnier ainsi que Keeze. Deplus, ils se sont échappés avec un de nos Spirit, en écrasant deux Lekgolos au passage…

Le Sous-commandant du vaisseau déclara au personnel de rejoindre la Grande Salle de Conférence. Elle pouvait tout à fait acceuillir l'équipage, puisque que nous sommes 100 de moins maintenant… Il y avait un petit étage pour qu'une personne puisse voir tout le monde.
Un Shangheilli en armure argentée apparu en passant par une porte du petit étage. Il metta ses mains derrière son dos et nous regarda la porte puis fixement nos yeux.

- Bienvenue.
Nous avons de gros problèmes, déclara l'offcier, nous avons découvert un nouvel ennemi, un démon. Il a tué à lui seul les deux tiers de l'équipe d'abordage dans le Pillard of Autumn. Et nous n'avons pas terminé de compter nos victimes dans notre propre vaisseau. Il doit payer pour cela… Donc dès que vous le verrez, vous concenterez vos tirs sur lui !

Il avait les nerfs à bout. Mais je remarquais qu'il essayais de garder son sang-froid.

Deplus, les Humains du Pillard of Autumn ont capturé la Butte stratégique. Il y a un jour maintenant. Le message n'était donc pas arrivé car les communications ont été déconnectées de façon étonnante…
Nous devons reprendre cette butte, les humains ont y installer leur base sur la notre ! Elle est un point très stratégique ! La vermine Humaine est en train de festoyer leur victoire dans une bonne réjouissance, pendant que nous comptons les morts et mettons des bandages sur nos blessés. Et ils ont récupéré tout les Prisonnier Humains ! Dit-il avec un ton de "Je n'en peux plus"
-C'est totalement inacceptable ! Dit un prophète Minor à travers la porte d'où l'officier était sortit.

-Mais il y a quand même une bonne nouvelle, continua l'officier et qui coupa mes pensées, les Humains ont oublié leur vaisseau. Nous l'avons capturé. Et comme les Humains manquent de munitions, j'ai un plan.
Une carte graphique en relief sorti de sous ses pieds. Ils viendrons vers le vaisseau, nous devrons mettre quelques sentinelles pour montrer que le vaisseau est à nous. Sauf que j'ai oublier de préciser à ses sentinelles, qui sont des Unggoys, que l'armée Humaines viendra prochainement.
Dès que les Humains auront pris ce qu'il voudrons, ils vont devoir passer à la caisse. Il devront choisir entre un chemin très étroit dans un cagnon où nous pourrons les attaquer depuis le haut, ou ils passeront par une plaine de 10 kilomètres carrés et ils receverons en cadeau notre plasma de nos Wraith qui sont sur la colline.

Nous aurons l'avantage de la surprise et du nombre. Donc nous allons nous diviser en 2 groupes:
L'un ira reprendre la butte, il sera composé de ghosts. Rapide et efficace. L'autre groupe, plus nombreux, sera lui composé de 3 Wraiths sur la colline surmontant les deux passages possibles des Humains et de soldats de l'armada Covenante.

Dormez bien, demain sera une grosse et périlleuse journée…

CHAPITRE QUATRE, 2552, Halo-Vaisseau Covenant Truth and Reconciliation, ~ Mois de Septembre.
Les Trois Batailles.

Noga 'Putumee, le Sous-Commandant Sangheili en armure argentée, fut promu Zélote après son discours. Il devait remplacer le Commandant Orna 'Fulsamee, décédé.

Il choisit beaucoup de Sangheilis pour l'attaque des Ghosts sur la Butte, il y avait environ cent Ghosts qui allait attaquer. Mais ils devaient attendre que l'autre régiment, celui de l'embuscade, attaque les Humains. En frappant en même temps. Il n'y aurait donc pas de renfort du côté des humains. Ni Covenant d'ailleurs…

N'tho, Usze et moi attendions de recevoir nos appels pour savoir si nous combattrions ensemble.
-N'tho 'Sraom, Drak 'Volamee et Usze 'Taham sont demandés dans la salle de conférence.
Nous déglutisses comme un seul homme*, nous savions tous que cette salle ne pardonnait pas…

C'était infernale. Nous avions attendu pendant 3 heures avant de pouvoir y entrer. Etrangement, un Sangheili Spec Ops avec pleins de bandages sur la tête sorti plus tôt que nous le croyions. (Je vous laisse deviner qui c'est )

À l'intérieur, il y avait une table ovale. Juste une table. Et entour il n'y avait rien. Qu'une mer d'ombres.
-Asseyez-vous, dis une voix.
Nous sursautâmes, en se demandant d'où venaient la Voix. Surtout que ce n'était pas une voie que nous ne connaissions.
-Je vous prie, assista la Voix.
Nous nous asseoyâmes en espérant que la Voie ne s'impatienterait plus.
La tête de Noga sorti de la mer d'ombres. Nous fûmes rassurés. Mais à qui appartenait cette voix alors ?
-Bienvenue frères, je dois vous briefer pour votre prochaine mission, déclara Noga. J'ai remarqué vos excellents états de services, Usze. Vous méritez plus que d'être Spec Ops.

N'tho et moi regardâmes Usze avec de gros yeux. Usze nous regarda aussi avec étonnement puis il baissa les yeux. Il avait l'air très gêné…
Usze nous avait caché ceci, N'tho et moi trouvions ça décevant de sa part.
-Quoi ? N'étiez-vous point au courant ? nous demanda Noga.
-Non, soupira Usze, ils n'étaient pas au courant.
-Peu importe ! s'exclama Noga, votre mission consiste à fouiller une relique dans les Maréquages de Halo. Vous en ferez aussi une cache d'armes. Vous serez accompagné de deux autres Sangheilis et d'une trentaine de Unggoys et de Kig-Yar. Des vaisseaux de largage Spirit vous déposeront et vous vous regrouperez au point de ralliement, puis vous penetterez…

On connaissait la chanson. Mais pendant toutes ces expliquations, nous jetions quelques mauvais oeils sur Usze qui les accepta comme fardeau.

-…de votre position grâce aux multiples radios que vous aurez déposé, termina Noga. Y'a t'il des questions ou des remarques ?
-Moi j'en est une, fit remarquer Usze, c'est sur mes états de service.
-Oui ? demanda Noga, vous voulez monter en grade ?
-Non, j'aimerais savoir ce que vous me réserverez pour plus tard, décida Usze.
-Vous pourriez largement faire partie de la Garde d'Honneur de Sangheili, apparu le Prophète Minor, vous protégeriez vos Nobles Hiéarques.
-Lâche, chuchotions N'tho et moi à Usze.
Usze nous regarda, il souriait.
-Non, je préfère rester avec mon escouade, répondit Usze. Je n'ai pas assez d'expérience dans ce demaine.
On regardait Usze avec fierté et pardon.
-N'importe quoi ! s'exclama le Prophète, vous excelleriez dans cette tâche !
-Je veux rester dans mon escouade, insista Usze.
-Allez-donc mourrir au combat ! termina le Prophète. Et il replongea dans la mer d'ombres.
-Une dernières choses mes frères, dit Noga, vous parterez cette nuit, après que les deux Bataille se sont engagées. Allez vous préparez.

*Pas comme un seul Humain, comme un seul Homme Sangheili

Marécages de Halo, ~Mois de Septembre, 2552. Début des trois batailles.

Les Spirits nous déposèrent directement dans l'eau des marécages. La puanteur était très forte. On aurait dit qu'un millier de cadavres se décomposaient.
Il fallait suivre le plan, j'allais au point de ralliement avec Usze, N'tho, nos cinq Unggoys et nos cinq Kig-Yar.
Je remarquais que les Kig-Yar et les Unggoys étaient légèrement excités, de toute façon, ils étaient tout le temps excités, mais cette fois, plus que d'habitude.

Après être arrivé au point de ralliement, nous faisions connaissance avec les deux autres Sangheilis accompagnés de leurs vingt Kig-Yar et Unggoys.
On avait bien sympathisé avec Pad 'Bolmee et San 'Moee. (Ah ok le jeu de mots )
Surtout N'tho qui appreciait bien Pad, il avait enfin trouvé à qui raconter son enfance…

Nous décidâmes de partir à la relique. Usze était encore un peu à l'écart, il croyait qu'on ne lui avait pas encore pardonné.
-Bon Usze, lui lançai-je, tu veux que je te porte ?
-Je crois que tu as assez de prestige pour continuer avec nous, non ? ajouta N'tho.
Un large sourire se vit sur la tête de Usze.
-D'accord, répondit Usze, mais dîtes-moi que vous avez pris le repas ! Je préfèrerais encore servir de Garde d'Honneur des Hiéarques…
-T'inquiète, j'ai refait la soupe de ma mère, répondit N'tho.

[…]

Après une rude marche, nous arrivâmes devant la relique. Deux énormes projecteurs nous éclairaient ainsi que l'entrée de l'architecture. On aurait dit une sorte de bâtiment qui descendait dans les entrailles de Halo.
Soudain, un Spirit s'approcha de nous pour larguer les armes. Puis il décida de repartir pour aller chercher le reste, mais il tomba juste après le redémarrage.
-Ici Half Glorious, je me suis écrasé mais je n'ai rien. Je vais essayer de réparer l'engin. Commencer déjà à installer ce que je vous ai donné, terminé.
-Bien reçu Half Glorious, répondais-je, bonne chance pour la suite…

La première salle était vaste, elle pouvait acceuillir environ 4 quatres Spirits, mais il y avait en ascenceur qui nous attendait. Je jetai un coup d'oeil et je remarquai qu'à travers l'épaisse vitre de l'asceuceur qu'il descendais très loin en bas…
-Bien voilà ce que nous allons faire, déclarai-je, vous les 5 Unggoys ainsi que Pad et San, vous aller nous suivre dans cet ascenceur. Nous partirons découvrir les lieux. Les autres, vous installerez les Shades ainsi que les postes de communications. Nous vous dirons quand vous pourriez installer le reste de l'équipement dans le reste de la structure.

Les Kig-Yar et les Unggoys qui ne nous accompagnaient pas avait l'air soulagé. Mais pas ceux qui restaient avec nous.
-J'active l'ascenseur, fit Usze.
Et nous descendîmes dans les entrailles de Halo…

Après une minute de descente, il y avait deux étages. et des dizaines de portes qui nous menaient n'importe où dans la structure.
À quoi servait cet endroit ? Nous n'en savions rien.
Nous avions exploré la majeur partie de ce mytérieux bâtiment. Et on descendait au fur et à mesure. La pression débouchait nos oreilles à chaque ascenceurs. Puis, nous arrivâmes dans une pièce assez haute, avec de grandes portes de tout les côtés. Il y avait une sorte d'ordinateur au millieu de la pièce.
-J'ai faim, Réclama Usze c'est quand qu'on remonte pour festoyer ?
-Bientôt, lui répondis-je, dès que nous aurons finit de visiter cette pièce, nous remonterons.
-Et regardez ! Aboya un Unggoy, j'ai trouvé quelque chose !
Nous précipitâmes vers sa voix.

On pouvait distinguer des bocaux de un mètre de large et de trois de haut. Ils étaient rempli d'un liquide vert. Nous décidâmes de nous rapprochez d'avantage. Le Unggoy qui avait fait la découverte avait la tête collée contre un d'eux. Il observait l'intérieur.
Puis soudain, une forme apparu en une fraction de seconde contre la vitre.
Le Unggoy fit une crise cardiaque.
-Woaw ! Vous avez vu ce truc ? s'exclama N'tho, Qu'est-ce que c'est ?!
-Mais qu'est-ce qu'on en sait ? répondit Usze.
La bestiole tentait de casser la vitre. Elle avait des centaines de petites tentacules sous son corps bien rond. Et il y avait trois flagelles assez longues sur ce qui pourrait être sa tête.

Un Unggoy qui était près du cadavre de son seul ami n'arrêtait pas de pleurnicher. Je le comprenais, mais il m'embêtait…
Les Unggoys étaient tout excités, ils couraient partout dans la salle.
-Arrêtez ça tout de suite ! Cria San.
Il tira en l'air pour les calmer. Mais le faisceau de plasma rebondit par un des plus grand étonnement et il toucha la vitre où avait apparu la bestiole. Cette dernière se brisa.
La bestiole sortit du bocal, elle se jeta directement sur la cible la plus proche. Moi.
Je me pencha, mais la bestiole attengnit San.
Elle commençait à creuser sa poitrine. San poussait des cris horribles, qui devenaient très étranges…
-SAUVEZ LE ! Hurlai-je.
Un seul y alla. C'était l'ami de l'Unggoys décédé. Il fourra ses mains dans la poitrine du Sangheili et il ressorti la bête en tirant de toute ses forces. La bête vola puis retomba sur le sol. Le Unggoy aussi, mais sur elle. Cette dernière explosa sous le poids du Unggoy. Des dizaines de particules jaunes volaient autour du Unggoy. Il était recouvert de liquide vert foncé.
Pleins de bêtes semblables à la première apparurent à travers les bocaux. Elles essayaient de sortir…
-Je crois que je n'ai plus faim, déclara Usze.
-Amenez San en dehors de cette pièce ! Criai-je.
Tout le monde esouleva San et sortirent de la pièce. J'allais aussi sortir quand me souvins du Héro Unggoy. Je me retourna et le je vis debout, comme contrôlé, il se déplaçait bizarrement vers l'ordinateur. Les bêtes bougeaient de plus en plus qu'il se rapprochait. Puis il tomba sur le panneau de contrôle.
Un vombrement se fit entendre. Et les bocaux s'ouvrirent.

Le sol vibrait sous mes sabots, je sentais le tremblement jusque dans les os. La vague de bêtes fonçait sur moi.
Je bondis à travers la porte, fis un roulé-roulé et me redressa. Usze me regardait avec étonnement, il se demandais pourquoi j'étais si affolé. Je lui fis signe de regarder d'où je venais. Il jeta un oeil puis acquiesça sans hésiter. Il coura vers la porte. Le flux d'immondes créatures était proche. Très proche. Usze frappa le bouton de verrouillage d'urgence. Malheuresement, une bestiole réussi à passer.
Cette saloperie était intelligente tout de même, elle s'attaqua au plus faible: San. Mais elle s'arrêta en route, comme hésitante, puis chargea sur Pad dont ce dernier voulait l'empêcher d'achever San. Pad attrapa la bête avant qu'elle fourre ses flagelles dans son corps. Ses flagelles frolaient son visage.
-Je l'ai ! s'exclama Pad, Aidez-moi !

La confusion était total. Le bruit incessant de la frappe continue de ces saloperies qui essayaient de rentrer, nous n'avions pas entendu son appel à l'aide, mais nos yeux nous faisaient remarquer qu'il en avait besoin.
-Tiens-la de façon que je puisse mettre fin à son existance avec mon fusil sans mettre fin à la tienne !
Pad acquiesça et plaça la bête aussi loin que possible de sa tête. Il plaça ses mains en fonction qu'il n'y ait le moins de surface possible sur la bête.
N'tho visa longtemps pour éviter de blesser son ami. Mais la bête compris ce qu'il allait faire. Elle plongea ses flagelles dans les bras de Pad.
N'tho était obligé de tirer.
Le coup parti, il toucha la bête en plein dans ses tentacules. Suivit d'une petite explosion et de la chaire partout.
-Toujours des nôtres Pad ? demanda N'tho qui était souçiant de son ami.
-J'ai connu pire comme entreinte, répondit Pad, mais sinon ça va. Et San ? Il est toujours en vie ?
Nous nous retournâmes vers San, il respirait difficilement.
-Ne… Ne vous en faîtes pas pour moi… Part… Fuyez…!
San suffoqua dans un gémissement. Nous savions que son conseil était judicieux.
-Bon, nous ne sommes plus que quatre Sangheilis et quatre Unggoys, déclara Usze, il est indispensable de rester ensemble. Sinon, c'est la mort assurée.
-Enfin Usze, répliqua N'tho, on est hors de danger ! Elles sont enfermées dans cette salle et…
-Ici Half Glorious !
-Oui ?! répondis-je.
-Ils y en a partout ! Ils sont sortis par les conduis d'aération de la construction Forerunner !
Ils envahissent la zone ! (des cris de peur et de suffoquation se firent entendre au loin dans la communication) Non ! Ils nous ont repérer moi et mes hommes ! Venez vite ! Nous sommes dehors et devant la construction ! Je vous montre en vidéo !
Le Unggoy communicateur afficha un hologramme contre le mur.

On voyait la structure comme quand nous étions arrivés. Sauf qu'il y avait des centaines de milliers de petites créatures blanches et les Sangheilis du Spirit qui tiraient sur elles.
-Annihiler cette abomination ! Ordonna un Sangheili sur la vidéo.
Le raz-de-marée de fonça vers l'opérateur en renversant les Sangheilis qui disparaissaient sous la vague. Des dizaines de bestioles étaient sur eux. On entendit des cris atroces, des cris à vous faire vibrer les os. Puis l'opérateur s'enfuit, toujours en tenant la caméra. On voyait que les bêtes le poursuivaient ainsi que de plus grosses qui étaient atrocement difformes qui faisaient des hurlement à vous glasser le sang.
L'opérateur tomba, encoubler par une racine, la caméra tomba du coté droit du Sangheili. On le voyait se relever, et se faire absorber par des dizaines de ces choses.
Toutes partirent sauf une. L'opérateur était encore vivant. La chose lui ouvra la poitrine et s'y faufila. Elle fouillait dans son corps, du sang giclait, des os se brisaient et le Sangheili commança à changer.
Sa peau devint pâle. Très pâle, à un tel point qu'elle vira au brun-jaune. Il se souleva, sa tête se déplaça en arrière, des poches de formaient et des tentacules poussèrent sur son avant bras gauche. Il commença à marcher, comme un pantin. Et il sauta en dehors du champs de vision de la caméra.

La transmission fut coupée.
Nous restions là, bloqué devant l'hologramme qui était maintenant devenu noir.
Nous nous demandions tous la même chose: "Vais-je survivre ?"
-Bon, déclara Usze, il faut avertir le Commandant de notre situa…
-ON VA TOUS MOURRIR !! aboya un Unggoy.
La panique envahit les Unggoys, ils se bousculèrent entre eux et couraient n'importe où en aboyant des choses incompréhensibles…
-Il faut cesser cette mascarade… me chuchota N'tho.
Une rafale fit taire leur folie. J'avais tiré sur les Unggoys, sauf le Unggoy communicateur.
-Que… ? s'exclama le Communicateur.
Il se retourna et nous fixa avec de gros yeux.
-Vous…Vous êtes des monstres !
-Et vous, vous êtes des crétins, répondis-je, ce sont ces bêtes les monstres, pas nous. Et si tu veux vivre, tu feras exactement ce qu'on te dira.
Le Unggoy acquiesça de la tête, se retournit, et dit un juron à voix basse.
-Tu va appeler le Commandant, reprenit Usze, tu leur diras ce qu'il se passe et qu'il nous faudra des renforts, et qu'ils devront prendre les précautions contre cette abomination.
-Soit, répondit le Unggoy.

Il saisit la radio, et appela le Commandant.
-Active le haut-parleur, ordonna Usze.
Ce qu'il fit immédiatement, accompagné d'un long soupir.
-Ici le Commandant Noga 'Putumee, je suis occupé à diriger l'embuscade contre les humains, que me voulez-vous ? Terminé.
-Ici le groupe d'éclaireur et d'armement de la Relique Gamma 343, répondit rapidement le Unggoy, nous avions été pris par dépourvu par des créatures qui absorbent et contrôlent nos soldats, Il nous faut des renforts ! Nous ne tiendrons pas longtemps ! À vous !
-Nous ne pouvons pas vous envoyer de renfort comme je vous l'ait expliquer durant le briefing des Deux Batailles. Toutes nos unités sont déjà…
-Dans ce cas, nous ferons exploser la relique, interrompit Pad. Il avait fini de mettre des bandages sur ses avant-bras.
-Quoi ?! Hors de question ! Cette relique est sacrée et personne ne doit la détruire ! Ce sont les Haut Hiéarques qui l'ont décidé !
-Vous feriez quoi à notre place ? Mousieur le Commandant qui est tranquillement hors de danger ?
-Sauf que je ne suis pas à votre place, et que…
Deux sifflements de gros calibre se fit entendre ainsi qu'une chute d'un corps.
-C'était moins une, déclara doucement Noga.
-Quoi ? demanda le Unggoy.
-Ado 'Mortumee est mort, tant mieux, répondit Noga, il était un espion des prophètes, il m'aurait envoyer à l'abattoir si je ne disais pas ce que les Prophète voulaient entendre.
-Je ne comprends pas, déclarai-je.
-Écoutez, reprenit Noga, vous aller faire exploser cette relique pour éviter que les Floods continuent de progresser. Les Prophètes prennent trop d'importance pour les constructions Forerruners, il faut…
Une explosion se fit entendre, puis plus rien.
-Transmission coupée, déclara le Unggoy.

J'avais tout compris dans ma tête.
-Les Prophètes nous envoyaient fouiller une relique infester de… Floods ? Oui de Floods ! M'exclamai-je, ils le savaient très bien tout ça ! Et il envoient un espion surveiller notre Commandant, il faut absolument faire attention au Prophètes ! Ils manigancent quelque chose !
-Hérésie, déclara le Unggoy, mon devoir est de vous élimin…
Le Unggoy lâcha son pistolet à plasma, il venait de se faire arracher son câble permettant de respirer le méthane présent dans son réservoir.
-Traîtres ! toussa le Unggoy, Vous finirez écartelés ! Éventrés ! Vous… Vous…
-Il est mort, déclara N'tho, c'est vrai ce que tu dis Drak, tous semble plus cohérent maintenant… Mais il faudra rester discret !

CHAPITRE V, Halo, Installation Forerrunner de recherche sur le parasite, ~Mois de Septembre, 2552.

-Nous allons devoir utiliser le restant de plasma de nos armes pour pouvoir faire exploser cette structure, s'exclama Pad, mais il faudra trouver le noyau de puissance du bâtiment.
-Malheureusement, cela ne suffira pas, le plasma surchauffera trop et ébranlera seulement le noyau, déclara Usze, la seule solution propable serait de d'utiliser le méthane des Unggoys. Comme ce gaz est froid quand il n'est pas consumé, nous pourrions le faire passer dans les bouches d'aération du Noyau, qu'il faudra ensuite fermer, le noyau surchauffera en quatre minutes, soit environ deux heures mais il n'y aura pas d'explosion mais un souffle de feu à 534°C traversant toute la structure. Mieux vaut être loin !
-D'accord, récoltez les scaphandres des Unggoys, ordonna Pad, qui les portera ?
-Moi, déclara Usze, je suis le plus costaud, sans me vanter…
-Je te couvrirai, lui déclarai-je.
-Et moi, ajouta N'tho, je vous couvrirai.
-Merci les amis, répondit Usze, je savais que je pouvais compter sur vous…

Nous partîmes, nous étions obligés de laisser le cadavre de San derrière nous, il nous ralentirait.
Pad était devant, il ouvrait les pont lumineux et il nous conduisait au Noyau.
Après quelque minutes de déplacement dans cette horrible structure, nous arrivâmes devant une porte vérrouillée.
-Je détecte de nombreuses signatures chau… Non froides, déclara Pad, préparez-vous à dégagez la voie avec des grenades.
Il sortit ses grenades à plasma, ainsi que N'tho et moi.
-J'ouvre la porte dans 3 secondes ! Insista Pad.
La porte s'ouvrit, rien ne sauta aux mandibules. Nous lançions nos grenades et Pad referma la porte.

Trois explosions de firent entendre sourdonnement derrière la porte.
-La voie est dégagée, déclara Pad, il n'y a que la signature chaude du sol brulant.
Pad ouvrit la porte, et un raz-de-marée de Floods lui sauta dessus. N'tho et moi tirâmes une légère rafale sur Pad, une réation en chaîne d'explosions gélatineuses se suivit.
Pad était à terre, recouvert de liguide verdâtre. Il eu un spasme, puis il se cambra à se casser la colonne, et sa transformation se suivit.
Je sortis mon épée, et le découpa en rondelles.
-Il était devenu un des leurs, déclarai-je, je voulais lui abreger ses souffrances.
-Tu as bien fait, déclara Usze.

Nous rentrâmes dans la pièce, enfaite, les bocaux étaient cassés, les grenades les avaient brisés. Le liquide à l'intérieur était froid, il cacha la signature thermique des Floods, qui eux aussi ont le sang-froid. C'est pour ça que rien ne nos sauta aux mandibules, les Floods était enfermés. Nous les avions exterminés, mais au prix de Pad. Il faudra être plus vigilent la prochaine fois…

-Le noyau n'est pas loin ! S'étonna Usze, Nous y sommes presque ! Encore cette porte et nous placerons le méthane !
-On aura peut-être le temps de manger la soupe de ma mère, déclara N'tho.
Derrière la porte, il y avait des bruits très écoeurants, des avalements de gros glaires, des respirations humides… Il y avait des Sangheilis infectés derrière cette porte.
-L'avantage dans la salle du Noyau, expliqua Usze, c'est qu'il fonctionne comme des paupières.
-Explique, lui demandais-je.
-Le noyau se nettoie avec des jets de flammes toutes les quinze minutes… expliqua Usze.
Un grondement suivit de cris aiguës se fit entendre à travers la porte.
-…Soit dans quinze minutes, continua Usze, Mais ce qui est embêtant c'est que la température reviendra à 50°C dans la salle dans quatorze minutes. En gros, nous aurions que cinq minutes pour placer le méthane et sortirent de la structure.
-Et les Floods qui sont enfermés dans la salle où les avions découvert ? Lui demandais-je.
-Ils survivront, mais ils sont enfermés, du moment que personne ouvre, nous serions tranquille.
C'était parfait. Il ne restait plus qu'à attendre.

Quatorze minutes s'écoulèrent, nous ouvriment la porte, des cendres ainsi que des morceaux d'armures étaient sur le sol. Nous placâmes le méthane et fermions les bouches d'aérations. Le jet de flamme ne touchera pas le méthane. Nous sortîmes juste à temps; je sentis la chaleur me brûler les fesses. Je ne pourrais plus m'asseoir pendant un moment.
Nous fonçâmes jusqu'à la sortie, en dégageant notre passage avec les fusils à plasma. Des Floods bloquaient l'entrée de l'ascenseur. Notre Salut.
Nous sortîmes nos épées, toujours en courant. Les Floods ne firent pas le poids, Usze activa l'ascenseur, et on monta, lentement. Très lentement.
Trop lentement, voilà déjà trois minutes que nous avions ouvert la porte de la Salle du Noyau. Quelque chose ralentissait l'ascenseur. Nous cherchâmes dans la hâte jusqu'à que je trouve la tête broyée d'un Unggoy que je retira immédiatement.

30 secondes.
L'ascenceur se bloqua à six mètres de l'arrivée. Cela formait un mur rond de six mètre de haut en gros. Sachant qu0en étant déployé Usze mesurait 2m50, N'tho 2m10, et moi 2m30 aucun de nous n'arriverait à passer.
-Non ! Hurlai-je à m'en déboiter les mandibules, je vous envoie de l'autre côté !
La tension décuplait mes forces, j'envoyai d'abord par-dessus Uzse, qui était le plus grand, il pourra rattrapper N'tho, puis ensuite moi.
10 secondes.
Usze attrappa le bord du sol, se hissa d'un coup grâce à sa grande force.
J'envoyai ensuite N'tho qui attrappa de justesse les bras de Usze.
J'espérais m'en sortir vivant. Il y avait tant de chose que je devais régler, comme les Prophètes et leur folie du Grand Voyage…
Je regardai en dessous de moi, la vitre de l'ascenseur, je voyais le feu bleu monter.
Je plia mes genou et mes chevilles jusqu'à attendre 50cm, puis deploya le tout pour atteindre mes 2m30. Usze tenait N'tho qui me tendit les bras, je n'attrappa qu'une main, l'autre glissa. La chaleur me faisait transpirer. Ma main glissa.
Une seconde.
N'tho attrapa mon pied, Usze poussa un cri et tira tout le monde.

La dernière chose que je vis était la tête de N'tho avec le bras tendu qui tenait mon pied, Usze avec les mendibules écartés qui tenait les pieds de N'tho et des des flammes qui enveloppaient le contour de ma vision.
Je m'évanouis.

Chapitre VI, Quelque part sur Halo, ~Mois de Septembre 2552.

J'ouvrait petit à petit mes yeux. J’était dans une pièce pourpre, ronde, avec des lits un peu partout, avec des hôtes qui profitaient de ce confort éphémère. En tou cas, c’était Covenant.
J'était allongé, j'allais me lever en m'appuyant sur mon coupe gauche mais je chuta sur le côté gauche. Je me demandais si je n'avais plus de force ou si j'avais perdu mon bras gauche. Je ne voulais pas regarder.
-Usze ? N'tho ? m'exclamai-je avec une voix faible, Êtes-vous ici ?
-Usze ! Drak est réveillé ! Dit une voix.
Cela me remplit d'espoir, c’était N'tho, qui m'aida à me relever. Il avait un bandage sur la partie gauche de son visage.
Usze apparu. Il avait seulement les mains légèrement brulées.
-Que c'est-il passé ? demandai-je avec inquiétude, je m'étais évanouis.
-Je tout t'expliquer, fit Usze en me frappant délicatement à l'épaule droite.
-Je voulais absolument vous tirez de là, commença Usze, la vague de flamme montaient rapidement et j'ai tiré de toute mes forces au moment où les flammes t'ont touchée. Il y avait des plaques de métal et des bouts de verre qui volaient partout dans l'ascenseur, après que les flammes fassent exploser l'ascenseur. Une grand bout de verre ricocha sur la paroie de la fosse et te… Enfin…
Je savais de quoi il voulait dire, je regardai mon bras gauche. Il n'était plus là, juste un bandage avec mon sang bien pourpre qui se voyait nettement à travers ce dernier.
-Continue, lui fis-je.
-Et ce salaud de bout de verre était solide, dit durement Usze, il continua son élan pour décapiter N'tho. Mais heureusement, N'tho avait le crâne solide et seulement son oeil fut enlevé.
Puis le souffle est arrivé, il vous propulsa en dehors de la fosse mais nous brula légèrement à certaines zones. Nous guérirons.
-Et où sommes-nous maintenant ? lui demandai-je.
-Tu es resté inconscient pendant quelques heures, répondit Usze, nous sommes dans le Truth and Reconciliation maintenant.
-Usze te portait, continua N’tho, moi je m’avais mis un bandage improvisé pour éviter de perdre trop de temps. Puis après avoir marcher pendant quelques minutes, nous avions trouvé deux vaisseaux de largage Spirit. Le plus loin était infesté de Floods, c’était ceux qui avait attaqué le groupe du Spirit, pour ensuite prendre leur vaisseau. Il y avait une grosse “déguelasserie” qui montait à l’intérieur, elle avait l’air inoffensive. Sûrement un chef… Nous décidâmes de monter dans le plus proche, pour fuir jusqu’au croiseur, puis aller à l’infirmerie. Tu t’es réveillé une heure après que nous soyons arrivés.
-Je pense que pendant cette heure là, on m’avait opéré.
-Oui le Médecin en Chef Huragok t'as parfaitement opéré, confirma Usze, nous devons te laisser, Noga 'Putumee veut nous voir. Tu devra d'ailleurs te présenter aussi dans la Salle de Conférence. Mais dès que tu sera rétabli me dit-il.
-Eh bien… Dure Journée…

Le Médecin Huragok entra après mes compagnons soient partis voir Noga, il me fit comprendre qui allait me mettre un bras robotisé.
[...]
Après que l'anesthésie avait fini son effet, je pouvais sentir les câbles qui reliaient mes tissus nerveux. J'avais un nouveau bras, mais il ne remplacera jamais le précédent…

Je m'étais dit qu'il fallait voir Noga, avec un peu de chance, N'tho et Usze seraient toujours là. Je sortis du bloc opératoire pour aller à la Salle de Conférence. J'en profitais pour essayer mon nouveau bras. L'Huragok essaya de me retenir, mais il fut soudainement intéressé par une bouche d'aération défectueuse. Un liquide vert en sortait*. Mais je m'en souciait peu. Je pouvais rejoindre mes frères.

C'était intéressant, je ne sentais rien, mais mon bras bougeait exactement pareil comme mon ancien bras, chaque geste décidé était satisfaisant.

Je remarquais, sur le chemin, dans les couloirs du Truth and Reconliciation, un Unggoy qui faisait la sieste, dans un coin.
Il devait amener du plasma supplémentaire dans le compartiment machines. Je me suis que je pouvais tester la force de mon nouveau bras.
Je le souleva et l'envoya à l'autre bout du couloir. Il finit la tête encastré dans le mur.
-Étonnant, dis-je en reprenant la route en scrutant mon bras.

Pendant le petit trajet jusqu'à la Salle de Conférence, je plongea dans mes pensées.
Il était tout à fait logique que les Prophète mentaient, ils nous éliminaient petit à petit, en utilisant des mensonges pour renforcer la confiance des Covenants, il fallait les tuer pour mettre fin à cette folie, malheureusement, cela risque d'être impossible.
Il faudrait laisser les Prophète aux Humains, malheureusement ceux-ci sont en train de perdre la guerre… Il faudrait peut-être se rallier au Humains, nous, les Sangheillis, nous avons beaucoup de point en commun avec eux, mais pour cela, il faut ramener la raison à mes frères.

Je fut interrompu dans mes pensées en arrivant devant la salle d'attente de la Salle de Conférence, d'autres Sangheillis au grade supérieur au mien attendaient depuis un moment. Ça se voyait dans leur tenue.
Je décida simplement d'entrer. J'étais sûr que mes amis m'attendaient à l'intérieur. Les autre Sangheillis avait l'air très étonnés.

Cette fois-ci, la salle était éclairée. Toutes les lumières étaient activées, on pouvait remarquer qu'une grande lampe éclairait la grande et longue table ovale. Dû l'effet de la mer d'ombres quand les autres étaient éteintes. Mais maintenant que les lumières sont allumées, je pouvais apercevoir que beaucoup d'autres chaises étaient disposées sur des gradins.
Mais mon attention était surtout sur Noga, N'tho et Usze qui m'attendait, côte à côte au fond de la salle, avec une porte derrière Noga.
-On a peu de temps, déclara Noga, viens nous rejoindre.
J'acquiesça.
-Les choses vont se gâter sur Halo, dit Noga avec un ton très grave, les Floods se rapprochent ainsi que les Humains qui ont réussi à résister à nos deux assauts. Deplus que le démon est toujours en vie et qu'il fait des merveilles…
Je veux que vous partez de Halo, vous devez survivre. Vous êtes importants et vous le saurez pourquoi. Vous n'êtes pas des Hérétiques, vous êtes juste intelligents.
Je vois ce qu'il va se passer avec les Prophètes, ils sont devenus fous et ils vont nous conduire à notre perte.
-Mais… Vous ? demanda Usze.
-Je dois rester, répondit sagement Noga, je suis trop connu, vous non. Vous prendrez un chasseur Seraphin et vous partirez loin d'ici. Pour finir il nous donna à chacun un papier comme quoi, nous étions de valeureux soldat de l'Alliance et que nous pouvons choisir une cité à défendre.
Il baissa les yeux, puis nous fixa.
-Vous me manquerez…
-Vous aussi, répondais-je, nous vous remercions pour tout.
-Adieu mes frères.
-Puis-je entrer ? demanda précipitamment le Prophète Minor derrière la porte derrière Noga, je dois vous parler, c'est urgent !

Nous nous levâmes et fîmes un signe avec notre poing sur l'épaule gauche, Noga fit de même après l'avoir vu. Puis nous sortâmes en vitesse par l'entrée principale.
-Faites, cher Hiérarque ! dit joyeusement Noga.

Nous marchions vers le Hangar, en se demandant où nous irions. La réponse n'étaient toujours pas trouvée une fois dans le Seraphin.
Usze pris les commandes, moi celui de l'armement et N'tho vérifiait le vaisseaux.
-Le réservoir est à pleine capacité, les munitions aussi ainsi que les vivres, déclara N'tho.
-Nous avons qu'une seule destination possible, déclara Usze, c'est Grande Bonté.
-C'est parfait, annonçai-je.
Usze fit un signe de la tête.
-Nous entrerons dans le Sous-Espace dans cinq minutes, dit-il, le voyage durera un mois. Nous prendrons un voyage plus court.

Je m'installa confortablement dans mon siège, puis me mis la seringue dans une veine et activa le coma d'une durée de 29 jours.
Je commençais à voir flou, je n'eu juste le temps de penser si le Médecin Huragok avait résolu le problème de fuite d'aération.

*Sang de Floods.

Fin de la première partie.

Deuxième partie, Chapitre VII, Grande Bonté, Octobre 2552.

Quand nous étions arrivés, l'aire d'atterissage était petite avec un grand vide dont la cité en dessous. C'était Immense.
Rien ne nous attendait. Mais au fur et à mesure que nous nous rapprochions, je voyais une petite tâche orange, j'avait suivit mon instinct et cru que c'était du sang de Lekgolo, mais heureusement ce n'était pas le cas.
C'était un simple Unggoy qui agitait les bras.

Nous avions atterris, ouvert la rampe et respirions l'air de Grande Bonté.
Ces arbres et plantes nous offraient l'air parfait, la vue était magnifique.
Mais pendant que je contemplait cette merveilleuse vue, je fut perturbé par quelque chose qui me tirait la jambe.
-Bonjour Maître, dit un Vieux Unggoy d'une voie aiguë, moi être votre serviteur à bord de Grande Bonté. Mon ancien Maître, Noga 'Putumee, être mort sur Halo, dans son testament, vous être été choisis.

Je fut scié en deux. J'avais complètement oublié pourquoi nous étions ici.
-Que s'est-il passé ? demanda souciant Usze.
-Suivre moi, aboya-t-il énergiquement.
Le vieux Unggoy nous conduisit vers le mémorial de Noga, l'histoire depuis notre arrivée sur Halo était écrite dessus.

À la fin, il y avait un message de Noga.
«Ne jamais renoncer pour une cause juste et bonne pour notre destin.»
Je savais que ce message était adressé à trois personnes en particulier.
-Maintenant, moi vouloir conduire vous à appartements respectifs.
-On mange bien ici ? demanda intrigué Usze.
-Trop bien, mon frère être mort étouffé, déclara le Vieux Unggoy.
Usze s'arreta net un moment, puis nous rattrapa.
-Enfaite quel est ton nom, petit Unggoy ? demanda N'tho.
-Moi être Coqp, jeune Sangheili, amorça-t-il, malgré moi petit, mais grand en âge.
N'tho resta bouche bée, ce petit teigneux semblait avoir tout vu.

Après avoir parcouru de grandes propriétés, nous fûmes enfin arrivés dans nos appartements.
Il y avait les mêmes en face et ainsi de suite jusqu'en bas, des ponts rejoignaient les deux façades.
Les décorations étaient superbes. Un mélange de pourpre et de bleus lumineux avec des contours noir étincelant.

Un fois la clef prise, j'ouvris mon appartement.
L'intérieur était encore plus beau que l'extérieur, des meubles arrondis avec la couleur habituelle, et surtout un lit. Il y avait tout ce dont un Sangheili pouvait rêver.
Ainsi que… Une statue ?
Je m'approchais intrigué. C'était une Sangheilie, vraiment belle. Elle était en tenue légère de combat, et se tenait en position d'attaque. Exactement comme dans nos entraînements sur Sangheilios.
-C'est vraiment bien fait, déclarai-je, de superbes formes. Et ses yeux, si profond…
-Merci ! ricana la statue.
Je sursauta et tomba en arrière sur le lit.
-Enchantée, Drak 'Volamee, dit-elle en me relevant et en me tirant énergiquement du lit, moi je suis Vasla 'Putumee, mon père m'a demandé de t'aider et t'entraîner à l'épée pour te réhabituer à cause de ton bras.
-Toutes mes condoléances pour ton père… Dis-je en retour, Je l'admirait énormément pour tout ce qu'il a fait pour nous.
-Merci beaucoup… Je viendrais te chercher demain, à l'"aube" pour ton entraînement personnel, répondis-elle.
Un vombrissement se fit entendre au loin. Et elle regarda par la fenêtre.
-Je dois y aller, et ne soit pas endormi ou tu le regrettera.
Et elle disparu rapidement par la fenêtre en percutant N'tho, qui tomba par terre.
-Woaow ! s'étonna N'tho, elle m'a regardé !
-Normal, rouspeta Usze avec les bras croisés, t'étais en travers de son chemin, idiot.
-Bon être tard, moi doit partir bientôt, s'exclama Coqp, Maître Volamee rester ici pour installation et moi viendrais vous réveiller demain pour cours.
-Alors à demain et merci Coqp, répondis-je amicalement.
-Venir chers amis du Maître, je aller vous montrer votre palace, N'tho, vous être un pauvre impo…
Je n'entendit pas la suite, mais je remerciait énormément Noga pour tout ce qu'il a fait pour nous. Je n'en revenait même pas qu'il avait envoyé sa fille pour s'occuper de moi, elle était très étonnante. Mais je me demande si c'est légal les Sangheilies armées.
Et ce Unggoy était aussi vraiment étonnant. Je lui demanderait son histoire ainsi que celle de Vasla.

J'allais donc dans mon lit, me détendre.
Je fermai les yeux, et…
-Hérétique !
J'ouvris brutalement mes yeux, un hologramme s'était activé devant moi.
Je voyais une salle, très longue avec des San 'Yumms dans les tribunes ainsi que des Conseillers Sangheilis au premier rang.
Il y avait un Sangheili au premier plan, vu de dos. Il était du rang de Zélote, et en face de lui, assez loin, on voyait les trois Haut Prophètes. Pitié, Regret, et mon préféré, Vérité.
J'observais attentivement ce qu'il se passait.

(Je vous passe le lien de l'intro de Halo 2, pensez que Drak ne regarde que la partie Covenante. https://www.youtube.com/wa
tch?v=CDRVCDd63Sg&a
mp;feature=related)

L’hologramme s’éteignit quand le Sangheili Zélote, Thel ‘Vadamee, le prestigieux Commandant, fut détaché et amener par les Jiralhanaes.
J'étais resté un moment sans bouger ni penser, je m'étais dit que j'en discuterais demain avec mes compagnons, ainsi que de débattre sur notre destin, à tous.

Il fallait que je me détente, mais je n'y arrivais pas à cause de ces images dans ma tête.
C'est alors que Coqp rentra.
-Moi être désolé de vous déranger Maître, mais Monsieur 'Vadumee accompagné de vos amis, vouloir vous voir.
J'aperçus la tête de Rtas 'Vadumee, je le reconnu aussitôt par son armure argentée ainsi que ses deux mâchoires gauche manquantes.
-C'est important, insista Rtas qui poussa brutalement le Unggoy puis entra dans mon appartement. Usze et N'tho entrèrent et releva le vieux Coqp, puis ils me jetèrent un regard.
-Mais d'abord, vous vous excusez au près de Coqp, l'interrompis-je.
Il s'arrêta, puis me lança un regard d'étonnement, puis continua, pris une chaise et s' asseya dans le mauvais sens, avec les coudes appuyés sur le dossier.
(PS: Je ne sais pas à quoi ressemble une chaise Sangheili ! Y'a surement un dossier…)
-On a pas le temps pour ses idioties, les…
Je lui fis un geste de la main comme quoi il devait s'arrêter, puis un signe de tête montrant Coqp.
Il regarda en arrière puis il me fixa avec un regard agacé.
-Toutes me sincères excuses, grogna-t-il toujours en me fixant droit dans les yeux.
-Moi accepter difficilement, ajouta le Vieux Unggoy.
Un long soupire se fit entendre par Rtas.
-Cela n'était pas nécessaire, ajoutai-je à Coqp, maintenant, vous pouvez y aller mon cher Vadumee.
-Vous êtes intégré vous et votre escouade dans mon unité, profitez bien de votre entraînement, dit Rtas avec calme, Nous irons éliminer des Hérétiques.
Il se leva puis repartit en fixant Coqp.
-Et tu savais que Thel 'Vadamee, ajouta N'tho, est devenu l'Arbiter et qu'il nous accompagnait ?

Chapitre VIII, Grande Bonté, Octobre 2552.

Je dormais mal. Même si le lit était confortable, mais la situation serait inconfortable le lendemain, avec Rtas.
Mais au bout de quelques heures, je réussi enfin à m'endormir. Mais ce fut de courte durée.

Une fois mes yeux ouvert, je m'étais rendu compte qu'on m'avait déplacé dans une très vaste et dense forêt. Les arbres se croisaient, ainsi que des lianes qui en pendaient. Chaque plantes voulaient recevoir le plus de lumière possible. À en pousser à l'intérieur d'une autre ainsi qu'à en ressortirent par le haut.
Je me demandais pourquoi j'étais suspendu à un arbre, par mes bras. Et c'est ainsi que je me souvins que je le regretterais si je n'étais pas réveillé.
Je ne pouvais rien faire, mis à part maudire Coqp pour ne m'avoir pas réveillé.

Puis j'entendis un petit hurlement aiguë et Vasla apparue en dégringolant d'un arbre. Elle avait une liane attachée à son pied qui la retenue avant que sa tête ne percuta le sol.
Elle avait une tenue plus légère pour être à l'aise dans ses mouvement et elle avait deux épées à énergie accrochées sur ses hanches.
Elle se dégagea, puis tomba sur le dos, et se releva d'un bond.
-J'y étais presque ! s'exclama-t-elle en frappant du pied.
-Et qu'est-ce que tu faisais ? demandai-je.
Elle tourna la tête de mon côté.
-Ah…Je vois que tu es réveillé, dit-elle, bien dormi ?
-Non, répondis-je, et où sommes-nous ?
-Tu poses toujours autant de questions ? soupira-t-elle en croisant les bras.
Cette remarque me fit sourire, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs…
-Eh bien, nous sommes dans les poumons de Grande Bonté, dit-t-elle en dégageant ses bras, et pour ma chute, j'essayais de vaincre ma peur: le vertige…Mais je n'arrive pas à trouver un arbre assez haut mis à part celui ou je suis tombée. Mais on a assez perdu de temps !… Essaye de te dégager.

Je ris sur sa dernière phrase, et elle non. Donc je compris qu'elle était sérieuse.
Alors j'essayai de me dégager grâce à mon bras bionique et sa grande force. Mais je perdis vite patience à force de gigoter.
Elle, pendant ce temps c'était assise sur un rocher, avec une jambe pliée et l'autre détendue sur la courbe du rocher. Elle appuyait sa tête sur sa main, dont cette dernière qui était appuyée sur sa cuisse pliée. Et elle ricanait sans arrêt…
Puis au bout d'un long moment, elle bondit du rocher, impatiente.
-Et si utilisait tes jambes pour t'accrocher à la branche ? dit-elle avec un petit sourire.
Je me sentis aussitôt idiot. Puis je m'executa.
Je balançais donc mes jambes sur la branche jusqu'à la réussite. Ensuite je pivota jusqu'à pouvoir avoir mon ventre sur la branche et je me courbai pour pouvoir accès à la corde avec mes dents.
Après la corde coupée, je descendis de l'arbre et rejoignis Valsa.

J'allais ouvrir mes grandes mandibules* pour me vanter quand elle mit sa main sur ces dernières.
Elle souriait, et ses yeux étaient légèrement fermés, comme si elle voulait distinguer quelque chose sur mon visage.
-Maintenant, on va pouvoir commencer, dit-elle doucement.
Elle recula en faisant une roulade et me lança une épée, que je rattrapa en l'activant.
Elle fut de même.
-Pourquoi ne me l'avoir donné avant ? demandai-je agacé.
-Ça aurait été trop facile, dit-elle avec la même expression sur le visage.
Puis elle me fit un signe de tête, comme quoi on allait commencer.

Elle commença à tourner autour de moi, lentement en tenant son épée droite à côté de sa tête. Tout en se déplaçant, elle était toujours face à moi.
Moi, je ne bougeait pas, je la suivait juste avec mes yeux. Je pouvais sentir son odeur, alors je ne pus me retenir de renifler sa merveilleuse odeur.
Puis elle bondit jusqu'à moi, je parus son coup avec mon épée, mais j'avais sous-estimer sa force je tomba en arrière et je la vit sauter sur moi, je bloqua son épée juste avant qu'elle me touche.

Elle était à cheval sur moi, c'était primitivement excitant, mais c'était surtout pour me bloquer.
Les épées étaient à quelques centimètres de moi, je sentais la chaleur du plasma et à travers cette chaleur je voyais le visage de Vasla.
Nos deux épées qui s'embrassaient l'une contre l'autre faisaient jaillir des étincelles qui dansaient dans l'air. Je réussi à dégager son épée et un éclair blanc se suivit pendant une fraction de seconde**.
Je la repoussa et elle retomba sur le dos, sans défense.

Je me mis à cheval sur elle, c'était primitivement excitant pour elle, mais c'était surtout pour la bloquer.
Nos têtes étaient à quelques centimètre l'un de l'autre, Je sentais son souffle rapide contre mon visage et à travers son visage, je voyais l'amour.
Dans ses yeux, je voyais des étincelles qui dansaient, et dans le reflet, je voyais mes yeux, avec les mêmes étincelles qui dansaient. Je désactiva mon épée, je rapprocha lentement sa tête de la mienne. Je ferma mes yeux, et quand nos mandibules se touchèrent, un éclair blanc se suivit pendant une fraction de seconde dans mon esprit***.

Nous nous embrassions.

Après un long baiser, elle retira lentement ses mandibules des miennes, en me fixant bien du regard, avec sa merveilleuse expression au visage; les yeux légèrement ouvert.
Mais moi je voulais continuer, un dur combat qu'elle remporta.
En finissant en beauté, elle mordillait le bout de mes mandibules, comme excuse.

-Je veux venir avec toi, me dit-elle tendrement.
-Je ne peux pas accepter, répondis-je, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
Elle baissa les yeux, en soupirant. Cela me faisait mal.
Je pensais avoir conclu ce sujet, alors je me releva, mais elle, était toujours sur le dos.
-Puisque je ne peux pas venir avec toi, commença-t-elle, je vais te faire changer d'avis.
Elle enleva la tenue du haut.
-Wort… déglutis-je en me retournant, c'est comme cela ?
-Ils sont à toi, dit-elle.
-Du chantage, pensais-je, si j'acceptais son invitation, je serait trop distrait par elle dans les batailles, pour sa sécurité, deplus je ne pourrais plus couvrir Usze & N'tho qui comptent beaucoup pour moi. Nous sommes comme des frères…

Il fallait que je la convainque. Et vite car j'allais vite perdre ma raison et sauter sur elle…
-Dois-je te rappeler que les femmes ne peuvent pas participer aux combats ? argumentais-je.
-Je porterais une armure qui me passera pour un homme, répliqua-t-elle.
Le pire c'est que ça marcherais…Rtas se souciait peu de l'allure de ses soldats, et il est toujours d'accord pour une dernière recrue.
-On ne peut s'accoupler pendant le temps de guerre, dis-je en étant sûr que ça marcherait.
-Qui respecte cela ? dit-elle sournoisement.
-Bon c'est d'accord, dis-je lassé*, mais allons dans mon appartement, nous serions mieux.
-Là-bas, pensais-je, je lui offrirai à boire, avec des somnifères.
-Je n'arrive pas à croire que tu m'es crue, dit-elle en remettant sa tenue.
Je me retournais-je d'un coup, et restais bouche-bée.
-Je pensais que tu m'aimais suffisamment pour me protéger, continua-t-elle, dommage. Si tu avais refusé, je t'aurais dit que mentais et je t'aurais emmener au paradis…
-Mais…Je…Tu…Vraiment ? begéyis-je.
-Oui, soupira-t-elle en se mettant à genou, mais comme disais ma mère: vous ne pensez qu'à nous accoupler.
-Non c'est faux ! répondis-je rapidement, Je voulais vraiment te protéger ! En t'endormant pour que tu viennes pas ! Tu crois que j'en laisserais mon honneur ? De profiter de toi sans te protéger ?
-C'est ce que je voulait entendre, dit-elle avec son expression fabuleuse, je t'ai bien fait marché.
Je fut rassuré sur le coup, mais en voyant qu'elle ne renlevait point sa tenue je lui demanda pourquoi.
Elle se releva, en souriant.
-Il est interdit de s'accoupler en temps de guerre, dit-elle avec la même expression.
-Les femmes, pensais-je.

Elle partait, en marchant avec élégance dans la forêt, je voyais mon amour partir, à travers ces arbres, en coupant les plantes perturbantes. Je ne me le pardonnerais jamais d'avoir rater une chance pareil en agissant lâchement. Cela me servira de leçon: Ne jamais mentir à une femme.
-Ah en faite, maudit Thel de ma part, dit-elle fortement pour que je puisse entendre en se retournant, c'est mon beau-frère.
-Tu ne l'aimes pas ? demandai-je avec force.
-Si, réponda-t-elle en continuant de partir, mais il porte la marque de la honte ! Du coup il fait honte à notre Alliance !

Je me demandais si c'était un sarcasme pour lui, ou parce qu'elle fait confiance à sa religion. J'essayerais de lui expliquer mon opinion, le bon moment.

Une fois rentré, je me prépara pour aller au combat, tuer des Hérétiques. Et c'était très ennuyeux.
Tuer des frères Sangheilis, qui voulaient protéger leur race, en trahissant les Prophètes. C'était si brave de leur part. Je les admirait secrètement.
Mais il devait bien avoir des sacrifices pour avoir une victoire, et j'espérais qu'ils ne seront pas en vain…

Puis après avoir revêtis mon armure, armé mon fusil à plasma ainsi que mon épée, j'avais décidé d'aller chercher mes frères.
Je toqua, et Usze m'ouvrit, prêt lui aussi. Je lui fit un signe de tête, qu'il me renvoya aussitôt. Je pencha ma tête pour chercher N'tho, qui était assis sur le lit, en tenant son casque. Le regard vide.
-N'tho ? demandai-je
-Alors c'était bien ? dit-il en se levant d'un bon.
Je baissa les yeux, en souriant.
-Toi, il t'es arrivé quelque chose, dit Usze en me tapant l'épaule.
-Pas de secrets entre nous, ajouta N'tho,

[…]

Après une expliquation détaillée, Usze se leva et me tenu les épaules.
-Tu devras bien veiller sur elle, dit-il avec fierté, tu as mes félicitions les plus distinguées.
-Je suis content pour toi, ajouta N'tho. Puis il se leva et mis son casque.
Je ressentis que N'tho avait un léger ton de tristesse dans sa voix, on aurait dit qu'il cherchait l'amour.
-Je vous remercie, répondis-je, mais ne parlez à personnes dont nous n'avons point atteint sa confiance.
-Allons-y, conclua Usze.

Nous rassemblâmes notre matériel, puis avant d'ouvrir la porte pour sortir, Coqp entra, suivit de petits Unggoys qui le frappait gentiment avec des objets mous.
-Désolé pour pas réveil, s'excusa-t-il, enfants plus de mère, doit trouver foyer.
-Je te comprend, pardonnai-je en me mettant à sa hauteur, tu as bien agis, ramène les chez toi.
-Pas de foyer, juste chez vous, dit-il en frappant ceux qui continuaient à le frapper.
-Mon appartement et trop grand pour un seul Sangheili, dit-je en souriant.
Le Vieux Unggoy rassembla les petits et alla dans l'appartement, il s'arrêta un instant et me regarda.
-Moi voir en vous la bonté, pleurnicha-t-il, peu existe dans ce monde corrompu.
-Et il le sera bientôt plus, ajouta N'tho qui avait l'air d'avoir repris confiance en lui.
Je me retourna, en le fixant, je lui appuya ma main sur son épaule.
-Tu en trouveras une, lui chuchotai-je.
-Merci…répondit-il.
-Bon les sentimentaux, on y va ? déclara Usze en croisant les bras, ou bien Papa N'tho va dresser les gosses et Maman Drak va donner le sein ?
Ces paroles nous remplirent le moral, on en avait besoin.

Une fois arrivé dans le l'air de décollage, bien à découvert, il y avait juste un Phantom.
Puis je regarda sur ma gauche, et je vis une porte qui menait pour les envies de dernière minutes. Bien pensé.
Le Phantom, une nouvelle génération de vaisseau de largage, j'espérais qu'il valait plus que son ainé.
Rtas, quelques Unggoys et surtout l'Arbiter était là, à nous attendre.
Rtas, tenait l'épaule de Thel, il lui disait quelque chose, sûrement une mis en garde.
Puis il nous aperçu, et enleva sa main de Thel.
-Pile à l'heure, déclara-t-il, en route et sachez que je ne tolérerai pas de moquerie à bord de mon unité.
-Il y aura plutôt du respect, insistai-je.
-Parfait, répondit-il, en route.
Nous embarquâmes à bord, quand Rtas me retint et me dit qu'il fallait que j'aille au toilettes. Étonné, j'acquiesça ceci comme un ordre et courut vers celles-ci pour éviter de trainer.

Après la porte ouverte, il y en avait encore trois, Sangheili, Unggoy et Kig-Yar.
Quelle ségrégation, mais aussi pour éviter les conflits…
J'emprunta donc ma porte respective, et la verdure remplissait cette salle, il y avait des quarts de cercles avec des feuilles qui séparaient les trous pour l'intimité. Il y avait des quarts de cercles avec des feuilles dessinées dessus, cette salle me rappelait Sangheilios, et je pensais que c'était fait pour.
Je pensais que Rtas voulait que je vide mes sels pour éviter d'en laisser sur le terrain, comme quoi j'aurais peur, sauf qu'il me sous-estimait.

Soudain, pendant mes pensées, apparu une silouette familière qui attira mon attention.
C'était Vasla, mon amour.
-Tu as interêt à revenir, dit-elle avant de me serrer fort dans ses bras, je ne veux pas te perdre.
Nos têtes étaient l'une contre l'autre, je sentais sa chaleur sur ma joue gauche.
-Je te le promet, lui dis-je doucement.
-Et je te promet quelque chose d'autre en échange, continua-elle en relevant sa tête.
Ses yeux brillaient, elle retenait ses larmes.
-Je te confiance, s'exclama-t-elle, tu reviendras, et alors nous pourrons vivre notre amour. Mais je tiendrait pas aussi longtemps que les autres femmes qui attendent leur hommes. Parce que moi, je t'aime beaucoup plus qu'elles adorent leur maris.
Cela me me toucha, si fort que je l'embrassa passionnément. Je fermais les yeux.
Le flash blanc revint, puis un autre, jusqu'à ce que j'enlève mes mandibules des siennes.
-Je doit y aller, je trouverais un moyen pour vivre l'amour avec toi, dis-je en ouvrant la porte.
-Remercie Rtas, dit-elle, c'est un ami de Thel, on peut tout lui dire.
-À bientôt, concluai-je en souriant.
Je courus vite vers le Phantom et essuyant les larmes de Vasla sur mon visage.
Une fois rentré Rtas ordonna le décollage, et je m'installa entre mes frères, l'Arbiter était en face. Je détourna le regard et vis pas le ublot, Vasla qui me regardait partir loin, dans l'univers.

Chapitre IX, à bord d'un Vaisseau de largage Covenant en route pour un complexe Forerrunners servant de base pour des Hérétiques, Octobre 2552.

Après le décollage et que l'appareil soit assez stabilisé pour pouvoir se déplacer, je décida de me lever et d'aller toquer à la porte du cockpit pour voir Rtas.
D'ailleurs, ce fut lui qui m'ouvrit.
-Merci, dis-je doucement, mais comment savais-tu ?
-Malgré que je sois dur, je suis pas un monstre. Sinon, je connais bien la famille de Thel 'Vadamee, répondit-il, et je te connais plus que ce tu crois. Je ne laisse pas n'importe qui entrer dans mon unité…
Il ferma la porte, et j'étais satisfait. Pas besoin d'en demander plus.

Je me rassois donc à ma place, en face de l'Arbiter.
Il avait l'air absent, le regard vide, fixant le sol. Je le comprenais, mais il fallait que je lui dise ce que sa belle-soeur, mon amour lui souhaitait.
-Permettez que nous nous présentions, commençais-je, Arbiter.
Il sortit de ses pensées, revela sa tête et nous regarda.
-Je suis Drak 'Volamee, continuais-je, et voici mes compagnons, N'tho 'Sraom et Usze 'Taham.
Ces derniers lui firent un signe de tête.
-Enchanté, fit l'Arbiter en rabaissant sa tête.
Il y eut un court silence, nous entendions juste le léger vombrissement incessant des réacteurs du Phantom.
-Je connais ta belle-soeur, murmurai-je.
Thel leva subitement la tête, intrigué.
-Comment va-t-elle ? demanda l'Arbiter.
-Bien, très bien, répondis-je. Noga 'Putumee, celui qui avait été le premier époux de ta mère, lui avait demandé de m'aider ainsi que de me reformer à l'épée. Comme tu peux le contaster.
-Bien, très bien… répeta Thel faiblement en refixant le sol.
-Elle m'a dit qu'elle t'aimait toujours, malgré pour ta faute… injustifiée.
Il leva juste les yeux avec un léger air d'étonnement, en comprenant que le "injustifiée" venait de moi.
-Mais qu'elle te maudissait que pour l'Alliance, affirmais-je.
Il leva la tête, et me fixa.
-Et toi, tu l'aimes ? me demanda-t-il.
-Plus que tout être dans ce monde, répondis-je immédiatement.
-Parfait… dit-il avant de rebaisser sa tête, j'espère que tu t'occuperas bien d'elle…
-Tu as ma parole, affirmais-je.

Chose faite, je décida de regarder à travers le ublot, et je voyais Halo en poussière, détruit par le "Démon". Je commençais à l'apprécier en quelque sorte. Il rendait de plus en plus… nerveux, les Prophètes.
Après quelques minutes, nous fûmes fin prêt pour l'accostage sur une station Hérétique, pour tuer le chef des hérétiques, Sesa 'Refumee.
Puis, Rtas sortit du cockpit, pour nous faire répéter notre serment sur l'Alliance, dont certains répétaient hypocritement. Il disait ensuite la signification d'un Hérétique pour les Covenants.
J'aurais bien voulu savoir exactement ce qu'étais l'avis de Sesa. Malheureusement, à cause de certaines conditions de notre époque, je ne pouvais pas frapper à sa porte et demander conseil…

Rtas discutait avec l'Arbiter, je n'entendait pas ce qu'ils disaient mais je sentais que c'était une autre mise en garde. Enfin, la station se rapprochait de plus en plus, ainsi que la tempête, très proche de la station, qu'elle frappera de toute façon, mais Rtas affirma que nous serions déjà partis.
Je l'espère, mais comme toute opération militaire, rien ne se passait comme prévu.

La trappe s'ouvrit.
Je sauta, suivit de N'tho et Usze, puis de Rtas et l'Arbiter.
La tempête faisait rage, la station tremblait et deplus le vent était si violent que même Usze avait de la peine à marcher.
Après quelques efforts, nous nous regroupâmes dans un ascenseur, pour pouvoir descendre dans la structure.
Nous étions plus que douze. Rtas, Thel, Usze, N'tho, quatre autres Sangheilis, deux Unggoys et moi, d'autres n'avaient pas réussi à attendre l'ascenseur et s'étaient faits absorber par la force de la tempête.
-Pas fatigué ? nous demandâmes Rtas.
-Ce fut une promenade de santé pour nous, répondit Usze.
-Bien, veuillez activer vos camouflages maintenant, déclara Rtas, mais attention Arbiter, votre armure n'est pas aussi… Récentes que les nôtres.
J'activa mon camouflage, ainsi que tout le reste de l'équipe, sauf l'Arbiter, car la durée de vie de son camouflage est plus faible que la nôtre.
-Moi devenir invisible ! aboya un Unggoy.
Rtas le frappa avec son fusil.
-Silence ! chuchota-t-il, nous avons l'effet de surprise !
Quand l'ascenseur s'arrêta, Thel activa son camouflage et nous pouvions partir.

Les Hérétiques montaient la garde. Il y en avait partout, Unggoys et Sangheilis.
Ils portaient une tenue plus distinctive que les Covenants. Les Unggoys avaient de jolis tubes de méthane dans leur dos qui étaient bien exposés.
Les structures étaient semblables que dans notre cache d'arme sur Halo. Très géométriques, avec des rampes qui menait à un petit étage.
Il y avait aussi des espèces de tapis lumineux qui faisaient voyager des bobines lumineuses.
Tous ces Hérétiques géraient cela, pourquoi ? Était-ce leur source d'énergie ? Je le saurais probablement jamais.

Malgré l'invisibilité, mon épée était voyante, alors je décida de pas l'activer.
Rtas nous ordonna de nous disperser, ma première victime se présenta: Un Unggoy armé d'un Needler.
Je lui arracha son scaphandre durant son expiration avec mon bras gauche. Le petit Hérétique ne put demander de l'aide et s'écroula en laissant tomber son Needler.
Heureusement, je ne fut pas repéré.
-Tout vas bien ? demandais-je sur le canal privé.
-Oui, répondit l'Arbiter, tous les Hérétiques ont été neutralisé.
-Parfait, déclara Rtas, continuons à chasser le chef des Hérétiques.

Après avoir trouvé un autre ascenseur, qui nous emmena plus bas, nous pûmes apercevoir des Sentinelles Forerunners aider les Hérétiques qui veillaient sur elles. Ainsi qu'un Séraphin stationné.
-Pourquoi ces Saintes aident-elles les Hérétiques ?! s'exclama nerveusement Rtas.
Personne ne répondit, mais Usze, N'tho et moi savions pourquoi.
Puis soudain, le camouflage de l'Arbiter se désactiva, alors, une Sentinelle le vit et lui tira un laser jaune dessus.
Son bouclier scintilla, et se rompit. Nous tirâmes aux fusils à plasma sur la machine et son bouclier fit de même, puis elle tomba et explosa en emportant deux Hérétiques avec elles.
-Rien de grave ? demandai-je à Thel.
-Si, répondit-il, cette vieille armure.

Arrivé en bas, nous fûmes accueillis par des salves de Carabines.
Je devais me rapprocher pour pouvoir toucher mes cibles. Après cette chose faite, il ne me restait plus qu'à tirer.
Il était simple de tuer les Unggoys, il suffisait juste de tirer dans leur tête ou leur réserves de méthane.
Mais, je fut soudainement attaqué par un Sangheili armé d'une épée. Je para son coup grâce à la mienne et lui dégagea son épée grâce à mon merveilleux bras gauche.
Sans défense et à terre, il ne put que me dire que nous faisions une monumentale erreur et que nous devions les écouter. Je lui transperça l'abdomen puis je lui chuchota prêt de sa tête «Je sais mon frère»…
Je retira mon épée de son corps sans vie et la rangea sur ma jambière.
-Toi mourir maintenant ! déclara un Unggoy derrière moi.
Je me retourna brutalement, et je vis un Unggoy avec l'épée désactivée dans ses mains de l'Hérétique que j'avais tué. Il était à quelque centimètre de moi, s'il l'activait, je serais mort.
Mais je remarquais qu'il la tenait dans le mauvais sens, cela voulait dire que s'il l'activait il se tuerait plutôt lui.
-Eh bien fait-le, répondis-je, je suis à ta merci,
Le Unggoy tremblait fortement. Il regardait avec de gros yeux l'arme entre ses mains, braquée sur moi.
Puis cet idiot l'activa, et il tomba à terre.
Tout compte fait, il m'aurait vraiment tué.
-Tu as fini de t'amuser ? me fit Rtas, nous devons continuer à traquer ces Hérétiques. Mais maintenant, ils s'avent que nous sommes là.

[…]

Après quelques brefs combats face aux Hérétiques et à certaines Sentinelles, nous arrivâmes devant une vitre résistante. Cela ressemblait à une aire de décollage. En effet, trois Banshees étaient prêt à décoller.
Sesa était prêt d'un de ces Banshees.
-Combattez ces aveugles mes frères, fit Sesa, je dois protéger l'Oracle…
Il fuit à bord du Banshee.
Nous fûmes pris en embuscade par ses petits frères, il n'était pas très coriaces, quelques rafales de plasma et ils étaient neutralisés.
-Prenez le Phantom, dit l'Arbiter, je m'occupe de le suivre.
Rtas acquiesça et appela un Phantom, qui arriva aussitôt que l'Arbiter monta à bord d'un Banshee stationné sur la plateforme où était Sesa.

À bord du Phantom, les turbulences étaient encore plus élevées.
Nous devions couvrir l'Arbiter qui suivait Sesa.
Je me mis aux commandes d'un des trois canons à plasma du Phantom.
-On compte celui qui en abat le plus ? fit N'tho en prenant les commandes d'un canon.
-Partant, répondit Usze en faisant de même.

Il y avait la tempête qui faisait rage, les Banshees étaient partout, il ne fallait surtout pas quitter des yeux le Banshee de Thel sinon nous ne saurons plus sur qui il faudrait tirer.
Les Banshees touchés tournoyaient en flammes en s'enfonçant dans le coeur de la tempête, un mort atroce.
N'tho nous avait battu d'un record de treize Banshees, il était bon comme artilleur.

Puis une fois arrivé vers une structure comparable aux autres, mais elle était suspendu à un solide câble.
Le Phantom nous déposa vers le Banshee de Thel et nous empruntions la porte qui amenait vers l'intérieur.
La porte ouverte, Rtas sentais quelque chose.
-Qu'est-ce que c'est ? demanda Thel.
-Cette puanteur, répondit Rtas, je la connais bien.
Je renifla l'air à mon tour.
-Effectivement…fis-je.
Il y avait un aquarium avec d'étranges créatures semblables aux bêtes que nous avions vu sur Halo, ainsi que du sang visqueux sur le mur…
-Il faut vite en finir avec cet Hérétique, dit Rtas.
Pour cette fois, j'étais d'accord avec

Nous entrâmes dans une autre pièce, et en dessous de nous, à travers une épaisse vitre, je pouvais apercevoir du brouillard ainsi que des silhouettes.
Des cris gras avec des cris de douleur ainsi que d'agonie se faisaient entendre, ces Hérétiques, ce faisaient massacrer et absorber par des Floods. Cela n'était vraiment pas bon.
Après être passer dans l'autre pièce, il y avait des cadavres de Sangheilis très difformes, je détournais la tête.
Soudain une petite boule apparu et commençai à se diriger vers nous, nous étions hypnotisé par cette chose. Et un Hologramme de Sesa apparu.
-Là ! Hérétique ! Cria un Unggoy qui commença à lui tirer dessus.
-Cessez le feu ! ordonna Rtas.
Sesa commença à parler à travers son Hologramme, il était étonné que les Prophètes envoient un Arbiter s'occuper de lui.
-Il utilise un Hologramme, dit Rtas, il doit prêt d'ici. Sortez que nous puissions vous tuer !
Sesa rit un court instant.
-Venez me chercher, dit il avant que l'Hologramme s'évanouisse.
Une porte s'ouvrit, et un flux de Floods nous attaqua.
Ces saloperies étaient de retour.
:d) Musique du passage https://www.youtube.com/watch?v=dGyIXGRqf7Q&feature=related :g)
Elles tentaient de nous conquérir mais elles ne purent le faire, notre ingéniosité était gagnante. Nos fusils à plasma les faisaient exploser et créaient une réaction en chaine.
Nous décidâmes de continuer et d'en finir avec ce Sesa.

Nous devions sortir d'ici, Sesa s'était caché dans cette structure, il fallait le trouver.
Nous dûmes prendre un grand ascenseur qui descendait en bas. Mais il descendait très lentement.
-Ces choses sortent de partout ! déclara N'tho.
Effectivement, des Sangheilis infectés ainsi que des petites bêtes sautaient du haut des diverses trous de la structure.
Les Floods se jetaient en se dandinant sur nous, en donnant des coups mortels avec leur tentacules sur le bras gauche. On aurait dit que le bras gauche surpuissant était la mode ces temps-ci.
Je lui trancha son bras gauche, du sang vert en sortait, il essaya à nouveau de me tuer, en poussant un cri à vous glacer le sang. J'esquiva, je lui trancha l'abdomen et il tomba à terre.
À dix mètre, un des quatre Sangheilis était en train de faire mutilé par une chercheuse d'hôte, elle essayait d'entrer dans sa poitrine. Des craquements d'os se faisaient entendre, ainsi qu'une métamorphose immonde se voyait.
Je courut vers lui pour achever ses souffrances, mais il était trop tard.
Il se leva, devint beige et sa tête de craqua en arrière suivit de plusieurs spasmes, sa peau glissait et se déplaçait vers le côté gauche pour pouvoir créer une tentacule mortelle sur son bras.
Je lui colla une plasma, et il disparu dans un sombre nuage turquoise.
Tout à coup, l'ascenseur s'arrêta, il rechargea une batterie d'énergie pour continuer le trajet.
-On ne tiendra pas longtemps ! s'exclama un des trois derniers Sangheilis.
Cela pensait être interminable, surtout qu'une nouvelle vague de Floods attaqua, suivit de Sentinelles qui leur tiraient dessus, mais aussi sur nous.
J'étais vraiment las de cette mission.

Au fur et mesure que nous descendions dans notre propre tombe, et que nous tuions les démons qui voulaient nous emporter dans les limbes de l'enfer, nous avions perdus nos deux Unggoys ainsi que les trois derniers Sangheilis. Il ne restait plus que Rtas, l'Arbiter, N'tho, Usze et moi.
Nous arrivâmes enfin à la fin du trajet et nous vîmes une porte qui s'ouvra, notre sortie.
Un couloir se présenta, jonché de cadavre de Floods, avec du sang partout. Une chouette partie dont nous avons eu la chance de ne pas y participer…

[...]

Nous progressions dans la structure, en éliminant Sentinelles, Hérétiques et Floods qui s'entretuaient. Jusqu'à arriver dans une salle remplie de Floods et de Sentinelles, mais c'est derniers étaient différents.
Les Floods était gros et gras, comme prêt à exploser. Quand ils nous virent, ils se dandinaient tous vers nous en agitant leurs petites pattes et bras. Après avoir ouvert le feu, il se coucha, et explosa. De la matière visqueuse s'était propagée partout, j'en reçu une belle dose, qui me fit un grand coup de nausée.
Et ensuite les petites bêtes revenaient, sorties du cadavre de leur porteur.
Les Sentinelles étaient dorée, au lieu d'un gris métallique. Et leur laser était blanc-bleu. Elles maîtrisaient parfaitement l'abomination, et ensuite s'occupèrent de nous.
Elle étaient aussi plus résistantes, mais pas assez pour nous.

Une fois que tout était calme, Thel se dirigea vers un mur lumineux où on pouvait apercevoir Sesa de l'autre côté. Ce mur était infranchissable. Thel frappa le mur au moment où la porte derrière ce dernier se ferma, cachant le visage de Sesa.
-Ce lâche s'est enfermé, grogna Rtas, qu'allons-nous faire ?
L'Arbiter regarda un hologramme de la station, nous fîmes de même en se demandant pourquoi.
-Ce câble, dit Thel, je vais le couper. Retournez au vaisseau !
-C'est du Suicide Arbiter, répondit Rtas.
-Moi je trouve que c'est une bonne idée, commença N'tho, sortir Sesa de son trou.
-Nous viendrons vous cherchez dès que possible, dit Usze.
Je me sentais un peu soulagé, mais j'aperçu prêt d'un cadavre d'un Hérétique, un livre. Je le pris, cela pouvait être utile.

[…]

Une fois à bord d'un Phantom que Rtas avait appelé, tout droit arrivé de Grande Bonté, je vis une grande Jiralhanae blanche, Tartarus était à bord.
-Ne vous occuper pas de moi, commença-t-il, je dois veiller sur l'Arbiter, au cas s'il serait mort, je devrais récupérer son corps pour le conseil.
Nous tournions autour de la structure et regardions le câble se détacher, la structure tomba dans la tempête.
-Ça y est ! s'exclama Rtas, la station est en chute libre !
Nous étions en train de suivre sa chute, mais on avait de la peine à suivre la cadence.
Après quelque minute, la tempête se calma un peu et nous pûmes rattraper la station.
-Je l'ai trouvé, dis Thel à travers le canal, je vous appel quand il sera mort.
-Entendu, répondit Rtas.

Nous étions impatient, de savoir si l'Arbiter l'avait tué oui ou non, jusqu'à ce qu'un «C'est bon» se fit entendre dans le canal.
-Je vais le chercher, dit Tartarus, restez à bord.
Je ne put qu'apercevoir Thel regarder une boules bleues qui flottait vers lui, avec le cadavre de Sesa à ses pieds. Puis quand Tartarus arriva, il enclencha son marteau anti-gravité pour attirer la Boule, si je me souvenais bien, on l'appelait l'Oracle.
Une fois que Tartarus tenant l'Oracle et l'Arbiter furent à bord, Rtas décolla.
-C'est totalement inadmissible ! répéta l'Oracle.
J'étais intrigué par cette chose, nous en saurions plus plus tard. J'étais impatient de rentrer.

Chapitre X, sur une air d'atterrissage de Grande Bonté, Novembre 2552.

Durant le trajet, je n'étais pas en forme. J'avais une migraine insupportable, Usze non plus n'allais pas bien, mais N'tho lui, allait bien.
J'avais honte de ce que j'avais fait là-bas.

Arrivés, cette migraine cessa un moment et nous sortîmes du Phantom pour ensuite allez nous reposer à nos appartements, je savais que j'en avais besoin. J'étais impatient de tomber dans le lit, je ne tenais plus sur mes jambes.
La porte ouverte, je redécouvrais la lumière bleue habituelle qui me reposait les yeux. Mais surtout, le lit.
Je me laissa tomber sur ce merveilleux matelas et je resta ainsi. J'avais l'impression de me faire masser brutalement par ce lit, tellement que cela me faisait du bien, tellement du bien que ça me faisait mal.
-Laisse-moi sortir ! ricana une voix très familière.
-Ah… tu es là Vasla, répondis-je sans bouger.
-Dégage ou je le fais, déclara-t-elle en arrêtant de gigoter.
-Cela m'est impossible, fis-je en souriant.
Je fut un beau vol plané du lit, puis retomba sur le sol à plat ventre.
-Wort… grognais-je, tu aurais pu demander gentiment…
-Oh, pour moi c'était demandé gentiment…s'exclama-t-elle, lève-toi.
-Je n'ai pas la force, déclarais-je, comme je te l'ai dit, je veux me reposer…
Elle sortit du lit, et je vis qu'elle n'était pas vêtue.
-Ça suffit comme motivation ? demanda-t-elle en mettant ses mains sur ses hanches.
-Amplement, répondis-je en me relevant énergiquement.

*L'Auteur n'as pas voulu décrire cette scène pour des raisons de maturité.*

»Un bon moment plus tard«
Après avoir vécu la plus belle nuit de toute ma vie, ma migraine revins et je n'arrivais pas à chasser les images de combats durant notre mission, de mon cerveau. J'attendis donc que Vasla s'endormit pour que puisse sortir délicatement du lit et aller sur le balcon.
Une fois arrivé, je posa mes bras sur la barrière, les croisèrent et ensuite je pus poser ma tête dessus. Je devais essayer de m'aérer l'esprit.

Je contemplait les Poumons de Grande Bonté, la forêt qui faisait la moitié de la base du grand dôme de Grande Bonté, l'autre partie, où j'étais, c'était la ville.
Cet immense dôme devait faire un bon rayon de cinquante kilomètre. Et à la limite de la forêt et de la ville, il y avait le majestueux vaisseau Forerunner. La migraine s'apaisa, cette journée ainsi que cette nuit m'avait vraiment fatigué.
Il fallait que je me repose, alors je regagna mon lit et me remis aux côté de Vasla.

Ma migraine revenait, du coup, j'avais eu beaucoup de mal à m'endormir.
Je rêvais, mais pas un rêve comme d'habitude.
*Dans ce rêve, je vis le visage du premier Sangheili que j'avais tué,
Il n'avait aucune expression, juste les yeux ouvert, avec les pupilles serrées; il était mort.
J'avais également très mal à la tête, même en rêvant, je le sentais.
Puis ce visage fut additionné par un autre, puis un autre, encore et encore… Tous la même expression sur le visage. Le mal de tête empirait. Combien en avais-je tué ?
Cela ne s'arrêta pas, jusqu'à ce que je vis** les rues de Grande Bonté, avec des cadavres de Sangheilis partout, dans les rues.
Les dizaines de visages qui avaient disparus, revinrent à présent, toujours Grande Bonté en "arrière plan". Ils avaient toujours la même atroce expression, leur mandibules s'ouvrirent.
-IL EST TROP TARD.

Je fut réveillé en sursaut, dressé, j'étais trempé et ma respiration étaient rapide.
-Que-se passe-t-il ? demanda Vasla qui se réveilla, tu t'es vu ? On dirait que tu as vu quelque chose d'horrible…
-Juste… Juste un mauvais rêve, répondis-je doucement en me rallongeant.
-Raconte, demanda-t-elle.
-Trop horrible, répondis-je.
-Fais-le, sinon cela s'aggravera encore plus.
Je soupira longuement puis acquiesça.

Valsa restait concentrée et m'écoutait attentivement.
-Je connais ce genre de rêve, commença-t-elle, c'est quand on regrette quelque chose, et que nous ne sommes pas fier de cet acte. J'en ai déjà fait. Mais l'endroit où je reste sans voix c'est Grande Bonté…
Il y eu un petit silence.
-Prémonitoire ? demanda-t-elle.
-Je n'espère pas, répondis-je, mais j'aimerais te demander quelque chose.
-Qu'est-ce ?
-Ton père ne te cachait rien ?
-Non… enfin… qu'est-ce que tu veux dire par là?
-Il t'as donné son avis sur le Grand Voyage ?
Vasla resta un moment sans rien dire, en me regardant étrangement, comme dévoilée.
-Je…continua-t-elle.
-Nous avions le même opinion tous les quatre, ajoutais-je en la fixant droit dans les yeux.
-Je suis confuse…
-Réponds !
Vasla soupira.
-Non Drak, répondit-elle finalement.
-Vasla, je te fais confiance, alors je vais te dire quelque chose.
Je me rapprocha d'elle.
-Ton père, était comme nous, il ne croyait pas au Grand Voyage. Et comme il était devenu Zélote, il était proche des Prophètes et les Prophètes voulaient avoir la confiance en leur serviteur. Alors ils lui collèrent un espion. Une fois cet espion mort au combat, Noga put entretenir une courte discussion avec nous comme quoi, il fallait sauver les Sangheilis de cette folie religieuse. La preuve, nous sommes en Sainte Guerre contre des innocents ! Je ne connais pas spécialement les Humains, mais ils doivent souffrir. Et j'en suis sûr, les Prophètes se débarrasseront de nous quand ils se seront lassés de nous.

Vasla regarda dans le vide et resta bouche-bée un moment, réfléchit puis elle me regarda à nouveau.
-Tu as prouvé ta loyauté envers moi, je vais faire de même.
J'eus un grand frisson parcourant tout le long de mon dos.
-Dans le testament, commença-t-elle, mon père m'a bien demandé de t'aider, je comprends pourquoi à présent. Mais, les Prophètes lisent les testaments des Haut-gradés avant qu'ils soient exécutés.
Comme j'étais dans le testament, continua-t-elle, ils m'ordonnèrent de devoir te surveiller ainsi que, gagner ta confiance pour que tu puisses tout me dire. Ils avaient des doutes envers toi. Beaucoup de doutes. Ils te connaissent plus que ce tu crois. Ces idiots m'ont tout dit pourquoi, d'ailleurs; ton entraînement, tes menaces envers les San 'Yumms, ta bonté envers les faibles, … Tout. Tu étais tout le temps espionné. Tu étais un des rares nobles dans cette Alliance corrompue. Tu étais dangereux pour leur projet. Je peux te donner d'autres explications, comme ta mission contre les Hérétiques, pour voir si tu étais fiable. Mais Thel étais plus important que toi à leur yeux. Lui, n'est qu'un outil, il sera consumé puis jeter quand ils n'auront plus besoin de lui.

J'étais sous le choc. Tout ce qu'elle me dit, me paru si logique, et claire. Mais je voulais être sur que nous pourrions vraiment nous faire confiance.
-Sans toi je saurais tout ça, remerciais-je, je suis en péril, mais qu'est-ce qui me prouve que c'est pas encore une ruse et que tu m'aimes vraiment ?
Vasla lâcha une larme.
-Durant l'entraînement, expliqua-t-elle, quand tu avais fouillé mes yeux, tu avais réussi à trouver l'amour. Et réussi à le faire sortir. Depuis cet instant, je n'ai éprouvé que l'amour pour toi.
Deplus, comme je te l'avais dit, J'avais rêver de regret, j'ai rêvé de toi, et que tu te faisais torturer par les Prophètes par ma faute, pour t'avoir trahit, et que tu ne me le pardonnerais jamais. Je ne pourrais l'accepter. Je ne dirais que du bien de toi aux Prophètes, comme un Sangheili exemplaire pour les Covenants. J'ai déjà une bonne preuve, tu as éliminé des Hérétiques.

Vasla ne put retenir ses larmes et m'enlaça fortement. J'accepta qu'elle puisse se reposer sur mon épaule, et je l'enlaça comme preuve que je l'aimais toujours.

Chapitre XI, Chambre de Drak 'Volamee, Grande Bonté, Novembre 2552.

Je fus réveillé par Coqp, qui ouvrit la porte de sa chambre.
-Réveil habituel maître, dit-il en ramassant les ensembles de mon armure qui était proche du lit.
Mes yeux étaient encore fermé, je remercia Coqp de m'avoir réveillé.
Puis j'avais oublié que Vasla était encore dans mon lit, je jetai un regard sur Coqp pour savoir s'il l'avait vue. Heureusement que non, alors je mis la couverture sur elle pour éviter qu'il sache quelque chose.
-Armure rassemblée, fit-il, … pouvoir vous habillez.
Coqp n'était pas d'humeur, il retourna directement dans sa chambre.
Je m'inquiétais et j'étais surtout curieux de savoir.
-Qu'il y a-t-il ? demandai-je en me levant du lit, je n'aime pas te voir malheureux.
Coqp s'arrêta devant la porte, s'essuya le nez pour enlever se qui en coulait, sans se retourner. J'étais en train de m'habiller, quand je fut arrêté net dans mes gestes, paralysé par l'annonce de Coqp.
-Enfants morts, tués par assassins, sanglota-il en entrant dans sa chambre.
Après que la porte automatique se ferma, la culpabilité entra en scène. Je fus littéralement secoué. Désorienté. Je pensais que c'étais de ma faute, que les Prophètes m'avaient entendu cette nuit, parler avec Vasla de nos secrets. Et que ce n'était que le début.

C'était impossible qu'ils ordonnent l'assassinat cette nuit. Je recherchai quand même dans ma chambre la trace de mouchards, caméras. Après avoir mis le dessus en dessous* je ne trouvai rien. Ce qui me rassura.
Même s'il y avait un mouchard ou quelconque autre appareil sur écoute, l'écouteur n'aurait eu le temps de transmettre aux Prophètes, qui eux, devront réveiller les assassins, sûrement Jiralhanae… Deplus ils seraient tous trop fainéant pour agir cette nuit.

Cela voudrait dire que, quelqu'un savait déjà nos projets, avant que le dise à Vasla, et le transmettre aux Prophètes. Ce meurtre avait dû se produire pendant que nous étions en mission. Mais quand j'étais rentré je n'avais pas vu Coqp, était-il en train de chercher les enfants ?
Ma culpabilité augmentait, et je n'avais que très peu d'information pour pouvoir élucider ce mystère.

Vasla se réveilla, et me demanda pourquoi il faisait tout noir.
-Vasla, déclarai-je en finissant de m'habiller, je crains devoir t'informer que les enfants orphelins que Coqp avait réuni dans l'appartement, ont été assassiné pendant ma mission. Sais-tu ce qu'il s'étais passé ?
Vasla était étonnée, elle soupira en pensant que je croyais que c'était de sa faute.
-Rassure-toi, informai-je, je te fais confiance. Je ne t'ai nullement accusé, je voulais juste savoir si tu étais au courant.
-Je ne savais vraiment pas, répondit-elle, j'étais en train de former mes élèves cette journée-là.
Cela ne m'avança pas dans ma recherche. Vasla se leva après s'être habillée, et fut étonné par le chaos qui régnait dans cette pièce.
-C'est toi qui a mis un foutoir pareil dans la chambre ? demanda-t-elle nerveusement.
-Tu es toujours aussi de bonne humeur le matin ? répondis-je souriant.
Elle allait me répondre quelque chose, quand quelqu'un frappa à la porte.
J'allais voir. La porte ouverte, je pus apercevoir Rtas ainsi que Usze. Usze était derrière Rtas mais comme il était assez grand, sa tête dépassait celle de Rtas. Mais il avait un regard vraiment plus sombre que celui de Rtas. Quelque chose n'allait pas.
-Le Prophète du Regret est mort sur Halo, dit Rtas avec aucune émotion.
-Par le démon, ajouta Usze.
Ainsi, une vermine avait été éliminé par les Humains. Ils tenaient. Même si nous étions ennemis, je les respectais pour cela, tenir jusqu'à la défaite final. L'espoir, les avait beaucoup aidé. Leur Démon, est leur espoir.
Rtas interrompit mes pensées.
-Les Jiralhanae nous ont devancé, continua-t-il, ils sont passé "au-dessus" de nous.
-Quoi ?! criai-je avec étonnement.
-Nous avons la permission de voir les Prophètes, expliqua Usze, dans leur propre Sanctuaire.
-Allez-y, répondis-je, je vous rattraperai.
Ils acquiescèrent et partirent en direction des quartiers des Prophètes.
Je retournai vers Vasla et lui fis une bise. Elle allait me demander ce qu'il se passait, mais je l'interrompis.
-Je t'expliquerai plus tard, insistai-je, je reviens, je vais me renseigner aux Prophètes.
-Fait attention, répondit-elle, j'ai un mauvais pressentiment.
Je lui fis un signe de tête, puis repartis en direction de mes frères, quand je fut retenu par l'épaule, retourné et embrassé… Sacrée Vasla.
-Je t'aime, conclus-je.
Elle me répondit en faisant un signe de tête.

Je courus donc vers mes camarades, à travers la ville. je décidai de prendre un raccourci, à travers une ruelle.
J'en profitais pour pouvoir améliorer mes réflexes. J'esquivais assez bien les divers objets et personnes sur mon passage. En sortant de la ruelle, je vis Usze Rtas qui m'attendaient appuyés contre un bâtiment. Je leurs fit signe en levant mon bras gauche. Mais comme ce bras était bionique, (donc je ne sentais rien) je ne m'étais pas rendu compte d'avoir frappé un Kig-Yar qui retomba, inconscient.
Après s'être regroupé, nous avions repris la route.

Rtas marchait assez loin devant. Mais en faite…
-Où est N'tho ? demandai-je à Usze.
Le visage sombre de Usze s'était agravé.
-Disparu, en pleine nuit, répondit-il sèchement, j'avais le sommeil trop lourd pour avoir entendu quoi que ce soit.
-Les choses commencent à s'aggraver, chuchotai-je.
-Restons vigilant, ajouta Usze, cela ne veut pas forcément dire que N'tho a été enlevé, il est bizarre depuis quelques jours.
Un frisson me parcouru le dos, en pensant le pire.

[…]

Une fois arrivé, je m'attendais à voir pour la première fois la Garde d'Honneur composé de Sangheilis, mais ce ne fut le cas.
À travers ce long couloir, la Garde était en train de changer.
Les Sangheilis donnaient leur armures scintillantes aux Jiralhanae, dont ces derniers les prenaient férocement. Les Prophètes étaient là pour assister au spectacle.
Nous nous dirigeâmes choqués vers eux, qui nous accueillirent les bras grands ouverts.

Les Prophètes nous firent signe de venir dans le Sanctuaire de Hiérarques, leur quartiers privés.
-Vous la fermez et c'est moi qui parle, déclara Rtas à voix basse.
J'étais d'accord, les Prophètes trouveraient cela illogique que ce soit des simples guerriers qui soient le porte parole d'un Ultra… Cela m'importait peu. L'incompréhension qui résonnait dans ma tête s'arrêterait bientôt. Deplus, comme j'étais mal vu par les Prophètes, chaque mot que j'aurais pu annoncer m'aurait été fatal.

Une fois la majestueuse et haute porte ouverte je pus apercevoir pour la première fois le magnifique Sanctuaire. La salle était ronde, le sol écaillé de vert avec des lignes courbées pourpre qui séparaient le tout en forme de gouttes. Il y avait un petit cylindre lumineux dont la largeur était plus élevée que la hauteur. Trois sortes d'ailerons géométriques entouraient ce cylindre en tiers. Pour finir, le plafond se courbait et descendait en rejoignant le centre de la pièce.

Le Prophète de la Pitié me regardait, avec ses gros yeux lassés, il me mettait mal à l'aise. Vérité, lui, regardait à travers la glace et il pouvait apercevoir Halo, qui flottait dans l'infini. On aurait dit qu'il était en train de fantasmer devant ce dernier … Nous nous approchâmes d'eux, puis Vérité se retourna en sortant de ses pensées.
Rtas ouvrit la parole.
Il demanda ainsi pourquoi un tel changement, il insista pour montrer son inquiétude, Vérité répondit en expliquant clairement que les derniers événements avaient bien démontrés que les Sangheilis ne pouvait plus garantir leur sécurité.
Rtas baissa la tête, et conclut qu'il fera passer cette décision au Conseil.

Il était tant de sortir, la rage au ventre et la tête basse. Je pus apercevoir Thel qui entra, étonné par ce qui l'entourait. Rtas le salua en faisant un signe de tête assez distinct. Comme une mise en garde. Dès que l'Arbiter passa à mes côtés, je lui chuchotai «Méfie-toi»
Rtas était devant, Usze à mes côtés. Nous marchions vers la grande où nous étions rentrés mais c'est alors, qu'un Garde Jiralhanae nous bloqua la sortie.
-Taham et Volamee ? demanda-t-il d'une voix roque, quelqu'un veut vous voir. Passez par la porte sur votre gauche en sortant du Sanctuaire.
Le Jiralhanae s'en alla avant que je puisse lui répondre quoi que ce soit.
Une fois sorti du Sanctuaire, je pus apercevoir la petite porte sur la gauche. Cela ressemblait plus à un placard qu'à une porte.
-Eh bien, adieu Rtas, déclarai-je, en espérant te revoir dans une meilleure situation…
-De même, Volamee, répondit-il, ainsi qu'à vous Taham.
Usze le remercia avec un signe de respect.

Il était temps de voir notre hôte, j'ouvris cette petite porte, il faisait noir. Je ne pus qu'apercevoir les simples lumières d'une armure d'un Sangheili.
-Ferme, ordonna une voix familière.
Je m'exécutai, laissant le temps à Usze d'entrer.
La lumière s'activa, et je pus reconnaître notre hôte. N'tho.
-Où étais-tu passé ? demanda souciant Usze.
-N'ayez crainte, répondit-il, j'ai trouvé la solution à tous nos problèmes.
Il posa une main sur mon épaule, puis l'autre sur celle Usze. Nos yeux étaient fixés dans les siens.
*Je sentis soudain une pression sur l'artère située dans mon cou qui amenait l'oxygène à mon cerveau. Cette brève pression empêcha l'oxygène d'alimenter mon cerveau pendant un court instant. Je voyais flou, je perdis le contrôle de mes jambes et je tombai à terre. La netteté diminuait, je ne pus qu'apercevoir Usze tomber à terre puis m'évanouir.

[…]

Le rêve, où je voyais les cadavres de Sangheilis partout avait refait surface. Mais le message était différent cette fois-ci.
«TRAHISON».
Je n'eus le temps de comprendre le sens du message que je fut brutalement réveillé par de l'eau froide.
Il faisait sombre, quand mes yeux reprirent une vue assez nette de l'endroit où je me trouvais, je pus apercevoir qu'une petite lumière bleue qui éclairait un Jiralhanae qui tenait une sorte de saut dans ses mains.

Je ne voyais pas les limites de la salle, il n'y avait qu'une mer d'ombres. Comme dans la fameuse Salle de Conférence du Truth and Reconciliation, qui n'existe plus…
Ce que je savais, c'est que j'étais attaché par les poignets au plafond celle-ci et que mes pieds ne touchait pas le sol. Mais comme le Jiralhanae était légèrement plus grand que moi, je pus donc penser que mes pieds n'était qu'à quelques centimètre du sol.
Le Jiralhanae se rapprocha de moi jusqu'à ce que je puisse sentir son affreuse haleine de macaque.
-Bien dormi ? ricana-t-il.
-Bonne haleine ? grimaçai-je en retour
Ce miséreux grogna puis recula et me lançant le récipient vide en direction de ma tête, je voulus esquiver le coup et répliquer avec un crochet direct du gauche. Mais aucun de mes gestes ne purent se reproduire.
Le récipient me frappa en plein visage. Je m'étais retenu d'exprimer ma douleur, cela renforcerait la volonté du Jiralhanae.
-Aïe, dis-je calmement.
Le Jiralhanae ricana une nouvelle fois.
-Où suis-je ? grognai-je.
-Ici c'est moi qui pose les questions, répondit-il en craquant ses doigts.
Je reçu un coup, puis un autre, encore et encore, il voulait que je crie. Mais à la place, il n'entendit que des injures, jusqu'à ce que je n'avais plus que mon sang à lui cracher. Puis ce dernier s'arrêta, et respira légèrement rapidement, comparé à moi, ce n'était rien.

-Déjà fatigué ? demandai-je en essayant de sourire
-On va pouvoir commencer, déclara-t-il faisant signe à quelqu'un de venir.
-Ah parce que vous battez avant de poser les questions ? demandai-je en forçant le ton d'étonnement.
-On ne peut rien te cacher, dit une voix trop familière à mon goût.
Je vis un Sangheili sortir de l'ombre, et cet espion, ce traître, que j'avais failli oublier, C'était…
-N'tho…grognai-je à en entendre mes dents craquer.
-Il fallait arrêter cette plaisanterie Drak… dit-il en se rapprochant de moi.
J'essayais de ricaner, mais cela me faisait plutôt tousser.
-Vraiment aveugle, répondis-je, malgré tout ce qui passe à l'instant, tu ne te rends même pas compte… Quand les Prophètes se débarrasserons de nous, et de toi, tu ne comprendras même pas ce qu'il t'arrivera…
Je regardais le sol, en voyant les gouttelettes de mon sang tomber.
-Tout ça tu me l'as déjà dit, soupira-t-il, et tu l'as aussi dit à Vasla…
Je releva brusquement la tête, mais je ne pus émettre de simples bégaiements.
-Tiens ? amorça-il avec un ton "étonné", tu n'as plus assez de salive pour finir ?
Je lui crashai mon sang au visage.
-Non, mais encore assez de sang pour lutter.
N'tho recula et s'essuya le visage, le Jiralhanae ricanait toujours. N'tho lui jeta un regard et il cessa immédiatement.
-Bon on va abréger, dit rapidement N'tho, dit moi où est Vasla.
-Je la protégerais des griffes des Prophètes ainsi que des tiennes, répondis-je directement, jusqu'à ma mort.
N'tho recula et replongea dans la mer d'ombre.
-Mauvaise réponse, conclut-il.
J'entendis une sorte d'ouverture, donc il y avait une sortie. Puis quand j'entendis la fermeture, le Jiralhanae se rapprocha de moi.
-Il est allé voir ton pote, grogna-il, et maintenant Hérétique, tu vas mourir.
-C'est ce qu'on va voir, répondis-je.

Il me donna un coup, je partis en arrière tel un projectile, mais mes mains solidement ligotée à quelque chose me fis un effet de balançoire.
Puis je sentis un mur derrière moi. Une fois atteint, je pliai mes genoux et me poussai en utilisant la force dans mes jambes pour me propulser vers lui et lui renvoyer un coup de genou dans sa sale gueule.
Le Jiralhanae tomba à terre, assommé. Mais vu que ces macaques avait la peau et les os si solide, ainsi que son poids qui devait peser une belle demi-tonne, mon genou s'était déboité. La douleur était plus dur à retenir.
Le pire c'est qu'il avait fait tomber l'espèce de lampe qui éclairait un peu la salle, maintenant, il faisait un noir inquiétant.

J'essayais de savoir sur quoi mes mains étaient ligotés, je tâtai donc la corde, je me tirai jusqu'à sentir un objet ressemblant à un tuyau. Je vérifiais si il y avait de l'espace en dessus et je déduis qu'il y en avait un bel espace.
Me restant peut de temps, j'utilisai la méthode que Vasla m'avait enseignée, je me balançai, d'avant en arrière, jusqu'à réussir à tomber à cheval sur le tuyau. Je rampa donc jusqu'à la corde, et la rompis avec mes dents.

Une fois sur mes jambes, mon genou droit n'avait pas la force de me tenir et je tomba sur le côté. Je me le reboitai d'un coup ferme et la douleur se tripla, puis se soulagea. Je n'avais toujours pas hurler pour éviter de me faire repérer.
Il fallait que je sorte, sauver Usze et Vasla. Mais il faisait si noir, Je tâtonnai la salle en boitant à la recherche d'un interrupteur, rien. Je retourna donc sur mes pas et réussi à trouver le Jiralhanae. Je fouilla son corps et je trouva un lampe torche.
Une fois allumée, je pus mieux visionner l'endroit ou je me trouvais. Il s'agissait d'une tuyauterie ou était entreposer tout les conduis d'aération de rechange de Grande Bonté. Je ne savais même pas ou cela était situé.
Je sortis de mes pensées en entendant le Jiralhanae qui était en train de se réveiller. Il s'était levé et était en train de se demander ce qu'il s'était passé. Je ne lui laissa le temps de méditer la dessus que je lui sauta dans le dos. Je passai mes bras sous ses aisselles et essayai de lui briser la nuque.
Ce salaud remuait partout, il se jetait sur les mur, les tuyaux… Jusqu'à ce qu'il réussisse à me dégager et m'envoyer contre un mur. Puis il me fonça dessus.
J'éteignis la lampe et sauta sur le côté.
-Montre toi lâche ! Cria-t-il.
Je faisais la sourde oreille, il ne fallait faire aucun bruit.
Puis il commença à renifler, et j'entendais ses pas se rapprocher de plus en plus de moi.
Et soudainement, je sentis qu'il couru vers ma direction, j'entendis un bruit de tuyau, une masse s'effondrer, puis plus rien.
Après quelques secondes de calme, j'alluma à nouveau la torche pour découvrir le Jiralhanae à terre. Il avait trébuché sur un tuyau et s'était brisé la nuque.

Il était temps de sortir, et d'aller sauver Usze ainsi que Vasla.

J'ouvris délicatement la porte, il faisait toujours aussi noir.
Puis subitement, les lumières s'allumèrent. Le bleu classique qui éclairait les murs violets.
J'entre-fermai rapidement et délicatement la porte vers moi, en laissant juste assez de place pour que mon oeil puisse avoir un assez bon champ de vision.

Le couloir était long, des portes étaient placées un peu partout et la fin du couloir se terminait par deux nouvelles directions.
Puis une porte s'ouvrit, c'était ce traître de N'tho. Mais il semblait désorienté et confus. Peut-être avait-il enfin des doutes ? Depuis que je le lui avais dis sur Halo, et qu'il faisait semblant de me croire… C'était le moment.
Mais peut-être qu'il avait été victime d'un "lavage de cerveau" pendant qu'il était absent ? Ou bien il était un espion comme tant d'autres qui observait chaque groupes de Covenant pour assurer qu'il n'y avait pas d'accrocs pour les Prophètes ? Il me devait des réponses.

Une fois qu'il passa dans un couloir, les lumières s'éteignirent à nouveau. Je ne pouvais que le laisser partir, il m'aurait poser problème en route, même inconscient, le traîner dans les rues aurait porter attention à certaines personnes.
J'allumai ma torche, et me dirigea par la porte où N'tho était sorti.
Je penchai ma tête contre cette dernière et écoutai.
Rien.
Ces portes étaient-elle isolantes ? Aucun bruit ne passerais dans ce cas…
Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir…
Je reculai jusqu'au mur derrière moi, et bondis sur mes jambes pour flanquer la porte.
La force fit tomber la porte en avant. En étant dessus, j'avais l'impression d'être sur une grosse pédale qui s'enfonçait facilement sur le plancher. Je ne pus entendre qu'un grognement d'étonnement. Puis un choc qui ralentit mon rabattement, et ma course se finit sur le poids un corps.
Je sautai de la porte et l'éclairai avec ma lampe. Je ne vis qu'un bras de Jiralhanae en dessous. Le choc avait dû l'assommer.
-Qui est-ce ? dit une voix lassée.
J'éclairai en direction de la voix, s'était Usze, il était accroché par les jambes et avait du coup la tête en bas. Je pus remarquer qu'il était très pâle, un pâle qui était claire au jambes, puis devenait foncé en se rapprochant de la tête. C'est alors que je vis qu'il avait une profonde entaille sanglante au niveau de son cou. Une sinistre grande flaque de sang violet était sur le sol.
Une technique de torture vraiment ignoble et simple. Son temps de vie s'écoulait sur le sol.
Vu qu'il était encore accroché, connaissant les Jiralhanaes, si Usze avait craqué et répondu, ils l'auraient remis alors à l'"endroit" pour qu'il puisse restez vivant un court instant et lui laisser le temps de ravoir un peu de "jus" pour pouvoir s'en nourrir…
Je chassai ces pensées.
-Tiens bon Usze, répondis-je, c'est Drak.
-C'est bon te voir en un seul morceau, déglutit-il.
-Moi aussi, répondis-je, mais il faudrait mieux que je te décroche à moins que tu veuilles continuer à être un robinet…
Il acquiesça avec un rire fatigué.
Une fois décroché, il put appuyer sur son entaille pour limiter le sang qui en coulait. Je lui passai son bras autour de mon cou pour qu'il puisse s'appuyer.
Nous sortions de cette salle cauchemardesque.

Dans le couloir, toujours aussi noir, j'éclairais les environs pour trouver le moindre petit signe d'infirmerie. Je décidai de continuer en entrant dans d'autres couloirs qui partait de gauche, puis à droite… Un vrai labyrinthe.
Deplus, Usze étant plus grand que moi, j'avais les genoux tendus pour pouvoir le tenir et qu'il évite de tomber, trop d'efforts lui serait fatal.
C'est alors que je me souvins que j'avais un bras bionique, le gauche. Mais je n'allais pas encore compliquer la tâche et échanger Usze de côté alors que je m'en sortais très bien.
C'était inconfortable et fatiguant pour mon bras droit, mais cela m'importait. Je voulais le sauver.
Heureusement, je fus vite récompensé par un panneau lumineux qui indiquait une infirmerie.
Nous nous précipitâmes vers elle et je la défonçai avec mon pied.

Une lumière blanche m'aveugla un instant, puis ma vue s'y habitua.
Je regardais les alentours, tout était blanc. Cela me brulait les yeux d'être passé du noir au blanc. Dix lits médicaux étaient soigneusement arrangés sur la gauche et sur la droite, des dizaines d'armoires contenantes de produits médicaux et de bandages.
Je n'avais pas encore remarqué qu'un Unggoy en blanc nous regardait bizarrement et avec étonnement. Il tremblait.
-Tu es le médecin en chef ? demandai-je pressé.
-Euh… Oui, répondit-il avec une petite voix.
-Et bien tu ne vois pas qu'on est blessé ? répondis-je avec nervosité, soigne d'abord ce Spec Ops, il a perdu beaucoup de sang.
-Oui monsieur, dit-il en indiquant de poser Usze sur un lit, autre chose ?
-Donne moi des bandages et ça ira.

Pendant que je me baignais dans les bandages, je pus me rendre compte que j'avais quelques côtes cassées ainsi que certains os fêlés.
Le Médecin en chef avait injecté à Usze un produit qui accélérait la reconstitution des globules. Deplus il était en train de faire des points de suture sur sa profonde entaille. Cela me soulagea de savoir qu'il s'en sortira.
J'espérais juste que le Unggoy n'était pas au courant de notre situation, j'allais prendre le risque de lui demander s'il avait remarquer certains Jiralhanaes manigancer certaines choses dans les barrages, quand il pris la parole avant moi.
-Que vous être arriver en faite ? demanda-t-il en plantant l'aiguille dans la peau de Usze.
J'improvisa.
-Un tuyau non-ébavuré nous est tombé des bras, Usze 'Taham le portait sur l'épaule quand il a glissé, d'où l'entaille sur le cou. Et le tuyau ma roulé dessus.
Je serrais les dents tellement que cela me paru insensé.
-Pourtant, tâche appartenir à nous, Unggoys, déclara-il.
-Certes, répondis-je rassuré qu'il me cru, mais il était trop lourd pour eux alors nous leurs avions donné un coup de main.
Il acquiesça, et m'informa qu'il en avait terminé avec Usze.

Usze avait reprit des couleurs, et semblait plus en forme. Il me fit un signe comme quoi il pouvait se déplacer.
-Merci en tout cas, déclarai-je au Unggoy en me relevant, saurais-tu où se trouve l'armurerie la plus plus proche ?
-Sortir du secteur, sur la gauche, cinquième porte à droite, répondit-il, sortir du bâtiment et être en face de vous.
-Encore merci, affirma Usze.

En sortant de l'infirmerie, je voyais mon sang ainsi que celui de Usze qui se mêlaient parfaitement au sol violet.
-Ne t'inquiète pas, dit Usze, ils ne sauront pas où sommes allés après être passé à cette infirmerie.
-Peut-être…mais le Unggoy ? Ils vont le questionner.
Usze soupira, fit demi-tour et demanda au Unggoy qu'il fallait nettoyer le sol rapidement, en disant qu'un haut-gradé passerait inspecter les lieux et juger sur la propreté.
Le Unggoy se mit rapidement au travail.

[…]

Arrivé dans l'armurerie, nous passâmes dans le compartiment "Sangheili".
Étrangement, les mur n'était pas comme le classique violet Covenant, il était d'un gris brillant, comme plastifié. Le sol en caoutchouc de la même couleur reposait confortablement nos pieds.
Un comptoir en forme de couronne géométrique d'une hauteur de un mètre était sur la droite, avec un Sangheili Minor qui était assis confortablement dedans en train de regarder certaines données sur les hologrammes de son ordinateur. Il ne nous avait même pas prêter attention.
Il y avait des combinaisons, des casques pour tout les rang ainsi que diverses armures pour les parties du corps. Il y avait tout pour n'importe quel type de mission. Déminage, assaut, infiltration, largage, et cetera…
Le tout était accroché sur le mur en face de nous.
Il y avait également aussi des armes, accrochées par contre derrière le comptoir du Minor. Needlers, Fusil à Plasma, Pistolet à Plasma, Épées à énergie, Carabine, Sniper à Plasma, Barreau à combustible, …
Tout semblait être le paradis de n'importe quel fou de la gâchette.
Mais dans un armurerie pour Sangheilis, on ne pouvait pas se servir comme dans l'armurerie d'un Unggoy. Il fallait montrer son papier confirmant son grade et un autre pour quel motif voulait-on avoir l'équipement désiré.

Je me rapprocha du Minor, je n'avais ni papier confirmant mon grade ainsi que l'autorisation et le motif pour avoir des armes.
-Oui ?… demanda le Minor avec ses yeux rivés sur des hologrammes.
-Il nous faudrait votre permission pour prendre du matériel dans vos locaux, dis-je posant mes poings sur le comptoir.
-Papiers s'il vous plaît.
-On a l'air d'avoir des papiers ? insista Usze en haussant les épaules.
Le Sangheili Minor nous regarda.
-Effectivement… Mais puis-je savoir la nature de la cause ?
-Disons que c'est pour une vengeance, affirmai-je.
Ses yeux nous analysait.
-Je vois, vous voudriez venger vos frères après revenus sans eux.
Usze et moi échangions un regard discret du coin de l'oeil. Ce Sangheili avait l'air de croire que nous étions revenu d'une bataille et ayant survécu, nous voulions nous venger. Deplus, il semblait qu'il avait vécu une situation semblable.
-C'est exact, confirma Usze.
-Vous pouvez vous servir, conclut le Minor en souriant.

Je décrocha une des cinquante combinaisons accrochés au mur. Elle était d'un noir scintillant, sûrement un nouveau prototype. Mais comme ça, on ne voyait pas mes bandages et cela limitait les chances de me reconnaître.
Puis je fus attiré par une nouvelle génération de casque.
Il était rond, deux yeux d'un orange opaque montraient un regard unique. Ce casque cachait également tout l'ensemble de ma tête.
C'était parfait.
Les morceaux d'armure pourpre foncé, situés en dessous du casque étaient légèrement différents que nos armures habituelle. Les épaulettes ainsi que certaines parties étaient également modifiées.
Je pouvais distinguer un emblème familier et plus beau que l'ancien sur l'épaulette gauche.
«Spec Ops»

Après avoir enfiler la combinaison, elle n'épousait pas parfaitement mon corps ainsi que mon bras bionique, qui est légèrement plus mince qu'un bras normal, (car il semblait n'y avoir que des "os" et donc pas de chair) mais il conservait les caractéristiques normales d'un bras de Sangheili. Sans oublier sa force multiplié par trois.
Deplus les bandages me faisaient de drôles de démangeaisons dans cette combinaison.
Je plaçai les morceaux d'armure sur mon corps, ils étaient assez lourd.
Je ne pouvais malheureusement pas mettre l'épaulette gauche avec l'emblème, ainsi que l'avant bras. Tant pis…
Je mis mon casque, je voyais tout orange que je vis le mot "Activer".

-"Activer" ? pensai-je.
Soudain un «bip» sonore retenti dans les haut-parleurs du casque. Et tout à coup, la combinaison se resserra, et épousa parfaitement mon corps, les démangeaisons avaient également disparues.
Cette armure faisait partie de mon corps à présent, elle s'habituait à chaque changement, que le muscle gonfle ou qu'il se plie, elle s'y habituait comme si c'était une seconde peau. L'armure devena instantanément aussi légère que l'air. Et puis soudain, je ressentis une piqûre au niveau de la fesse droite.
En observant la partie du bras gauche, la combinaison augmenta lentement d'épaisseur, mon bras gauche se "reconstituait". Il avait repris ses formes d'origine. Les muscles semblaient même présents ! On aurait dit qu'elle faisait repousser mon bras, mais en faite, le tissu avait recouvert les "os" du bras bionique. Je sentis une force supplémentaire s'additionner.
C'était merveilleux, elle avait prévélé un échantillon d'ADN, en sachant qu'il y avait une anomalie dans mon corps, et corrigea cette erreur.
Tout content, et que j’avais de nouveau de la “chair” sur le bras gauche, je puis placer le reste de l'armure sur ce dernier. L'emblème Spec Ops s'alluma.
J'entendis «Armure complétée». Ma vision orange disparut, et je voyais normalement. Je crus un instant que les verres s'étaient levés, mais ce n'était pas le cas.
Un arc se placa en haut de mon champ de vision, ainsi qu'un radar, l'option camouflage sur la gauche.
C'était terminé.
Je saisis une Épée à énergie que je rangea aussitôt sur ma jambe gauche, ainsi que deux Needlers.

J'étais prêt, je jetai un coup d'oeil à Usze, il était aussi étonné que moi en regardant mon armure.
-Mouais… Mais y’a trop de bordel pour moi la dedans, dit-il en saisissant un Harnais de combat classique, je préfère la vieille école.
Il arrêta ses mouvements, et observa un drôle de casque.
-Par contre, continua-t-il, ça, ça me branche.
Le casque semblait avoir deux défenses sur les côtés, quand Usze le mit et me regarda, j'eus un frisson qui me parcouru tout le corps.
Il saisit aussitôt une épée ainsi que deux fusils à plasma.

Prêt, armé et anonyme, nous pouvions aller prévenir Vasla de ce qui était arrivé, et aussi pour éviter qu'il lui arrive malheur.

Chapitre XII, Grande Bonté, Novembre 2552.
Appartements de Drak 'Volamee.

Vasla ne savait pas ce qui l'attendait, était-elle toujours dans mon appartement ? Je ne savais pas vraiment combien de temps j'étais resté inconscient.

J'ouvris brusquement la porte.
-Vasla ! hurlai-je.
-Oui ? dit une voix dans une autre pièce.
-Mais qu'est-ce que tu fous encore ici ? Il faut partir !
-Quoi ?! J'entends rien !
J'entendais de l'eau couler… Une douche ?
-Garde la porte, déclarai-je à Usze.
Il acquiesça avec un signe de tête rapide.
Je fonçai vers la salle de bain, puis toquai.
-Magne ! dis-je en essayant d'ouvrir la porte, impatienté.
L'eau s'arrêta de couler.
-Mais tu peux m'expliquer ? dit-elle agacée.
-Après, habille-toi, vite ! répondis-je nerveusement en croisant les bras.

Après sept minutes interminables…
-Bon tu as fini ? insistai-je.
-Non.
Je soupirai longuement, en essayant de me détendre.
-Wort… dis-je en prenant de l'élan, Tu es habillée maintenant ?
-Oui, répondit-elle, mais je dois encore…
Déterminé, énervé et impatient, je décidai de flanquer la porte, et je vis Vasla vers un miroir qui sursauta en poussant un cri aiguë, en me regardant à travers le miroir.
-Ça va pas ?! cria-t-elle en posant fortement un objet qui m'était inconnu*. Elle sortit de la salle pour venir vers moi, ses pieds tapait fortement la porte à terre. Elle semblait étonnée par ma nouvelle armure, mais cela fut de courte durée.
Nous allions tous les deux nous commencer une querelle, quand je la vis regarder au dessus de moi, et mettre sa main sur ses mandibules, son visage était dévisagé par la peur.
-Quoi ? demandai-je.
Je me retournai, et ne vis qu'une armure avec des vers qui voyageait à l'intérieur. Écoeuré, je levai la tête pour remarquer que c'était un Lekgolo. Il devait faire dans les quatre mètres, sa tête frôlait le plafond. Mais il ne possédait pas de canon sur le bras droit.
-Salut…dis-je en souriant jaune**.

Il me saisit par le bras gauche, je sentis les câbles de mon bras se durcir pour tenir à l'épaule.
-Hérétiques… Suivez-nous, dit-il d'une voix striée.
Il saisit également Valsa qui n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens en ordonnant de la lâcher.
Soudain, une ombre surgit.
-Toucher pas maître et future maîtresse ! hurla Coqp qui sauta sur la jambe de "mon" Lekgolo.
Ce dernier secoua sa jambe, mais Coqp s'y tenait comme à ma vie. Malheureusement, le Lekgolo l'assomma en cognant sa jambe contre un mur, des craquements d'os suivirent.
-Coqp ! Non ! hurlai-je.
Le cri de Vasla suivit.
Le corps sans vie de Coqp tomba à terre, le Lekgolo donna un coup dans le cadavre et il traversa la vitre pour tomber en ville.
La culpabilité m'envahit, si je n'étais pas ici, si je n'avais pas ouvert mes opinions, il se serait pas mort.
Mais qu'est-ce que je racontais ? Pourquoi avais-je été envoyé ici ? Sauver les Sangheilis, non, sauver les Covenants d'une folie dévastatrice des Prophètes ! Noga serait déçu de moi si je laissais tomber. Sans sacrifice, aucune victoire. J'espérais que ce n'était pas un avant goût.
Nous sortîmes de l'appartement, le Lekgolo ne prêtait pas attention aux diverses meubles et affaires de ce lieu. Cela m'était égal.
Je vis Usze, les bras croisé et à nouveau suspendu à l'envers, par sa jambe que le frère du Lekgolo tenait.
-C'était peine perdue de les affronter, déclara-il en haussant les épaules, deplus ces histoires commence à me monter à la tête…
Je le regarda sinistrement.
-Où est Coqp ? continua-t-il en chassant du regard les lieux.
Je secouai la tête, puis la baissai.
Il baissa également la tête, en s'excusant.
-Je suis désolée pour Coqp Drak, mais tu ne pas toujours pas expliquer, me demanda Vasla.
N'tho se montra en sortant de sa cachette derrière le Lekgolo où était prisonnier Usze.
-Merci de vous être réunis, annonça le traître, bâillonnez-les. Nous allons… (il eu une courte hésitation) nous allons les emmener aux Prophètes.
Vasla avait le visage qui se remplit de haine.
-Toi… grogna-t-elle à en me donner des frissons.
-Voici ton explication, dis-je avant de me faire arracher mon casque ainsi que mes armes et recevoir un chiffon dans les mâchoires. Les armes et mon casque furent déposés dans un sac que N'tho décida de porter. Les armes de Usze étaient également dedans. Je me demandai pourquoi il décida d'emporter nos armes.

[…]

Arrivé devant les Prophètes, la nouvelle garde d'"Honneur" Jiralhanae, nous regardaient. Et murmuraient entre eux.
Vous croyez que j'en quelque chose à foutre de ce que vous pensez… pensai-je.
Débâillonnés, et déposés. Ou plutôt jetés, nous étions à genou dans le couloir quand nous étions venus avec Rtas, le couloir avant la Salle des Hiérarques.
N'tho laissa tomber le sac d'armes juste à ses pieds, prêt de nous.
-Voici les… (il s'arrêta pour chercher le bon mot) désobéissants, déclara N'tho aux Prophètes en baissant la tête.
-Bon travail 'Sraom, déclara Vérité, tuez les tous à présent.
Les Jiralhanaes avancèrent en mettant en joue leurs armes. Ils étaient tout proche. Je me rapprocha de Vasla. Usze était également près de nous.
N'tho allait se dégager des lieux, quand le Prophète de la Vérité leva la main.
-Vous aussi vous restez, insista-t-il.
N'tho reçu un coup de lance en pleine figure pour se faire comprendre.
-Mais je ne suis pas un hérétique ! cria N'tho.
-Nous le savons bien, répondit Pitié, les Sangheilis ne sont plus dignes de servir l'Alliance, les Jiralhanaes, eux, sont tout à fait compétent.
Plusieurs ricanements se firent entendre.
N'tho se rapprocha de nous, je serrai fortement Vasla dans mes bras et Usze commençait à grogner au fur et à mesure que les Jiralhanaes se rapprochaient. Je regardais N'tho avec haine.
-Drak, déclara N'tho, je suis…
-Tais-toi, interrompis-je, tu nous as condamné.
-Puisque je ne peux pas demander ton pardon, je vais payer ma dettes
Le seul Jiralhanae armé d'un Sabre-Grenade fit un grognement pour dire aux autres de s'écarter. Les Prophètes pénétrèrent dans la Salle des Hiérarques pour passer à autre chose: La suite de leur plan.
La porte s'ouvrit, puis une fois les Prophètes passés, se referma dans un claquement sourd.
Les Jiralhanaes ricanèrent à nouveau.

Ceux armés de lances s'écartèrent sur les côtés, laissant le champ libre à, logiquement leur chef, le Jiralhanae armé du Sabre-Grenade.
-Adieu, Sangheilis.
Il tira une grenade, celle-ci fonça sur Vasla et moi, ainsi que Usze à mes côtés.
Je ne pouvais croire que tout serait fini, ici, sur ce foutu couloir.
Cette foutue grenade semblait lente, le halo de flamme qui l'entourait semblait à la fois beau et dévastateur.
Cette vue fut troublée par un corps qui se jeta devant nous, absorbant l'explosion, et retomba sur le sol, agonisant.
N'tho.
C'était le départ, N'tho avait payé sa dette, nous devions lui rendre hommage.
Le Capitaine Jiralhanae s'esclaffa de rire, il ferma les yeux en riant. Grossière erreur.
-Le sac, chuchotai-je à Usze.
Nous fonçâmes tout deux vers le sac, je saisis mes deux Needlers et mitraillai le Capitaine.
Il ouvra juste à temps les yeux pour voir sa mort. Une explosion rose suivit ainsi que du sang bordeaux.
Les autres Jiralhanaes restèrent bouche-bées, ne savant quoi faire.
Vasla saisit les deux Épées dans le sac, Usze prit ses deux Fusils à Plasma.
Nous nous mîmes côte à côte, Usze à gauche, Vasla au milieu, et moi à droite.
-Ç'est ainsi qu'est le commencement de la fin, déclarai-je.

Chapitre XIII, Grande Bonté, couloir d'entrée de la Salle des Hiérarques, Octobre 2552.
(Excusez-moi, il y a eu confusion des mois dans le chapitre précédent. Nous sommes toujours en Novembre. (Plus précisément, le 3 Novembre)

Musique du passage: https://www.youtube.com/watch?v=SyqvkwBmyjo

Les Jiralhanaes chargèrent, lances en avant.
J'ouvris d'abord le feu, Usze fit de même une demi-seconde après. Pas besoin de viser, les Jiralhanaes étaient très proche l'un de l'autre. Il ne fallait que balayer la zone, comme si on passait le carsher.
Les cristaux pénétrèrent la dure et épaisse peau des macaques. L'un d'eux se la prit en beau milieu du front, il n'eut juste le temps de lâcher une larme de sang pourpre qu'une demi-seconde après, l'aiguille lui arracha une partie de son solide crâne.
D'autres s'en prirent plusieurs dans l'abdomen, ils furent littéralement sciés en deux. Certains retirèrent rapidement la seule aiguille qu'ils avaient reçus, mais cette dernière explosa dans leur prise en leur arrachant leur doigts.
Les faisceaux de plasma arrivèrent juste après, comme pour achever ceux encore debout. Leur chairs étant déjà ouvertes pas les explosions de cristaux, ne purent tenir plus longtemps les impacts de plasma qui s'étaient logés au même endroit.
Certains Jiralhanaes perdirent leur tripes.

Il ne resta que trois Jiralhanaes dispersés sur les treize qui nous avaient foncés dessus, leur compagnons ayant servis de bouclier.
Nos armes étaient déchargées ou surchauffés, voir même les deux. Et ces stupides macaques qui n'étaient qu'à peine cinq mètres et réclamaient notre sang.
Soudain, Je vis une Épée à énergie passer au dessus de ma tête, en tournoyant dans les airs gracieusement. Elle finis sa course dans le cou du Jiralhanae le plus proche. Puis telle une ombre, Vasla sauta sur le macaque qui s'était presque exorbité de voir son frère dans un tel état.
Elle planta sa deuxième épée à deux reprise dans l'abdomen de ce dernier, la première pour pénétrer l'épaisse chair, et la deuxième pour l'ouvrir.
Elle retira aussitôt l'épée du cou de l'autre Jiralhanae - encore debout mais qui essayait de respirer dans son propre sang qui s'écoulait dans son cou, en même temps que son autre épée logée dans l'abdomen du frère du macaque.
Puis elle se dirigea vers le dernier Jiralhanae, qui ne s'était pas encore rendu compte que ses amis s'étaient fait embroché. Il leva à peine sa lance que Vasla découpa l'extrémité de celle-ci, enfourcha sa deuxième épée libre dans l'abdomen du macaque, puis que l'autre épée rejoignit sa soeur. Elle retira ses épées par le côté en dégageant quelques fragments d'os au passage.

Tout s'était déroulé en quelques secondes, les corps sans vie étaient encore debout, et tombèrent une seconde après que les muscles lâchèrent. Vasla retourna simplement vers nous en se dandinant joyeusement. Un sourire satisfait sur son visage.
Nous étions resté bouche-bée devant cette courte, mais étonnante scène.
Vasla passa à côté de moi, et me regarda du coin de l'oeil.
-Et maintenant ? déclara-t-elle.
-Nous… Nous devons nous échapper d'ici, répondis-je en regardant N'tho, en sauvant le plus de Sangheilis ou alliés possible.
Je me dirigea vers N'tho, son armure était cabossée et brûlée au niveau de l'épaule, du sang et même la vision bref d'os intacts était visible. Son bouclier avait absorbé le gros du choc, mais l'explosion avait fait fondre certaine partie de l'alliage de l'armure.
Je me pencha et m'agenouilla à côté de lui, et y rapprocha ma tête de la sienne. J'entendis une léger sifflement lent et roque.
Il respirait, difficilement, mais il respirait. Même inconscient, une grande partie de moi me disait de l'achever, mais une petite partie me dit de le sauver.

Je me relevai, regardant Vasla et Usze droit dans les yeux.
-On l'emmène.
-Alors ça jamais ! déclara Usze et Valsa en même temps. Ils se regardèrent un bref instant, étonnés.
-Vous devriez… dit une voix striée.
Les deux Lekgolos qui s'étaient dégagés après nous avoir déposé, avaient l'air… différent. Comme si ils étaient en train de méditer sur ce que les Prophètes avaient décidés de faire. Ils n'avaient intervenu dans le combat. Ne sachant quoi faire, ils avaient préférés réfléchir au lieu d'agir rapidement et de prendre la mauvaise solution.
Nous les avions complètement oubliés.
Le deuxième Lekgolo avança d'un pas et pris la parole
-Les Prophètes vous excluent, vous Sangheilis. Nous ne sommes point d'accord avec cette décision. Mais nous ne sommes pas sûr quel camp choisir, question de loyauté…ou survie (il hésitait dans chaque mots qu'il prononçait à travers le grésillement des colonies de vers).
Nous préférons juste vous dire que celui qui vous a trahit, ne suivait que la volonté des Prophètes, comme des milliers d'autres Sangheilis. (Il eut un court silence, suivit de son "regard" vers N'tho) Il s'est sacrifié pour s'excuser, nous pensons que l'honneur y est présent.

Nous entendions soudainement des cris d'émeutes ainsi que des tirs, provenant de l'extérieur. Le tout émettait un son sourd.
Les Lekgolos partirent soudainement en dehors de l'édifice, en passant par la majestueuse porte, les cris s'intensifièrent un instant, la vue de dos de Gardes Jiralhanae frappant un Unggoy. C'était tout ce que j'avais pu voir, avant que la porte se referma dans un bourdonnement sourd.

Les Lekgolos étaient si mystérieux, ils avaient quelque chose d'important à nous dire, et ils le dirent. Normalement, ils ne ne profitent que de leur temps libre pour réciter des poèmes de guerres… Maintenant, ils devaient trouver leur avenir, dehors. Je pensais que nous devions faire la même chose.
-Bon, vous êtes d'accord d'offrir une seconde chance à N'tho ? conclus-je.
Il y eut cinq secondes d'hésitation qui paraissaient infinies. Vasla et Usze échangèrent un bref regard, puis regardèrent N'tho, allongé en train de mourir sur le sol. Puis finalement moi.
-Mouais, râla Usze.
-Mais c'est quoi le plan ? ajouta Vasla.
Je me hâtai vers un panneau de renseignements qui était situé sur un des somptueux murs violets avec base lumineuse qui se fermaient en arrondi en dessus de nos têtes.
J'en fouillai le contenu, cherchant l'issue possible du foutoir qui règnerait dans peu de temps.
Trop tard, les vaisseaux Jiralhanaes et les vaisseau Sangheilis ouvrirent le feu les uns sur les autres.
Le seul vaisseau restant, l'Incorruptible, était encore amarré à Grande Bonté, pour des raisons de réapprovisionnement.
J'espérais qu'ils tarderaient encore un peu, le vaisseau était bientôt prêt à partir. Il n'était pas si près de nous.
-Écoutez, annonçai-je à mes amis, nous allons fuir à bord de l'Incorruptible, nous ne devons pas traîner, il est prêt à partir. Essayons de ramener le plus d'alliés vivants dans ce vaisseau (Je fis un signe de tête montrant N'tho). Deplus la situation commence sérieusement à…
Une voix roque de Jiralhanae retentit dans les haut-parleurs de la salle.
-Le Démon est dans la Salle des Hiérarques ?! Tuez-le immédiatement !

Six Jiralhanaes qui étaient postés dehors ouvrèrent la porte qui menait au couloir, pour passer à la Salle des Hiérarques.
-Cachez-vous ! chuchotai-je.
Je saisis N'tho, par les jambes et le tira vers l'ombre la plus proche; derrière le panneau de renseignements.
Usze et Vasla se placèrent également dans l'ombre la plus proche, derrière un pilier, armes levées.
Les Jiralhanaes passèrent à côtés de nous en produisant des grognements graves, sans nous voir. Je reconnus celui qui m'avait dis que quelqu'un désirait me voir, il y avait quelques heures.
Les portes s'ouvrirent, puis je n'eus juste le temps de voir des balles toucher les macaques qui s'efforçaient d'entrer.
Puis la porte se referma dans un "tchak" inquiétant, les Jiralhanaes venaient d'entrer en enfer.
Mais si nous voulions ne pas y entrer aussi, il fallait mieux partir.
-On y va, déclarai-je, la situation va vite devenir de plus en plus critique.
Je sortis de l'ombre, saisis mon casque dans le sac, et bidouillai un brancard improvisé grâce à ce dernier, pour porter N'tho.
Usze plaça ses Fusils à Plasma sur ses hanches et vint m'aider à déplacer le brancard.
Je le remercia d'un signe de tête.

Vasla ouvra la majestueuse porte, et nous pûmes sortir de ce foutu couloir, pour y accéder au suivant, celui qui amenait à la sortie de l'édifice.
Je ne prêtais pas attention aux magnifiques plantes qui décoraient les murets du couloir, mais plutôt à quelques cadavres de Unggoys jonchaient ce couloir, était-ce eux qui faisaient les cris d'émeutes récemment entendus ?
Vasla restait devant, nous ouvrant la voie. Usze et moi avions de la peine à stabiliser le brancard improvisé, il se balançait beaucoup.

Musiques du passage:
(court) https://www.youtube.com/watch?v=gsgyJC0HmHc
(long) https://www.youtube.com/watch?v=CyMZycKzpNs&
amp;feature=related
Choisissez.

Une fois sortis de l'édifice, nous étions assez haut, des centaines de marche descendaient jusque dans les rues. Nous pouvions voir toute la ville.
Je pensais redécouvrir les bâtiments neutres et une rue fantôme, en espérant que les Sangheilis s'étaient repliés.
Ce ne fut le cas.
Nous restâmes, bloqués par la vision atroce qui paralysait nos yeux.
Vasla, qui était devant nous, laissa tomber ses deux épées qui se désactiva définitivement. Je vins à ses côtés en posant délicatement le brancard. J'entendis également un pas derrière moi.
En regardant de haut en bas, les fumées et flammes montaient sur le plafond de Grande Bonté. Les rues, les bâtiments, étaient ravagés par des tirs à plasma. Même certains détruit par des explosions. Les plantes et diverses autres végétation décorant la cité étaient sans vie, brûlées.
Et je baissai les yeux, lentement, remarquant le pire.
Des centaines et des centaines de cadavres de Sangheilis. Exactement la même vision que dans mon cauchemar.
Je n'arrivais plus à tenir sur mes jambes… La peur ? Non, autre chose.
J'entendis un hurlement féminin à ma gauche à vous glacer le sang, puis une forte entreinte qui me coupait la respiration. Non, elle était déjà coupée depuis un moment.
Des bégaiements de colère se sentaient derrière-moi.
Presque tout était brûlé. partout où je regardais, je voyais la destruction.
Des tirs lointains de firent entendre, je repris rapidement mes esprits.
Je me retournai vers Vasla, elle était en larme. Elle regardait l'horizon, le "nord" était totalement en flammes, c'était l'endroit où étaient ses élèves et voir… ses amis. Le quartier où était peuplé le plus de Sangheilis.
Je la secouai.
-Vasla. Valsa ! Reprend-toi ! il faut vite rejoindre l'Incorruptible tout en essayant d'en sauver le plus possible !
Aucune réaction.
Je me tournai vers Usze, il avait l'air de trembler de colère. Je en voyais pas sa tête, son casque la recouvrant. Mais vu comment sa tête tremblait, je détournai le regard.
Je me laissai tomber sur les marches. Le regard planter devant les fumées qui remplissaient le plafond petit à petit. Comme si un orage se préparait.
J'entendis Vasla répéter sans cesse "C'est arrivé… C'est arrivé…"
Je ne savais pas quoi faire pour nous réconforter.
-Drak…dit-une voix faible.
J'inclinai légèrement la tête derrière moi. N'tho avait reprit connaissance, sa tête tournée de mon côté.
-C'est de ma faute, me dit-il en émettant une respiration sifflante.
-Non, répondis-je en reniflant, c'est de la faute des Prophètes et des Jiralhanaes.
Il resta silencieux, et referma les yeux. Puis déclara une dernière phrase avant de sombrer dans le coma.
-Partons… la vengeance… bientôt.
Je me releva, si nous restions ici, nous les rejoindrions bientôt, et c'était inacceptable. Tant que nos ennemis n'auront pas payer de ce qu'ils nous avaient fait.
Je me redressa devant Vasla et Usze.
-Désolé, mais c'est pour votre bien.
Je les giflai violemment tout les deux.
-Ça va pas ?! me demandèrent tout les deux.
-Ravi que vous soyez de nouveau parmi nous, partons d'ici.
Rien ne vaut la force physique pour se faire comprendre. D'ailleurs, la guerre, c'est comme ça.

Je soulevai à nouveau le brancard, Usze m'aida sans tarder. Vasla essuya ses larmes et saisit ses épées qui se réactivèrent sous son emprise.
Nous nous déplacèrent à la hâte dans la ville, tout en prenant le chemin le plus court pour accéder à l'Incorruptible.
Je n'arrêtais pas d'appeler "Sangheilios !" au cas ou un allié se présenterait. La seule personne qui était venu, était un Unggoy effrayé. Je lui dit qu'il pouvait venir avec nous. Il semblait soulagé.
Sinon, quelques Jiralhanaes "répondaient" également à notre appel en ouvrant le feu, mais se firent découpé rapidement par Valsa, qui nous protégeait. Elle y mettait toute sa rage. Nous voulions aussi nous venger, Usze et moi, mais patience, le moment voulu.
Nous nous arrêtâmes devant une école, Vasla y entra rapidement, mais en ressorti avec un visage sombre.

[…]

Au fur et à mesure qu'on s'approchait du vaisseau, d'autres Sangheilis apparurent par les intersections des rues. C'était bon d'en voir. Il y avait également quelques Unggoys.
Ils viennent rapidement nous aider, des Jiralhanaes nous tirant dessus à ce moment là.
Nous fument obligés d'accélérer, et d'abandonner le brancard. Des Unggoys se mirent à plusieurs pour porter N'tho.
Nous, Sangheilis, ouvrirent le feu tout en avançant vers le vaisseau.
Un Sangheilis en armure bleue, minor, nous tendit à Usze et moi un Barreau à combustible.
Je le reconnus immédiatement: l'Armurier.
-Ce n'était pas une vendetta, me demanda-t-il en souriant.
-Effectivement, répondis-je en ouvrant le feu, mais maintenant c'en est une.

Arrivé enfin devant l'Incorruptible, arrimé sur une plateforme. Des dizaines de Sangheilis gardait l'entrée du vaisseau. Nous étions toujours attaqués par des Jiralhanaes, il y avait même maintenant des Kig-Yar…
Trois races m'étaient ennemie à présent.
Je pus apercevoir les deux Lekgolos qui nous avaient capturés, ils sortirent du vaisseau et vinrent nous protéger. Ils avaient à nouveau des Canons à combustible et faisaient pleuvoir la mort chez les ennemis.
Deux Sangheilis du rang d'Ultra arrivèrent et fermèrent la marche en faisant des tirs de pression.
Nous pénétrâmes tous dans le vaisseau. Les Lekgolos entrèrent, suivit des deux Ultras.
Je pouvais entendre le plasma percuter la rampe qui se referma.

Je faisais le compte rendu. Vingt-deux Sangheilis, quatorze Unggoys, les deux Lekgolos puis nous quatre venaient d'être sauver de Grande Bonté. C'était vraiment peu.
Le vaisseau fit un vombrissement et je sentis mon estomac de nouer.
Nous n'étions pas encore tiré d'affaire, en espérant que l'équipage nous tirent de cette impasse.

Chapitre XIV, Infirmerie du vaisseau Incorruptible, près de Grande Bonté, Novembre 2552.

Quelque chose manquait… Un énorme trou. Tant de morts… Sangheilis, mes frères.
J'aurais dû réagir plus tôt, les prévenir. Mais à quoi bon. Ils ne m'auraient pas crus et j'aurais été vite éliminé sur place.
Coqp, avait passé sa vie avant la mienne. J'aurais tant voulu le récompenser pour cet honneur, et ce courage. Mais il était trop tard. Son corps devait être parmi les milliers décorants Grande Bonté.
J'allais me demander ce qu'il était advenu de Thel et Rtas, quand un hurlement sourd me sortit de mes pensées.

Je voyais, à travers la fine vitre qui me coupait entre moi et la salle d'opération, une équipe de chirurgiens s'occupait de N'tho, il s'était réveillé.
Je le voyais se faire délicatement enlever des petits morceaux d'armures de ses chairs. Il alla frapper un des petits Unggoys qui lui avait arracher trop brusquement un bout de métal, mais son geste fut interrompis quand il me vit. J'ai eu l'impression qu'il se sentit beaucoup plus inférieur à présent. Je détournai le regard de la vitre d'exploration. Et alla rejoindre Vasla qui m'attendait dans le couloir principal qui traversait le vaisseau.

Des bourdonnements incessants se faisaient entendre. Ainsi que certaines secousses. Nous étions en pleine bataille spatiale contre les Jiralhanaes.
Tout ceux qui n'avaient pas leur place à bord de ce navire, c'est à dire ceux que nous avions rencontrés dans notre repli général, et puis bien sûr, Nous, devions aller aux hangars où nous attendaient des Phantoms. Nous décollerions une fois hors de danger. Je ne savais pas où ils nous emmèneraient. Mais cela me préoccupait fortement.

Tout en marchant lentement, je plongeai dans mes pensées, certains parlaient de rejoindre la colonie Joyous Exultation, pour établir un plan, contre les Prophètes et à la fois les Humains.
Je n'avais pas envie de me battre contre les Humains, ils avaient tant soufferts par les mensonges des Prophètes. Nous avions le même ennemi. Pourquoi continuions à les attaquer ? Nous devions nous unir contre les mêmes ennemis. Mais je doutais que les Humains acceptaient d'être nos Alliés. Nous leur avions tant fait souffrir, mais d'un côté, ils seraient ravis que nous partagions les techniques et la science avec eux, ainsi que d'avoir un meilleur espoir.

Une fois arrivé vers Vasla, je vis qu'elle était agenouillée sur le sol métallique et froid du vaisseau, les mains sur ses genoux. J'avais l'impression qu'elle dormait, mais avec les yeux ouverts. Non, en fait je pense qu'elle ne dormait pas à ce moment là.
Étonnement, j'avais l'impression de ne plus entendre les vombrissements et les échos des batailles.
-Vasla ? demandai-je en inclinant la tête de côté.
Elle cligna des yeux et leva la tête, sortie de ses pensées.
-Excuse-moi…
-Ce n'est rien, répondis-je en souriant. (Je lui tendis ma main).
Elle me sourit, puis la saisie. Je la tirai lentement jusqu'à moi et nous nous regardâmes dans les yeux un moment, je puis voir les mêmes étincelles que la première fois. Satisfaits, nos mandibules se rencontrèrent une nouvelle fois.
Je fermai les yeux.
Le flash blanc, que j'avais rencontré durant mon premier baiser avec elle, revint illuminer mon esprit. Une sensation électrique refit également surface. Cela m'avait remplit d'énergie.
Je sentis soudainement des pas lourds, qui se déplaçaient vers nous. Je retirai à contre coeur mes mandibules pour découvrir ce qu'il se passait, puis je sentis mon visage se faire reprendre par de douces mains, puis un nouveau baiser.
Je fis rouler mes yeux et continuai volontiers.
-On profite que je ne suis pas là pour être tranquille ? demanda une voix familière.
Nos deux têtes se levèrent en même temps du côté d'où provenait la voix.
Nous vîmes Usze, qui avait des restes de nourritures autour de la gueule. Et comme il était plus grand, je pouvais en apercevoir encore sous ses mandibules.
Je ricanai.
-T'as pillé la cantine pendant que tout l'équipage se…
Une secousse nous fîmes vaciller. Je me remis au sérieux. Était-ce un impact ?
Les bruits de pas lourds étaient plus proche à présent.
Vasla fit signe de regarder quelque chose.

Les deux Lekgolos, Waruna Xida Yotno et Paruto Xida Konna, que nous avions rencontrés faisaient une tournée dans le vaisseau en inspectant la moindre intrusion.
Leur armures imposantes reproduisaient des claquements à chaque mouvements.
-Que se passe-t-il ? demandai-je avec inquiétude quand ils passèrent à mes côtés; ne sachant ce qu'il se passait sur le pont.
Ils s'arrêtèrent, puis me "regardèrent" avec leur feinte à la place des yeux. Hésitants, ils firent lentement vibrer leur long pics dans le dos.
-Nous devions veiller à la survie Tano 'Inanraree, Commandant de ce vaisseau, expliqua Paruto, Ne sachant quoi faire en découvrant que les Jiralhanaes nous attaquaient et que les Floods se répandaient sur Halo, cela lui fit perdre l'esprit. Faisant partie d'une secte absurde marginale, (adorant tout ce qui est Forerunner, même les Floods) il décida alors de plonger sur Halo pour que nous soyons le repas les Floods.
J'eus un frisson qui me parcourra tout le dos.
-C'est alors que, reprit Waruna, Voro 'Mantakree tua le Commandant une aiguille dans la tête. Il voulut mettre fin à sa "fièvre religieuse". Nous avions failli le tuer, mais ce meurtre était clément. Voro devint alors le Capitaine de ce vaisseau.
-Je vois, mais alors, repris-je, que faîtes-vous ?
-Nous inspectons le vaisseau, répondis Paruto, à la recherche de Floods. Ils s'échappent à bord de vaisseau de Halo Delta. Déjà deux croiseurs ont dû subir une destruction nécessaire.
Les Lekgolos continuèrent leur inspection.
Je sentis mon estomac se contracter, nos vies étaient donc entre les mains du nouveau commandant Voro 'Mantakree. Pas parce qu'il y avait un nouveau commandant, mais parce que nous avions faillis finir absorbés par les Floods et malgré cela, il devait maîtriser les Floods… Deplus que les Jiralhanaes nous attaquaient sournoisement.

Mon regard dériva vers un hublot tentant, je pouvais apercevoir des vaisseaux de largage et chasseurs, Humains ou Covenants qui s'échappaient de Halo. Les croiseurs les vaporisèrent sans la moindre exception.
Je repensai à mes frères, si Rtas avait survécu, ainsi que Thel. Étaient-ils sur Halo ? Savaient-ils se qu'il s'était passé ? Comment s'en sortiraient-ils s'ils étaient vivants ? Je voulais les revoir, et vivants.
Une accélération inattendue me fis tomber en arrière, sur Usze. Qui ne bougea pas d'un pouce, à part baisser la tête et me voir sur le sol.
Je sentis une légère colère monter en moi.
-Usze ! Criai-je en me relevant, T'aurais pu m'aider au lieu de…
Les haut-parleurs assourdissants m'interrompirent.
-Frères, ici le Commandant Voro 'Mantakree, nous allons rentrer dans le Sous-espace. Que tout le personnel appartenant à ce vaisseau restent ici. À tout ceux provenant de… (Il s'arrêta une seconde) …Grande bonté, je vous rappelle que vous devrez aller à l'air de lancement numéro sept où quelques Phantoms vous attendent pour vous déplacez ailleurs selon les prochains ordres. Vous y rendrez quand nous exécuterons le saut en SlipSpace. Nous pensons que c'est de la "folie" de rester ici à combattre, les Floods sont trop nombreux et les Jiralhanaes se préoccupent de nous plutôt qu'eux.

Ce discour aussitôt terminé, un Sangheili Minor apparu, et fit signe à Usze de venir vers lui.
Usze s'y exécuta et le Minor lui chuchota quelque chose à l'oreille.
Un long silence de tension se sentit dans notre atmosphère.
Terminé, il remercia le Minor en lui mettant sa main sur son épaule, et Usze revint vers nous. La tête basse.
-Thel et R'tas sont toujours sur Halo annonça-t-il gravement.
-Sont-ils vivant ? demandai-je rapidement.
Il haussa les épaules.
Un nouveau silence se ressentit.
-J'aurais tant voulu que Thel soit là… déclara Vasla.
-Je suis sûr qu'ils trouveront un moyen, réconforta Usze.
Ces paroles me firent prendre conscience de la situation, si je ne réagissais pas maintenant, il était possible que je le regretterais toute ma vie.
-Oh que oui qu'ils s'en sortiront, annonçai-je, parce qu'on va les chercher ! Parce qu'ils sont nos frères et compagnons, et on ne va pas les laisser tomber !
Ils me regardèrent subitement, Vasla à la fois étonnée et enchantée de ce qu'elle venait d'entendre, et Usze qui n'y comprenait rien.

Je leur expliquai rapidement ce que je comptais faire. Nous devions nous emparer d'un Phantom, le plus rapidement possible avant que le SlipSpace aura été fait. Une fois arrivé sur Halo, il faudra utiliser la radio du Phantom pour pouvoir essayer d'entrer en contact avec des alliés pour essayer de localiser Thel et Rtas, voir même que nous les trouvions directement.
Une fois que nous les aurons retrouvés, (la flotte Sangheilienne ne nous aura sûrement pas attendue, et celle des Jiralhanaes aura surement poursuivit la "nôtre" ou fuit le système à cause du parasite) nous pourrions alors nous échapper sans être considéré comme "infecté". Encore mieux, sachant que Rtas avait un vaisseau, et que, logiquement, l'avait amarré prêt de Halo, il pourrait alors nous faire tous sauter dans le SlipSpace.
-Si vous avez une meilleure idée, n'hésitez pas, ajoutai-je.
Usze était beaucoup moins désorienté, Vasla n'attendait qu'une chose: qu'on y aille.
-Je suis tout fait d'accord avec ton plan, déclara Usze, mais N'tho nous accompagnera ?
J'hocha la tête.
-S'il le veut.
Usze et Vasla avaient l'air à la fois embarrassés et satisfaits, j'étais dans leur même cas. Il serait vraiment honteux de le laisser tout seul. Il n'avait que nous, mais nous le lui avions pas encore totalement pardonné.
-Et après ? continua-t-il.
-Après… répondis-je, je ne sais pas. Mais je pense que nous parlerons de tout ça avec Rtas et Thel. Mais je peux juste vous dire mon avis: L'ennemi de mon ennemi est mon ami*.
Ils acquiescèrent, sachant pourquoi j'avais dit ce proverbe.

Nos affaires préparées rapidement, nous nous hâtives à l'infirmerie pour prendre N'tho.
Nous avions dû attendre qu'un Unggoy avait dû retirer un dernier bout de métal, qu'il lui mette un bandage et finalement N'tho était libre.
Je lui déclarai rapidement notre plan, je lui déclarai aussi que s'il n'était pas d'accord, nous partirions sans lui.
Il acquiesça rapidement.

[…]

Arrivé aux Phantoms en un temps record, nous embarquâmes précipitamment dans le plus proche. Un jeune Sangheili était déjà en train d'attendre à l'intérieur, étonné que nous étions pressés.
Je fonçai vers la cabine pendant que Vasla briefa rapidement le jeune Sangheili avec Usze à ses côtés. N'tho restait derrière eux.
Je vis que le pilote, étant un Unggoy, il dormait paisiblement la tête sur le tableau de bord.
Je tapai mon poing juste à côté de sa tête: il se réveilla en sursaut et les traces de commandes s'étaient imprimés sur son front.
-Désolé d'interrompre ton seul moment de tranquillité, lui annonçai-je en pointant mon Needler sur sa tête, mais nous sommes légèrement pressés. Alors dirige-toi sur Halo si tu veux continuer à respirer du méthane. Je t'expliquerai plus tard.
Le Unggoy s'executa immédiatement, les rampes se refermèrent et les moteurs du vaisseau firent un vombrissement et le Phantom décolla de l'aire. Nous vîmes directement des vaisseaux Covenants tirant les uns sur les autres, avec des vaisseaux de largages et chasseurs qui se déplaçaient partout. Parfait. La zizanie et le chaos régnaient dans l'espace. Nous n'étions pas prioritaires.
Je remarquai qu'ils ne surveillaient plus les Floods qui tentaient de s'échapper de Halo. Mais je ne m'en préoccupai pas ce ça pour le moment.

Un grésillement se fit entendre.
-Glorious Head, qu'est-ce que vous foutez ? Revenez immédiatement dans le…
Je coupai la radio.
-Ça va derrière ? demandai-je, l'arme toujours dirigée vers la tête du Unggoy.
-Très bien, annonça Vasla en venant vers le cockpit, Notre ami est impatient de nous aider. Il s'appelle Sop 'Blakee.
J'étais un peu étonné qu'il soit ravi de nous aider.
Les aboiements du Unggoys s'amplifiaient, je voyais des torpilles à plasma un peu partout, puis une odeur nauséabonde se sentit.
-Et tu crois que tu pourras le calmer celui-là ? demandai-je écoeuré.
-La douceur, soupira-t-elle en venant vers moi, Et retire ce Needler de ma vue.
Je m'exécutai.
Elle commença à parler au Unggoy qui tremblait aux commandes du vaisseau, puis il commença à se détendre.
Je laissai échapper un grognement de jalousie. Puis j'allai voir Sop et les autres.
-Salutation frère, je suis Drak 'Volamee, déclarai-je à Sop.
-Salutation distinguée, répondit-il, je suis prêt à vous aider.
-Tu as déjà fait connaissance avec les autres ?
-Je sais juste vos noms et pourquoi vous avez volé ce Phantom.
-Comment t'es-tu retrouvé ici ? demanda Usze.
-Ma famille et mes amis se sont fait massacrés sur Grande Bonté, avoua-t-il, je n'ai plus rien à perdre. Je veux me venger des Jiralhanaes. J'étais tellement impatient de retourner au combat, que dès arrivé dans l'Incorruptible, je suis allé dans un Phantom. Et j'étais resté ainsi jusqu'à ce qu'une lueur d'espoir arriva. Vous.
-Je vois… conclut N'tho.
Des yeux discrets se rivèrent une fraction de seconde sur N'tho. Ce dernier les remarquant, baissa les yeux.
Il se rendit compte que nous l'avions pas totalement pardonné.
-Et vous ? demanda Sop qui avait remarqué cette légère tension dans l'air et décida de continuer le sujet, Quelle est votre histoire ?
Nous lui expliquâmes rapidement la nôtre, sans raconter de "détail" avec N'tho.
Sop acquiesça.
Cela étant fait, je me dirigeai vers l'avant.

À travers un hublot proche du cockpit, je pouvais déjà apercevoir un vaisseau amarré près d'une construction Forerunner, d'après ma mémoire, il s'agissait d'une Bibliothèque. La salle d'activation de Halo.
Arrivé dans l'atmosphère, on pouvait déjà apercevoir des échanges de tirs rouges et bleus.
Malheureusement, les tirs bleus n'évanouirent.
Je sentis mon sang se bouillonner dans mes veines, sentant que si ces macaques se dirigeait vers la salle de contrôle, c'est qu'il y avait une raison.

J'avais un tic, l'impatience me faisait bouger mon bras bionique, en faisant danser ses doigts et en remuant ses articulations.
-On va commencer les recherches, déclara Usze.
Nous nous dirigeâmes vers le cockpit, le Unggoy semblait nerveux.
-Active la radio à mon signal, déclara Usze, Petit Unggoy.
-Moi être Bubu ! aboya le Unggoy.
-J'ai encore du mal à croire que les Prophètes nous ont trahis, ajouta Sop.
-Il faut avoir fait confiance à ses pourritures pour se sentir trahit, répondis-je, Ça n'a jamais été mon cas**.

---Fin de la deuxième partie.---
~~~~~Troisième Partie~~~~~

Chapitre XV, Halo Delta, dans les airs, proche de la Salle de contrôle de Halo.
Novembre 2552.

Je voyais une étendue de falaises grises dont de la végétation accrochées à ces dernières, des chemins aléatoires s'entrecroisaient à d'autres semblables. Des roches et rares arbres étaient présent.
Cette vue se rapprochait… Se rapprochait… Jusqu'à ce que ma tête rencontre un des rochers.
Cela faisait à peine une minute que le Phantom s'était fait attaqué par la DCA Jiralhanae. Le Unggoy s'efforçait de maintenir l'appareil, mais en vain, nous fûmes obligés de sauter. Un des seuls arbres présents ralenti ma chute, mais ma rencontre avec ce rocher était inévitable. Je perdis connaissance.

[Quelques heures passèrent]

Je voyais flou, quelques clignements des paupières et je redécouvris la vue. J'avais horriblement mal au crâne, comme si un Lekgolo m'avait piétiné la face. Je levai la tête, la forêt était assez dense, cela me fit directement penser à mon réveil dans les poumons de Grande Bonté, quand j'étais tombé amoureux de Vasla. Cette pensée me rappela pourquoi j'étais seul.
J'appelai au loin le nom de mes frères ainsi que celui de Vasla, j'insistai beaucoup sur ce dernier.
Seul le bruit d'insectes volants ou de bruissement de feuilles se faisaient entendre. Puis des tirs lointains commencèrent à chanter.
Je branchai ma radio, en espérant avoir plus de chance.
-Ici Drak, Quelqu'un me reçoit ?
Une attente de sept secondes me parurent une éternité avant qu'une voix familière me réponde.
-Drak ? Par les anneaux que fais-tu ici ?
C'était Rtas, étrangement cette voix ne me rassura pas autant.
-Rtas ! Tu es seul ?
-Tu ne réponds plus aux questions ?
-Et toi ?
Un grognement se fit entendre dans la radio.
-Non… Je suis seul. Et toi ?
-Dans le même cas mon frère. J'ai perdu N'tho, Usze et ma chère Vasla. Nous étions venus vous chercher, Thel et toi.
Seul des parasites se faisaient entendre, était-il ravi que nous étions venus le chercher ? Il semblait cacher ce sentiment de faiblesse, puis il reprit.
-Essayons de nous retrouver, mais ils y a énormément de ces traîtres de Jiralhanaes dans les barrages… Tu es venu en Phantom non ?
-En effet.
-Je le vois fumer depuis là où je te parle, essaye de le rejoindre. Il est encastré dans une petite montagne d'environ 500 mètres. Je serai là, à t'accueillir.
-J'arrive.
La radio se coupa brutalement, cela m'étonnai.
J'étais vraiment inquiété par la disparition de mon escouade, je devais les retrouver.

Je n'avais pas d'arme sur moi, je décidai donc de rejoindre la petite montagne où le Phantom s'était écrasé, espérant en trouver en chemin.
Je courus sur les chemins zigzagants, la poussière s'envolait sous mes pieds, les fougères vibrèrent sous le souffle de ma course.

[…]

Enfin la montagne en vue, je n'avais toujours rien rencontré en chemin. Je voyais une fumée de l'autre côté, mais quelque chose me dit de ne pas y aller, comme si… Je m'arrêtai dans ma montée.
Un piège, s'était évident. Rtas n'oserait pas m'en tendre un, à moins… Qu'il avait, Qu'ils avaient été capturés par les macaques…
Cette pensée fit bouillonner mon sang, mon bras gauche se serra, si fort que même le métal semblait vouloir me supplier d'arrêter.
Il fallait des réponses, donc je continuai à avancer, et la fumée se rapprocha de plus en plus, je pouvais sentir l'odeur d'un macabé se faire rôtir.

Non… étais-je arrivé trop tard ?
J'accélérai le rythme, mon coeur commença à s'affoler, mais j'étais idiot, trop pressé.
Ce sentiment était minime comparé à ma curiosité.
Je réussi tout de même à être un peu plus raisonnable et je me mis assez haut, pour rester discret.
J'étais sur un des rebords d'un très petit canyon, je pouvais apercevoir le Phantom à 100 mètres plus loin, mais cela ne me préoccupa point. Dans ce petit canyon profond de 50 mètres, je pouvais apercevoir cinq ignobles Jiralhanaes faire rôtir un petit macabé sur un feu doux, celui-ci semblait vaguement ressembler à un Unggoy.
C'est alors que je compris.
Je me déplaçai sur la gauche, et mon champ de vison s'élargit et je pus apercevoir cinq Sangheilis ligotés les uns aux autres dans un coin.
C'était eux, Rtas, Usze, N'tho Sop et Vasla.
Ils s'étaient faits capturés par les Jiralhanaes, ces macaques étaient pour une fois intelligent: Il avait utilisé Rtas pour m'envoyer ici, permettant d'agrandir leur festin. Ils avaient déjà commencés l'entrée.

Mon regard revint vers le Phantom, je pus apercevoir deux Jiralhanaes être mal camouflés dans les fourrés aux alentours du Phantom. Ils tenaient leur positions pour tendre une embuscade à leur prochaine victime. Mais cette victime ne saura pas moi aujourd'hui, mais eux.

PS: Je sais qu'un Sangheili n'oserait pas envoyer un de ces frères dans un piège, mais vous verrez plus tard que ce n'étais pas forcément Rtas qui avait parlé.
Mon regard revint finalement dans le canyon, il y avait deux Sabres-Grenade mortellement aiguisés posés contre la paroi rocheuse d'en face. Le Jiralhanae qui faisait rôtir le Unggoy avait le dos tourné à ses derniers, et les quatre autres se levèrent et commencèrent à emmerder mes frères.
Agir et vite, et efficacement.
Je saisis une liane à proximité, sautai discrètement sur l'autre côté du canyon, puis fis un noeud improvisé sur la racine la plus proche. Cette chose faite, je me laissai descendre doucement vers les Sabres.

L'odeur de la cuisson sentait beaucoup plus fort, je retins ma nausée et déglutis. Heureusement, cette odeur me masquait du flaire du Jiralhanae, je posai délicatement mes pieds sur le sol, puis je saisis un des Sabres.
La lame était très affûtée, je touchai l'extrémité de la pointe courbée pour sentir cette lame. Mon doigt saigna directement.
J'ouvris lentement la culasse, il y avait une bandoulière de quatre grenades.
Parfait.

Je touchai du doigt l'épaule du Jiralhanae pour lui faire signe de se retourner, je voulais le voir mourir dans ses yeux. Mais à la place, il émit un simple petit grognement, sans se retourner ni se préoccuper de moi. Je décidai d'être moins poli envers ce dernier, et lui montrer que je ne suis pas un de ses potes.
Je le retournai rapidement en le saisissant par l'épaule, sa gorge exposée, je lui enfonçai la lame à travers son épaisse peau, jusqu'à sentir les cordes vocales céder. Du sang gicla de son cou.
Je fis glisser rapidement la lame à travers sa peau, sur la droite. Je sentais les artères se rompre. Le flot de sang de tripla. Puis la lame ressortit en arrachant un beau gros bout de chair rouge-bordeaux.
Il ne put émettre aucun bruit d'alerte, si ce n'était que faire craquer le bois sous son poids quand il tomba en arrière dans le feu.
La lame était devenue bordeaux, ainsi que mes avant-bras. Mais tout ce sang n'avait réussi à faire taire cette colère et cette soif de vengeance.

Le bruit de craquement de bois prit l'attention d'un des macaques qui entourait mon escouade, il fut saisit par la stupeur et hurla un cri grave réclamant la vengeance de son frère. Ce cri alerta les autres Jiralhanaes, qui grognèrent en me voyant.
Mon escouade semblait ravie de me voir, et désolée de ne pas pouvoir intervenir.
Les macaques chargèrent sur moi, laissant mes amis à une bonne distance.

Ces crétins n'avait pas leur armures sur eux.
J'avais donc quatre grenades dans le chargeur, et il y avait quatre Jiralhanaes. Je priai que ces grenades soient assez puissantes pour pénétrer la dure peau de ces macaques.
Je pressai quatre fois détente en visant ces imbéciles, encore regroupés…
La rafale de grenades frappa le premier Jiralhanae, celui-ci tomba dans les bras de ses deux frères, perdant ses boyaux, puis les trois autres grenades les touchèrent tous les trois au visage.
Divers morceaux d'os et de cervelles volèrent dans les airs, une fumée légèrement pourprée par le sang apparut devant moi. Je ne voyais plus grand chose.
Soudain, le dernier macaque traversa le nuage et me fonça dessus, il me plaqua sur le sol et retira mon casque. Le Sabre échappa à mon emprise.
Puis il commença à me donner des coups à mon visage exposé avec une rapidité et une force incroyable.
Chaque coups que je recevais, semblaient assombrir ma vue, je voyais même le violet de mon sang sur ses poings.
Je saisis son prochain coup droit avec ma main gauche, les tissus formant un muscle de la combinaison se gonflèrent instantanément. Il essaya de dégager mon bras gauche avec sa main gauche mais il n'y parvint pas. Mon sang bouillonna énormément.
Je serrai le poing, et sentit son cubitus se faire broyer, il hurla de douleur. Je tournai vivement l'os déjà broyé sur le côté et le macaque lâcha prise, se tenant l'avant-bras droit qui avait un angle anormal.
Je fis une roulade en arrière et me releva avec mes jambes, puis ramassai le Sabre-Grenade. Et plaçai la lame dans son ventre, traversant ses solides abdominaux. Le sang sortait en fonction de ses battements de coeur, cet-à-dire, de plus en plus lentement.
-Co…Comment ? bégaya-t-il.
Je ne savais comment l'expliquer… alors je lui répondis en crachant le sang qu'il me restait dans la gorge.
Je leva finalement la lame vers le haut, faisant ressortir divers organes. Surtout des boyaux.
Il tomba sur le ventre, dans un bruit visqueux.
Je ne savais pas vraiment d'ailleurs d'où venait cette grande force, malgré mon bras trois fois plus puissant, il en faudrait encore 5 fois plus (comme une explosion) pour briser l'os d'un Jiralhanae. La colère ? La Vengeance ? Je sentais que je ne respirais pas, je souffla. Mais mon coeur battait si fortement qu'il résonnait comme un gong dans ma tête.

J'accourus vers mes amis, un bâton entre les mandibules leur empêchait de parler. Ils semblaient… Comment dire… à la fois étonné et légèrement méfiant de cette force en moi. Je leur retira le bâton ainsi que leur liens.
-Merci… fit Rtas en se relevant, ce salaud avait utilisé un appareil pour imiter ma voix, après avoir enregistré certaines paroles…
J'acquiesça.
-Woaw ! Toi, tu me bats à mon propre jeu ! fit Sop.
-Je ne vois pas de quoi tu veux parler, répondis-je, cela n'est pas un jeu.
Je libérai ensuite N'tho qui me fit un signe de tête apeuré pour me remercier, Usze eut un réflexe instinctif de fuir mon bras gauche, en bougeant légèrement.
-Ne crains rien, je sais me contrôler.
Il acquiesça en me remerciant.
J'allais libérer Vasla, mais j'attendus un petit peu en la regardant.
Elle plissa légèrement les yeux, je lisais dans son regard: «Qu'est-ce que tu veux ? Des félicitations ? Je me serrais débrouillée toute seule…»
Je lui lançai un sourire de défi («Prouve-le»), qu'elle me renvoya aussitôt.
Elle rompit les cordes astucieusement et me lança un regard agacé.
Puis Elle ramassa ses épées entreposées dans un coin, et m'en lança une.
-C'est mieux qu'une vulgaire lame de traître, déclara-t-elle.
Un sourire se barra sur son visage.
-Wort ! C'est tout ?! demandai-je, agacé.

On allait poursuivre nos recherches, pour trouver Thel.
Tout le monde était devant, je me retournai juste pour regarder une dernière fois cet endroit. Maintenant, il était recouvert de sang bordeaux et de cadavres mutilés de Jiralhanaes. Leur frères en haut s'en rendraient compte trop tardivement.
J'avais ce même sang sur ces mains. Oh bien sûr, cela n'était que du sang de Jiralhanae, mais la simple vision de sang sur mes mains me fit remonter quelque chose de lointain en moi.

*PREMIER FLASHBACK*
(Que Sonore)
(Imaginer, ces voix avec des échos)

-Père ! Venez ! Nous allons nous entraîner à l'épée !
-Encore Drak ? Cela fait déjà cinq fois aujourd'hui !
-S'il vous plaît !
Mon père émit un long soupir de fierté et d'épuisement.
-J'aimerais tant essayer avec une vraie épée cette fois-ci !
-Je doute que cela soit raisonnable, tu n'as que sept ans après tout…
-Père, je vous en supplie, il le faudra bien un jour.
-Non. Hors de question.
Je soupirai.
-Il faut que tu comprennes que tu es trop jeune, insista-t-il.
-Oui Père, je comprend.

[Temps de pause, montrant un changement de temps]

-Viens Drak ! J’ai réussi à voler des Épées à Plasma !
-J’ai très envie d’essayer Zrikir, mais Père dit que…
-Ouais…Ouais… Moi aussi… Mais ils ne sont pas là.
Un son de lancement d'épée, puis réceptionnée suivit d'une activation automatique se fit entendre.
-Eh bien ? En garde !
-Tu es sûr que… Non attends !
Un cri de charge se fit entendre, puis la pénétration défensive d’une lame dans un corps.
-Zrikir ? Tu m’entends ?…C’était pour me déf…
Une personne hurla à la découverte de ce corps.

*FIN DU FLASHBACK*

Chapitre XVI, Halo Delta, Position inconnue, aux environs d'une structure Forerunner.
Novembre 2552.

Nous marchions depuis quelques heures, cela était épuisant. Nous avions même l'impression de tourner en rond au fur et à mesure que nous étions dans cette forêt.
Rtas en était tellement lassé qu'il décida de nous abandonner, promettant de chercher des renforts ainsi que Thel s'il le trouvait par la même occasion. N'tho insista pour l'accompagner. Mais Rtas ignora ses paroles, ce qui fit monter la colère de N'tho.
Ce dernier frappa contre un petit arbre comme signe de défaite. Celui-ci se courba, puis se déchiqueta pour finalement tomber sur la tête de son agresseur.
N'tho grogna de colère.
-Mmh N'tho, tu devrais te calmer, annonça doucement Vasla en se rapprochant, Tu sais, nous n'avons pas totalement accepté ce que tu nous avais fait, mais nous t'avons pardonné.
Il rougit*, puis acquiesça.
Cela ne me plaisait pas que Vasla s'inquiétait pour quelqu'un d'autre au lieu de moi.
-Ouais, mais n'essaie de jouer les héros pour nous impressionner, ajoutai-je, Nous ne sommes pas des Unggoys.

Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes enfin devant quelque chose qui n'était pas que de la roche et des arbres. Une construction Forerunner encastré dans la montagne. Il y avait deux sortes de grands balcons, un en haut et l'autre en dessous, avec quelques roches dessus. Une entrée de quelques mètres surplombait le tout.
Mais, il n'y avait pas que ça, il y avait également des Jiralhanaes avec des Kig-Yar se battaient contre nos frères Sangheilis avec des Unggoys.
-Bon écouter moi, commençai-je, on va…
Sop poussa un hurlement de guerre et se rua contre les macaques.
Nous nous regardâmes un moment, puis je soupirai.
-Bon, faut le sortir de là, conclus-je en armant mon Sabre-Grenade.
Usze, N'tho et Vasla firent un signe tête.

Nous nous dirigeâmes tout les quatre vers Sop qui avait déjà élimé deux Jiralhanaes. Mais il courait vers nous, les mains vides: Il n'avait plus de munitions.
Je lui lançai un regard agacé, puis je lui donnai mon Sabre-Grenade. Je dus sortir mes Needlers.
Vasla courait en traînant ses épées contre sol, faisant jaillir des étincelles. Puis elle égorgea un Jiralhanae. Je me précipitai vers elle pour la couvrir, en tirant une vague d'aiguilles sur les macaques désorientés. Ces derniers se firent vaporisés dans un nuage rose.
Usze et Sop étaient montés au balcon supérieur, je pouvais entendre des explosions ainsi que des rafales de fusils à plasma. Et je voyais des cadavres déchiquetés de Kig-Yar qui tombaient à notre balcon.
Mais à ce moment-là, j'aperçus une silhouette plus grosse qui sauta par sur notre balcon et vint planter son épée dans un macaque. Et il portait une armure différente.
Cette armure, je la reconnaissais, cette armure grise, avec des gravures tribales.
C'était l'Arbiter.

Je voulais le saluer, mais j'étais légèrement occupé: Un Jiralhanae me fonça dessus. Je plongeai sur le côté pour l'éviter. Je pus sentir ses longs poils me frôler. Mais ce macaque était déterminé. Alors il revint faire une nouvelle charge.
Il commença déjà à me fatiguer. Je replongeai sur le côté et lui tirai une bonne rafale de Needlers dessus.
Malheureusement, je n'eus comme réponse deux "clik" insatisfaisants, je jurai à haute voix.
Le Jiralhanae, satisfait que je ne sois plus armé, décida d'en finir avec moi.
Mais il put se mettre à l'acte: Un court laser vert le toucha à la moelle épinière. Son corps s'effondra tel une pierre, c'est alors que Thel apparu derrière lui, sa carabine fumante.
-Merci, lui dis-je.
-Ce n'est rien, répondit-il, (Il regarda aux alentours, remarquant qu'il n'y avait plus de danger) C'est bon de te revoir.
J'allais lui répondre la même chose, mais une voix féminine me coupa.
-Toi aussi.
Thel se retourna, et vit Vasla qui courut vers lui. Thel posa ses mains sur ses épaules, puis la pris dans ses bras, des larmes au yeux de Vasla.
Je ne pouvais que sourire de bonheur et soulagement: Nous les avions retrouvé. Manquait plus que de s'enfuir.

Thel rompit son étreinte avec Vasla en voyant Usze, N'tho puis Sop revenir vers nous ainsi que quelques Sangheilis et seulement deux Unggoys.
Thel reprit son sérieux.
-Il y a des prisonniers Conseillers dans cette structure, déclara-t-il, redonnons leurs leur liberté !
Nous poussâmes tous un grognement sincère d'affirmation.

La porte ouverte, nous pûmes apercevoir une salle ronde avec deux étages, des cellules fermées au plasma empêchaient la liberté de ses occupants. Il y avait deux Conseillers Sangheilis loin de l'autre, et deux Lekgolos à l'étage, eux aussi enfermés.
Le tout était occupé par les Jiralhanaes, lourdement armés.

Notre entrée n'était pas très discrète, mais le feu nourris de nos armes les avaient annihilés en quelques secondes, un seul Jiralhanae put juste tirer deux coups de Sabre-Grenade, tuant un Sangheilis Minor qui avait le malheur de se trouver trop près de lui. Mais le macaque fit vite puni de cet acte par des rafales de plasma qui le flambèrent.
Je me précipitai pour tirer sur le moteur du mur de la cellule la plus proche, un Conseiller y était enfermé, assis en tailleur. Les autres firent de même pour les deux autres cellules occupées.
Une fois que le moteur du mur à plasma fut détruit, le Conseiller me fit un signe de tête de respect, et se leva.
Il était vraiment très grand, je le regardai de haut. Son armure argentée ressemblant à celle des Ultras avait une lueur fantomatique. Mais ce qu'il ma plus saisit chez son armure, c'était son casque. D'une telle beauté inégalable avec tout ceux que j'avais vu. Des hiéroglyphes Forerunners brillaient d'un bleu acier sur ce casque, qui partaient de l'arrière de la tête jusqu'aux yeux.

-Merci frère, mon coeur est plein de peine et de haine, et tu viens m'offrir la possibilité de me soulager et de me venger.
Il ramassa une Épée à Plasma, l'inspecta l'activa. Un sourire diabolique barra son visage.
-Cela me fait plaisir, Je m'appelle 'Volamee, Drak 'Volamee.
-'Volamee ? (Il s'arrêta une seconde) Ton nom me dit quelque chose…
-Probablement… Nous verrons cela plus tard.
-Certainement. Je me nomme Do 'Nicosaritzee.
-Enchanté de faire votre connaissance, 'Nicosaritzee, lui dis-je en lui faisant le salut traditionnel.
-Juste Do, je nous vois mal me prévenir d'une menace avec un nom aussi long.
Un petit rire nous échappa.

Nous nous réorganisâmes en centre de la salle, le deuxième Conseiller et les deux inséparable Lekgolos accompagnaient le reste de l'équipe.
Thel annonça que nous devions nous séparer, et trouver le plus d'alliés possible. Pour ensuite trouver un moyen de nous enfuir. Je l'interrompis à ce moment pour lui annoncer que Rtas était parti chercher des renforts et qu'il avait son vaisseau proche du Halo.
Il acquiesça, content que Rtas soit vivant. Et surtout qu'il soit notre billet de sortie.
Le groupe était donc divisé en deux: Vasla, N'tho, Usze, Sop, Do et moi, le reste était avec Thel. C'est à dire l'autre Conseiller, les deux Lekgolos puis les derniers Sangheilis et Unggoys.

Le groupe de Thel passa par une des portes, et nous, devions sortir par une des entrées principales.
La porte ouverte, deux Jiralhanaes s'étaient soudainement présentées avec un Kig-Yar à leur côté. Nous étions tous, y compris les ennemis, étonnés de se voir les uns des autres. Nos tirs unis fit exploser le bouclier du Kig-yar, il se fit vaporisé par les impacts du plasma.
Un des macaques avait un Sabre-Greande, il le saisit et ouvrit le feu.
Je n'eus le temps de savoir qui il visait, mes Needlers ne fit qu'une bouchée du tireur. Et Usze vaporisa le deuxième.
Puis l'impact de la grenade arriva et me désorienta un court instant.
Tout le monde était étourdis en faite, Usze qui était prêt de l'impact lui avait fait perdre équilibre et il était à terre, des blessures superficielles étaient visible. Mais il était toujours conscient heureusement.
Vasla se tenait contre la paroi de la porte, sa tête avait percuté cette dernière et Vasla essaya de calmer la douleur en se massant soigneusement la tête.
N'tho n'avait pas spécialement été touché ainsi que Do, comme nous tous.
J'allais soupirer de soulagement quand j'entendis un gémissement de douleur, derrière nous.
Je me retournai par stupeur et découvris avec horreur, à quelques mètres, Sop 'Blakee qui avait le ventre ouvert. Une marque de sang et d'armures se voyait par l'endroit où il avait quitté le sol et réapparut en laissant une trainée pourpre à l'endroit où il avait atterri.
-Sop ! criai-je, mes oreilles étaient encore sonnées par l'impact, alors j'eus dû mal à entendre ce que j'avais crié.
Heureusement, mes oreilles se corrigèrent et eurent une meilleure sonorité quand je me mis à genou vers Sop. Comme si un être observateur avait fait ce miracle pour que je puisse entendre les derniers mots de mon frère, agonisant dans la mare de son propre sang.
-Drak, je sens que cela va me gâcher la journée… dit-il d'une voix faible et toussante.
Il regarda son ventre, et vit qu'il avait une grosse entaille et que son sang s'échappait tel une rivière qui sortait d'une source.
Il me regarda droit dans les yeux. Je pouvais le lire dans ses yeux, qu'il savait qu'il ne s'en sortirait pas.
Je saisis son Sabre-Grenade et mis la lame en direction de son coeur.
-Ce fut un honneur d'avoir combattu à tes côtés, déclara-t-il.
-Et je t'en remercie, répondis-je, Repose en paix.
La lame metta fin à ses souffrances puis je la jetai aussitôt dans une falaise. Je ne pouvais plus la regarder. Sop avait une expression neutre, mais, il me semblait qu'il souriait, au fond de lui.

Rtas nous communiqua soudainement d'aller dans une structure ou les renforts nous attendaient. Ayant repris mes esprits, j'acquiesçai et le groupe entier se dirigea vers ce lieu qui nous était destiné.

[…]

Je voyais au loin une structure géométriquement pointue vers le haut, Forerunner également, mais un véhicule gigantesque était garé devant.
Un Scarab.
Je n'en avais jamais vu, j'étais doublement impressionné par sa taille et sa beauté.
Et j'étais étonné que Rtas ait pu trouver cette chose.
-Frères, déclara Rtas dans la radio, J'ai retrouvé l'Arbiter, nous nous dirigeons dans la même direction que vous. C'est-à-dire vers le Scarab.

Après dix longues minutes de marche, nous étions donc arrivés dans la structure gardée par des Jiralhanaes, protégeant l'accès du Scarab.
Les combats furent brefs mais intenses. Aucuns macaques ni Kig-Yar n'avaient survécus. Je n'avais pas fait grand chose remarque, mais Do… Je n'avais jamais une telle haine se défouler sur les ennemis, je le comprenais parfaitement. Mais quand même… Égorger un Jiralhanae et lui dévorer le coeur…
Mis à part cette scène écoeurante, tout le monde allait bien, Do semblait même s'être calmé. Mais j'avais un peu peur de lui. Bref, nous arrivâmes enfin vers le Scarab, il était gardé par seulement deux macaques… qui n'eurent le temps de se retourner pour nous apercevoir.

Nous montâmes alors dans le Scarab, étonnamment, il n'y avait personne dedans…
Je me dirigeai vers le radar, puis j'aperçus des points blancs, trop petit pour être Jiralhanae ou Sangheili, ni trop grand pour être des Unggoys ou Kig-Yar.
L'ordinateur les identifia enfin comme Humains.
-Tiens, des humains, fis-je remarquer.
-Où sont-ils ? me demanda Usze, inquiet.
Je vis les petit points blanc se rapprocher d'avantage de la silhouette dessinée du Scarab sur le radar, si proche que l'un d'eux était maintenant à l'intérieur.
-Intrusion, répondis-je sèchement.
-Où ça une intrusion ? demanda Do, nerveux.
Je soupirai.
-Dans ton…
Une humains de couleur noir surgit par une écoutille au dessus de nos têtes.
Je pointai mon Needler en direction de sa tête.
-Ne bouge pas et rien de t'arrivera, déclarai-je.
Il rit, puis dit quelque chose que je ne comprenais pas. Puis alluma une sorte de bâton mou dans sa bouche.
Soudainement, un logiciel de traduction s'activa dans mon casque, et commença à dire d'une voix roque et grave, comme l'Humain:
-Ce trajet est Non-fumeur j'espère ? Parce sinon va falloir trouver un arrangement…
-Wort… répondis-je.
L'Humain parla de nouveau, mais le logiciel traduisait exactement en même tant que ses paroles.
-L'ennemi de mon ennemi est mon ami… Compris menton-fendu ?

Chapitre XVII, Halo Delta, dans un Scarab, près de la Salle de contrôle de Halo.
Novembre 2552.

L’Humain était soit suicidaire, soit sûr de lui. Mais j’étais étonné de savoir que cet Humain sache ce proverbe aussi bien que moi.
Il fit rougir le bout de son bâton mou, puis de la fumée sortit de ces grosses narines.
Do, nerveux par cet objet inconnu, alluma son épée et se mit en garde contre l’Humain.
-Calmos, ce n’est qu’un Havane*, réagit l’Humain.
Do semblait encore plus nerveux.
-Baisse ton arme, répondis-je à Do, Cet humain ne nous veut aucun mal. Il veut juste coopérer avec nous, et je suis tout à fait d’accord.
-Cette vermine n’a pas sa place ici, répliqua-t-il sèchement.
-Eh, la belle au masque de bal, interpréta l’Humain en tirant une nouvelle bouffée, Tu ferais mieux t’écouter ton pote.
Do grogna un bref instant, plus il rengaina son épée.
L’Humain acquiesça d’un signe de tête sérieux en retirant son bâton.
Soudainement, des tirs de plasma se firent entendre dehors, puis plus rien. Je vérifiai le radar et je vis qu’un seul point. Un Sangheili. Tous les humains, Jiralhanaes ou autres formes de vies étaient morte.
L’Humain déclara trois mots d’une langue que mon traducteur ne put traduire. J’entendis «Rekisat ine pase»**
-Veuillez s’il-vous-plaît me mettre en contact avec votre copain là-dehors, annonça l’Humain.
J’acquiesçai malgré le regard d’incompréhension que lui lançai.
-Eh bien… Veuillez vous diriger vers le poste de pilotage. Mais sachez que…
-Je sais toujours ce que je fais menton-fendu, m’interrompit-il. (Il se déplaça vers le tableau de commande, puis commença à observer les hologrammes.)
Un grognement similaire à celui de Do m’échappai.

L’Humain commença alors à toucher certains hologrammes, comme s’il les avait déjà vus au paravent.
Je n’eus le temps d’être encore plus étonné que mon estomac se noua, je sentis alors le Scarab faire un demi-tour sur place, puis s’arrêter en vacillant.
Une caméra située à l’avant du Scarab nous dévoila Thel, qui nous regardait de haut. Il semblait à la fois inquiet et impressionné.
L’Humain pressa alors le bouton des gigantesques haut-parleurs du Scarab, utilisés autrefois pour faire régner un message de terreur chez les Humains.
-Écoute-moi, tu ne m’aimes pas et je t’assure que c’est réciproque ! Mais si on ne fait rien, cet abruti va activer l’anneau…(Il s’arrêta une seconde) Et on va tous mourir…
-Tartarus s’est barricadé dans la Salle de Contrôle, répondis Thel sans émotion.
-Ça tombe bien ! J’ai justement la clef. (Il appuya sur l’ouverture du Canon à Plasma) Aller, prend un Banshee et couvre-moi un peu… S’il ne comprend pas qu’on arrive.
Thel acquiesça.
-Quoi ?! s’exclama Usze, Tartarus est ici et il va activer l’anneau ?
-Ouaip, faut sortir de temps en temps les gars, répondit l’Humain.

Musique du passage: https://www.youtube.com/wa
tch?v=4Diu2N8TGKA&
amp;feature=related

Ce dernier commença à essayer tout les boutons du Scarab, en essayant de trouver la fonction de chaque boutons.
Le Scarab partait de droite à gauche, se baissait et remontait. Et nous, qui avions perdu l’équilibre depuis un moment, n’arrêtions pas d’essayer trouver une prise pour ne pas glisser sur le pont. Sauf qu’il n’y avait que Vasla qui y était arrivé, et elle n’arrêtait pas de rire en nous voyant partir de gauche à droite.
Je n’arrêtais pas de me cogner dans tout les sens, il m’arrivait même parfois de me retrouver la tête à l’envers. Deplus que l’immense Do me tomba dessus, puis Usze s’y ajouta. je ne pouvais pas crier de colère puisque j’avais le souffle coupé…
Je les repoussai avec mon bras gauche, ils firent éjecté contre le mur d’en face.
-Oups, désolé.
Entre les ricanements de Vasla et les jurons intraduisibles que l’Humain prononçait en se trompant de bouton, je crus entendre le bruit de quelques Wraith. Je regardai alors l’écran de l’avant du Scarab pour ensuite apercevoir trois Wraith parfaitement alignés.
L’Humain commença alors a appuyer sur le gros bouton situé en face de lui, celui de la commande de tirs. Les lignes situées sur le pont du Scarab se chargèrent d’énergie puis trois bruits sourds continus se firent entendre.
Les Wraith avaient disparus de l’écran.
-Haha ! Alors ? Quel effet ça te fait ? beugla l’Humain.
Cette remarque me fit soupirer et détourner le regard vers N’tho.
Il se tenait contre un mur, puis il eu une remontée de nausée.
Je détournai à nouveau le regard ailleurs, juste avant de voir l’inévitable.
Et une nouvelle secousse me fit m’envoler je-ne-sais où. J’en étais vraiment las de cette situation. Heureusement, Vasla me rattrapa par le bras en riant et je pus m’accrocher à sa même prise. Je me mis à rire à mon tour.

coupez la musique si ne n'est pas déjà fait

Après quelques minutes à voir N’tho, Usze et Do voltiger dans tout les sens, je pus apercevoir la Salle de contrôle de Halo, avec une grande mer sur la gauche. J’aperçus également le vaisseau de Rtas, cela augmenta mon envie de quitter cet endroit.
-Hé enfoiré ! Toc Toc !
Une série de plusieurs tirs de plasma grondèrent, la porte de la structure ne put résister et fonda.
Le Banshee de Thel se dirigea vers cette dernière.
-Terminus ! Tout le monde descend ! déclara l’Humain en cherchant une touche, Y’a pas un frein à main sur cet engin ? (Il pressa un bouton).
Puis il sortit précipitamment du véhicule, en prenant un Sniper à Plasma posé vers la sortie.
…Sauf que cet idiot a pressé le mauvais bouton: Une fois qu’il franchit l’écoutille principale, toute les issues se refermèrent définitivement.
-Humain ! Tu t’es trompé de bouton ! déclara furieusement Usze.
-Merde ! jura l’humain, Je suis sincèrement désolé, mais je ne peux pas perdre de temps. Ce vieux Yéti ne va tarder à activer Halo.
-Humain ?… Humain revient ! (Je frappai l’écoutille fermée avec mon poing gauche, cette dernière se cabossant)
Un cri de rage m’échappa, mais il avait raison. Il ne fallait pas perdre de temps.

Au bout de quelques minutes d’acharnement contre cette écoutille, nous réussisses enfin à l’ouvrir. Rien ne vaut la manière brute.
Je vis alors une énorme boule blanche lumineuse s’élever dans les airs, puis elle rejoignit une dix fois plus grosse au dessus de nos tête. Le contact fit une explosion de lumière, qui nous aveugla pendant plusieurs secondes.
Je pensais alors que,… tout était fini, mais heureusement non.
-Sommes-nous mort ? demanda N’tho.
-Pas encore, répondis-je en avançant vers la structure.

Nous pénétrâmes à la hâte dans le complexe, des corps de Jiralhanaes brûlés par le plasma jonchaient le sol. Puis nous nous approchions de la Salle de Contrôle, puis il y en avait. Thel s’en était parfaitement sortit, ainsi que l’Humain.
Après avoir parcouru ces diverses couloirs géométriques, nous arrivâmes enfin devant une grande porte triangulaire. Celle-ci s’ouvrit en captant notre présence.
J’aperçus Thel, un autre Sangheili, l’Oracle, l’Humain noir et une Humaine qui pointait nos armes sur nous.
-Content que vous soyez sortis de la merde dans laquelle je vous ait fourré, déclara l’Humain Noir en baissant son arme.
Les autres firent de même.
-Alors ? demandai-je.
-Tartarus est mort, ainsi que tous ceux qui l’accompagnait. Mais au pris de beaucoup de nos frères, répondis Thel. L’activation de l’anneau se coupa juste à temps, cette humaine avait retiré l’Icône Sacrée.
-L’index d’Activation, corrigea l’Humaine.
-Quoi qu’il en soit, c’est terminé, continua l’Arbiter, Mais nous avons perdu beaucoup de frères dans ce combat. Dont un qui me sauva la vie…***
-De bons gars, ajouta l’Humain, D’ailleurs, nous ne nous sommes pas encore présentés. Je suis le Sergent Avery Johnson.
-Drak ‘Volamee, ravi de vous connaître.
-Vasla ‘Putumee, de même.
-Enchanté m’dame, dit-il soigneusement.
-Commandant Miranda Keyes.
-Keeze ? demandai-je, étonné.
-Quoi ?
-Non rien, excusez-moi. Ravi de vous connaître.
Il vaudrait mieux qu’elle ne sache pas que nous avions pourchassé son père sur le Premier Halo.
-Rako, déclara le Sangheili, ravi de vous voir.
-De même.
Les présentations faites, l’Arbiter commença alors à nous expliquer la situation.
Il y avait plusieurs Anneau, tous pouvaient être activé depuis une installation. Elle s’appelait l’«Arche».
Le Commandant insista sur le fait qu’il fallait à tout prit y aller pour empêcher Vérité d’y accéder. Sinon ça serait la fin de la guerre.
Là dessus nous étions tous d’accord. Mais il fallait d’abord fuir d’ici pour ensuite combattre aux côtés des Humains.

Chapitre XVIII, Salle de contrôle de Halo, Halo Delta.
Novembre 2552.

J’activai ma radio.
-Rtas, tu me reçois ?
Quelques parasites se firent entendre, puis se stoppèrent net.
-Drak, content de t’entendre. Vous avez réussi ?
-Oui, enfin… Ils ont réussis.
-Qui ça «Ils» ?
-Je t’expliquerai, as-tu un moyen de transport pour nous permettre de rentrer au Destroyer ?
-Oui, je pilote actuellement un Phantom, volé chez nos amis Jiral… Attends une seconde. (…) Par les anneaux… Ils arrivent ! Des centaines de Jiralhanaes approchent de votre secteur ! Il faut sortir, vite !
-On arrive.
Je coupai la radio.
-On bouge ! déclarai-je aux autres, ces macaques nous en veulent et approchent !
-Pas étonnant après la raclée qu’on leur a foutu, répondis Johnson.
-On sort par où on est rentré, déclara l’Humaine en chargeant un pistolet.

Nous courûmes tous en retournant sur nos pas, j’en avais oublier l’Oracle avec toute cette agitation. Je regardai souvent derrière moi pour m’assurer qu’il nous suivait bien.
Dehors, le Phantom de Rtas nous attendait, au bord d’une falaise, les trappes ouvertes.
-Montez vite ! hurla Rtas dans mon casque.
-Go ! Go ! Go ! hurla également Johnson. Les femmes et les enfants d’abord !
Johnson sauta dans le Phantom. Puis Do, Usze et N’tho. Ainsi que l’Humaine.
Vasla venait de monter, elle était encore en train de me tendre le bras pour m’aider à monter quand… J’aperçus une espèce de nuée d’insecte dans les airs. Sauf que, ce n’était pas des insectes.
Des centaines de Banshees.
Pétrifié devant cette image, je n’avais pas vu venir un Jiralhanae plus loin derrière moi.
-DRAK ! hurla Vasla.
Je n’eus le temps de me retourner, un coup fatal dans mes côtes et me fis dégager plus loin, contre un rocher, proche du bord de la falaise. Le choc me coupa la respiration pendant quelques secondes, et me troubla la vue.
Je clignai à plusieurs reprises les yeux pour enlever les tâches noires de ma vue. Un Jiralhanae, armé et vêtu avec la lance et l’armure de la Garde d’honneur, se rapprocha dangereusement de moi, j’essayai de me relever, mais une douleur comme je n’en avais jamais eu m’en empêcha.
Le macaque me saisit par le cou et commença à rire.
Je voyais de plus en plus noir à force que sa main me broyait le cou.
Je ne pus qu’apercevoir Vasla sauter du Phantom et allumer ses deux épées.
Elle courut directement vers nous.
Le Jiralhanae, la remarquant me lâcha. Je glissa contre la falaise et saisit une racine qui se présentait. Je ne pouvais que voir, incapable d’intervenir le Jiralhanae qui para juste à temps grâce à sa lance la première attaque de Vasla. Il dégagea ensuite son épée qui voltigea dans la falaise près de nous, puis Vasla découpa en deux sa lance. Le Jiralhanae donna un kick dans le ventre de Vasla, qui tomba en arrière en lâchant son épée, qui ratterrit près de moi. Désarmée, Vasla élança ses jambes en avant pour se relever, pour ensuite tenter le Diable: tuer le macaque à mains nue. Mais celui-ci réussit néanmoins à la saisir par le cou, et il commença à l’étranger avec sa grande main.
À ce moment-là, les côtes cassées, le sang qui coulait de ma bouche, tout cela avait disparu.
Je tirai de toute mes forces sur cette prise, puis me hissai sur le sol et ramassai l’épée.
-Toi… lâche-là et viens finir ce que tu as commencé.
Son regard traversa le mien, sans lâcher Vasla, puis il acquiesça.
-Très bien, dit-il d’une voix rauque.
Il lâcha Vasla dans le vide.

Une telle montée de colère fit bouillonner mon sang, si fortement que j’avais l’impression qu’il s’évaporait. Vasla… elle ne pouvait pas mourir ainsi. Cela n’était pas juste.
Je n’entendais plus les petits bruits des oiseaux ou des vagues s’abattant sur la plage lointaine, je n’entendais qu’une chose. Sa respiration, et cela m’était insupportable. Je ne quitterais pas ce monde tant que ce Jiralhanae respirait.
J’hurlai en fonçant sur lui pour assouvir ma vengeance, ce dernier mit le restant de sa lance devant son torse pour éviter que mon épée le perfore. Sa lance devint rouge, jaune puis blanche. La chaleur du métal lui brûla les mains et il donna un coup pour nous dégager tout les deux. Il tomba en arrière, sa lance se brisa jusqu’à l’extrémité, c’est-à-dire jusqu’à sa pointe tranchante. Je vacillai légèrement puis repris l’équilibre.
Je tentai une nouvelle attaque quand mon épée se désactiva comme par hasard, sa durée de vie étant finie. Je décidai alors de profiter de mon élan pour lui sauter dessus et de l’égorger à mains nues. Mes mains ne pouvaient à peine faire le tour de son cou.
Le Jiralhanae, ne pouvant se relever par la force de mon bras gauche, saisit la pointe restante de la lance pour essayer de me la planter.
Je relâchai directement ma prise gauche sur son cou pour empêcher cette chose de me perforer. Mais il put alors se relever et me donner un coup de tête.
J’avais l’impression d’avoir refais ma rencontre avec le même rocher durant mon saut du Phantom.
Sauf que cela ne m’assomma pas.
Le Jiralhanae courut vers moi en hurlant, la pointe dirigée vers mon coeur. Je lui saisit son bras détonnant la pointe avec mes deux bras pour éviter de me faire empaler. Il profita de son bras de libre pour me soulever par le cou. Je sentais mon coeur battre une folle chamade dans ma tête.
Je me voyais dans ses yeux rouges, mes mandibules cherchaient de quoi respirer.
La pointe tranchante se rapprocha de mon coeur, j’utilisai toute ma force pour éviter cela, le tissu recouvrant mes bras se gonfla jusqu’à tripler de volume. C’est alors que l’arme blanche se dirigea vers SON coeur. Il lâcha mon cou pour saisir l’arme à deux mains. Une grande inspiration fit reprendre de l’énergie dans mon corps, je sentais cette énergie parcourir toutes mes veines.
La pointe se tenait exactement verticalement entre nous deux, nous avions une force égale.
-Dégage ! Vite !
Johnson pointait son Sniper sur nous, mais il n’arrivait point à essayer de viser parfaitement le corps du Jiralhanae puisque nous gigotions trop.
-Parle pour toi, déclara Johnson à Thel sans quitter sa cible des yeux.
-Pourquoi tant d’acharnement pour si peu ? demanda l’Oracle qui se rapprocha de nous.
-Ta gueule clochette ! Et bouge ton cul tu me gâches la vue ! beugla l’Humain en tirant en l’air.
Bon, il fallait en finir, loyal ou pas, tous les coups sont permis.
Je donnai un coup de genou fatal dans les bijoux de famille du macaque, il poussa un petit cri aiguë et lâcha toute prise. Je plantai alors la pointe dans son coeur puis la tournai pour broyer tout organe.
Le Jiralhanae tomba en arrière, dans le vide.
-Partons d’ici ! déclara N’tho.
-Non ! pas sans Vasla ! répondis-je en montant difficilement dans le Phantom.
-Drak, je comprend ta peine mais…
Je lui lançai un regard sombre et il baissa immédiatement les yeux.
-D’accord, allons la chercher, conclut Do.

Le Phantom s’éleva dans les airs pour ensuite descendre le long de la falaise, je scrutais la moindre vague à la recherche de Vasla, rien.
C’est alors qu’une silhouette apparu sur la plage, les vagues l’avaient repoussé.
-Là ! hurlai-je en montrant du doigt l’emplacement.
Les deux pilotes acquiesça sans hésiter.
Je sautai sur le sable doux de la plage, mes pieds faisant gicler l’eau salée.
Vasla était là, sur le beau sable blanc, du sang violet coulait légèrement de son crâne.
Je saisis Vasla et la portai jusqu’à l’intérieur. Le Phantom décolla aussitôt.
L’Humaine sortit du cockpit, et s’agenouilla près de Vasla. Elle mit sa main sur son cou.
-Elle est vivante, mais gravement blessée. Il faut l’emmener d’urgence dans une infirmerie.
-Il y en une dans mon vaisseau, déclara Rtas.
Des vombrissements ressemblant à ceux d’une colonie de guêpes se firent entendre au loin.
-Les Banshees ! hurla Usze en saisissant un Barreau de Combustible, Ils attaquent Feu à volonté !
Je sautai sur une des tourelles à plasma située à proximité de moi, puis j’ouvris le feu.
J’entendis également d’autres rafales de plasma, je jetai rapidement un coup d’oeil et vit Do sur l’autre tourelle.
Mais la plupart des autres rafales ne venaient pas de lui: Une véritable pluie de plasma frappa le Phantom.
-Accrochez-vous ! hurla Rtas.
Le Phantom fit vombrir ses moteurs puis il se dégagea de ce mauvais temps.
Le Destroyer se rapprochait rapidement.
Pas besoin de viser, les Banshees étaient très proches les uns des autres. Ils ne changeront jamais ces stupides macaques.
J’entendis un rafale s’abattre derrière moi, je me retournai et vit Do qui s’appuyait contre sa tourelle, son épaule était complètement désintégrée, et le sang coulait à flot et ses os étaient visibles.
Usze élimina rapidement le meurtrier.
Je sautai en direction de Do au moment où il allait glisser du Phantom. Et le saisit par son bras déjà endommagé. Des craquements frissonnants se faisaient entendre, ainsi que des cris de douleur.
-Donne ton autre bras ! hurlai-je à travers la bataille.
Rako arriva, et saisit le deuxième bras de Do puis le hissa sur le pont.
-Merci Rako, lui annonçais-je.
Il me répondit avec un signe de tête et se remit à tirer sur les Banshees.
-Drak, je ne tiendrais pas jusqu’au vaisseau, déclara Do à la voix faible.
-Si tu peux, mentais-je en regardant son bars bon à être amputé et sa peau vraiment trop pâle.
-Sache que… sur Sangheilios je connaissais bien tes parents… salue-les de ma part la prochaine fois que tu les vois. Je les connaissais si bien que… que…
Il émit une longue expiration.
-Rekisat ine pase, frère, lui dis-je en lui fermant les yeux. Et merci pour tout. Je te promet de saluer mes parents de ta part.
Une rafale de plasma s’abattit sur son corps déjà mutilé, et le fit tomber dans l’océan.
Je restai un moment là, à me remettre des évènements récents pour ensuite sauter sur mon canon à plasma et ouvrir à nouveau le feu.

Le hangar du Destroyer le plus proche s’ouvrit une fraction de seconde pour nous laisser entrer, puis il s’abaissa juste après.
Tout le monde sortit du Phantom et se dirigea vers le pont du vaisseau, sauf Rako qui se dirigea je-ne-sais-où* et moi qui emmena Vasla à l’infirmerie. Quelques Huragoks trainaient dans le couloir, et ils commencèrent à nous suivre.
Arrivé dans l’infirmerie, je posai Vasla sur un des lits présents.
Un Huragok me regarda en faisant un petit gémissement.
-S’il-te-plaît, soigne-la, lui demandai-je. Elle n’a que moi et je n’ai qu’elle.
Il émit un sifflement approbateur et se dirigea vers Vasla, il démonta son armure rapidement et soigneusement puis il l’ausculta pendant quelques minutes.
Terminé, il me décrit le bilan vers un ordinateur médical.
Vasla était effectivement encore en vie, mais elle avait sombré dans le coma.
-Se réveillera-t-elle un jour ? demandai-je à l’Huragok.
Il baissa sa petite tête rose.
-Je vois, répondis-je tristement en baissant également la tête, en tout cas merci pour tout.
Mon estomac se noua en sentant que le Destroyer qui quitta l’atmosphère.
Il se rapprocha de moi et commença à démonter mon armure.
Je ne laissai pas approcher la première fois, mais il insista en soupirant fortement. Et pour finir je le laissa faire.

Au moment où il remonta mon armure, il me donna un nouveau casque, mon ancien étant foutu.
-Drak, viens sur la passerelle, dis Rtas dans les haut-parleurs du vaisseau.
L’Huragok agita un des ces tentacules pour me dire au revoir, j’imitai le même geste et il semblait heureux que je le lui renvoie.
Quand j’arrivai sur la passerelle, Rtas et Thel me demanda des nouvelles de Vasla. Je leur répondis qu’elle dormait dans un profond sommeil. Et qu’il est possible qu’elle ne se réveillerait jamais. Je sentis Thel qui retint sa colère.
Rtas déclara alors que nous allions sauter en SlipSpace, cela durera plusieurs jours, pour faire des approvisionnements ainsi qu’amener des troupes dans le vaisseau, car il n’y avait que des Huragoks. Puis nous entrerons en contact avec les Humains, pour fraterniser.
J’acquiesçai.

[…]

Les Humains, et mes frères étaient déjà en train de se reposer, grâce au système qui nous faisait tomber dans un coma. J’ordonnai à un des Huragok qui passait de m’en déplacer un dans la chambre de Vasla. Ceci fait, je m’y installa et injecta le produit dans mes veines.
Je me serai réveillé dans quelques jours, en espérant, voir le visage éveillé et souriant de Vasla à mon réveil.

~~~~~~~Fin de la troisième partie.~~~~~~~

~~~~~Quatrième Partie.~~~~~

Chapitre XIX, Sous-Espace, en direction de la Terre.
Novembre 2552.

Elle me tenait la main, sans cesser de sourire… Je la prenais et la serra fort, fort amoureusement.
-Je serai toujours avec toi, dit-elle.
J’étais si heureux, de la revoir enfin à mes côtés. Tout semblait si parfait.
Puis ma vue commença légèrement à se troubler, comme si de l'eau commençait à couler devant mes yeux. Des larmes ? Je touchai vers mes yeux… Non. Il n’y avait rien. Étrange…
Ma vue continua de devenir plus floue, et je n’arrivais pas à faire cesser ceci.
-Au revoir Drak. Je t’aime.
Je sentis que je m'éloignais d'elle, comme tiré en dehors. J’essayai de rester en tenant sa main, mais cette dernière se relâcha. J'insistai jusqu'à même essayer de hurler mon désaccord. Mais aucun son ne se fit entendre. Je ne voulais pas partir.
Le visage de Vasla disparut petit à petit dans un nuage de brume floue, et se fit remplacer par un visage plus agité dont une casque blanc le recouvrait, il lui manquait les deux mandibules gauche.
Puis des lumières violettes apparurent et vinrent teindre ce voile qui occupait ma vue, et une voix beaucoup moins douce et attentionnée que celle de Vasla résonna dans ma tête.
-Drak, réveille-toi, dit Rtas d’une voix calme.
J’émis un long soupir, cela n’était qu’un rêve… Je m'orientai et réalisa que j'étais toujours dans la salle médicale. Je jetai un coup d’oeil sur le lit de Vasla, elle était toujours là. Il semblait même qu’elle n’avait pas bouger depuis mon sommeil. J’eus un grand vide cérébral, je ne pensais plus à rien, mis à part admirer Vasla.
Tout en ignorant que Rtas débranchait au fur et à mesure diverses commandes de la machine permettant le coma artificiel, je revins au monde réel au moment ou je sentais les seringues se retirer de mes veines.
Mon regard se dirigea vers Rtas.
-Bonjour Rtas… ou plutôt Bonsoir…
-Nous sommes le matin, me répondit-il en croisant les bras et en ricanant, Veux-tu savoir ce qu’il s’est passé durant ton coma ?
Ce dernier mot me fit directement penser à Vasla.
-Bien sûr, la totale, lui répondis-je.
-Eh bien… Tu es resté dans ce sommeil pendant exactement deux semaines. Pendant ce temps, nous avons refait le plein d’énergie sur un Porte-Vaisseau, ainsi qu’une révision totale des moteurs a été offerte. Deplus une bonne division de nouveaux jeunes SpecOps s’est portée volontaire pour nous accompagner.
-Très bien (J’essayai de me relever, mais de multiples douleurs m’en empêchèrent, alors je décidai de rester au moins assis).
-Mauvaise idée, déclara Rtas, tu as de nombreuses côtes cassées qui ne se sont pas encore reconstituées. Ainsi que de multiples blessures sans importances, qui guérirons dans la journée.
-Cela n’a tout simplement pas d’importance, répondis-je en étirant mes muscles courbaturés.

L’Huragok - qui s’était occupé de Vasla et de moi avant mon sommeil - entra dans la pièce médicale. Il émit un petit gémissement de joie en me voyant, puis un autre d’agacement en me voyant assis au lieu d’être allongé.
Je repris la discussion.
-Mais en parlant d’aujourd’hui, où sommes-nous ?
-Nous sommes sur le point de sortir de notre saut en Sous-Espace, notre destination est la Terre.
-La Terre ?
-Oui, affirma-t-il, Pour deux raisons:
La première étant que Vérité s’est échappé est qu'il cherche quelque chose sur Terre. Nous ne savons pas quoi encore. Mais nous savons déjà que la majorité des Lekgolos, Unggoys, Huragoks et autres races de l’Alliance prêtes à nous aider, ont été soumise, de force. Sinon, leur monde natal sera vitrifié.
-Sauf nous, annonçai-je sinistrement.
Rtas émit un grognement d’inquiétude. Notre monde… Cela faisait si longtemps que nous ne l’avions plus vu. J’avais tant envie de revoir ma famille, les vastes étendues de paysages tropicaux et désertiques, les océans et mers verts, le magnifique crépuscule des Trois Soleils…
Je me serai opposé à tout tentative de vitrification de notre Mère.
-Il faut stopper Vérité. Il est déterminé à activer les Halos, depuis l’Arche. Et quelque chose me dit que la réponse se trouve sur Terre.
J’acquiesçai, puis me relevai difficilement, l’Huragok émit d’autres grognements agaçants, insistant sur le fait qu'il voulait que je me repose.
-La deuxième raison, est surtout de se rallier aux côtés des Humains. Ainsi que de les aider à protéger leur monde natal. L'accroc est de réussir à les convaincre de nous accepter.
-Tout à fait, mais on a un plan je présume.
-Exact. Tout le monde nous attend sur la passerelle… (Il détourna soudainement son regard du mien, pour se diriger vers celui de Vasla, puis son regard revint au mien mais avec une humeur embarrassée) … Excuse-moi.
-Ce n’est pas grave. Vas-y déjà. Je me prépare et j'arrive.
Il acquiesça en faisant le salut traditionnel, puis sortit.

Je rassemblai mes affaires, puis avant de passer la porte, je sentis quelque chose me retenir. Je me retournai et regardai Vasla. Une chose en moi me dit de rester. Ma prise tenant mon paquetage se relâcha alors et je vins me rapprocher d'elle.
L'Huragok encore présent semblait curieux et se rapprocha de nous. Ses vessies faisaient des bruits étranges, pas forcément désagréables, mais étranges.
Je regarda Vasla, ses fines mandibules bougeait légèrement, en fonction de sa respiration. Je sentais sa conscience éveillée, je la sentais en moi. Je sentais qu'elle pouvait m'entendre et sentir ma présence. Une grosse boule me serra la gorge.
-Je te promet Vasla, je te promet de ne jamais t'abandonner. Je serais toujours là pour toi à t'attendre, même pendant des années, des décennies… Je t'attendrai et je t'aimerai, pour toujours.
Je caressai tendrement son long crâne doux avec ma main, puis je sentis quelque chose me piquer les yeux, puis en ressortir. Cette fine chaleur descendre de mon oeil droit.
Une larme. Je n'en avais jamais versé une seule. Cette goutte chaude descendit de ma joue, lentement. Puis parcouru tout mon visage jusqu'à tomber sur le sol métallique du vaisseau, en faisant un petit bruit.

Je me relevai, m'essuyai le visage et essayai d'oublier cette énorme boule qui me serrait la gorge. Puis je ramassai mon paquetage et je sortis de cette salle qui me retenait tant.
L'Huragok me suivait dans les couloirs sombres et violets du Vaisseau. Cela me dérangeait.
-Arrête de me suivre, lui demandai-je brusquement sans arrêter de marcher.
Il ne cessa rien du tout, il n'émit qu'un petit sifflement représentant un soupir.
Je m'arrêtai net et poussai un grognement de colère. Mes poings se serrèrent, mon sang bouillonna et ma gorge se contracta.
Je lui déversai toute la haine que j'avais sur le coeur, en lui hurlant des choses atroces.
L'Huragok semblait effrayé, et à la fois étonné par ma soudaine colère.
Il recula et semblait convaincu de ne plus me suivre.
J'avais une pointe de regret d'avoir élevé la voix et de l'avoir effrayé, je ne voulais pas lui faire de mal. Cette haine n'était pas destinée à lui, mais à d'autres. Les Jiralhanaes, les Prophètes, mes frères tombés à Grande Bonté… Vasla.
-Excuse-moi, je ne voulais pas…
l'Huragok semblait toujours autant apeuré.
Je baissai la tête, puis continuai ma marche vers la passerelle. Je sentais qu'il me suivait toujours, mais il se cachait indiscrètement dans les angles des couloirs, derrière mon passage.
Je me retournai, et le vis se cacher rapidement derrière un des couloirs que je venais de quitter.
Ce petit était déterminé.
-Allez montre-toi, tu peux rester avec moi.
Aussitôt, il sortit de sa ridicule cachette et vint en se dandinant joyeusement à mes côtés, il émettait plusieurs petits bruits montrant qu'il était content de pouvoir rester avec moi, et qu'il me pardonna.
Un étrange sorte lien s'était forgé entre nous deux. Il lisait à travers mon esprit et savait ce que je ressentais et pensait. Ces créatures étaient vraiment intéressantes.

Arrivé à la passerelle, les portes s'ouvrirent dans un coulissement calme. Je pus découvrir de nouveaux visages, et d'anciens.
Rtas, Usze, N'tho, l'Oracle, les deux humains et de nouveaux officiers qui occupait les postes de navigation, communication… Tous sauf le poste d'armement.
Les écrans montrant l'espace qui nous entourait étaient tous noirs: Le Sous-Espace.
Je me dirigeai vers eux, les saluèrent tous et mon salut fut également retourné. Puis Rtas, étant assis sur le siège de Commandant, déclara quelque chose à haute voix.
-Sotie du Sous-Espace dans quatre…trois…deux…un…

Chapitre XX, Galaxie de la Voie Lactée, près du monde natal des Humains.
Novembre 2552.

Je fus pris de vertige; le vaisseau sortant du Sous-Espace. Les caméras se remplirent d’étoiles et d’une planète semblable à celle de Sanghelios*.
Cette planète était très bleue et verte. Contrairement à Sanghelios; qui elle était beaucoup plus désertique.
Les continents étaient donc verts et d’autres bruns. Les pôles, eux, étaient blancs, nous n’avions pas de régions froides sur Sanghelios. Mais nous, nous avions deux lunes. Eux, n’en avait qu’une, blanche, des cratères recouvrant la totalité de sa surface ainsi que de petites structures inintéressantes.
Des dizaines de vaisseaux Humains flottaient sur leur monde, tous en route d'un même point de Rendez-Vous. Ils se retournèrent soudainement vers nous et prirent une formation de combat.
-Je capte une centaine de contacts… déclara l’officier de navigation d’une voix calme. (Il s’arrêta une seconde) Ils nous verrouillent.
-Humains, vous savez ce qu’il vous reste à faire, annonça Rtas en faisant pivoter son siège flottant pour pouvoir voir les Humains présent sur la passerelle droit dans les yeux.
Le Commandant Miranda Keyes acquiesça en se dirigeant vers l’officier de communication. L’officier appuya sur un hologramme et fit un signe de tête à l’Humaine.
-Ici le Commandant Miranda Keyes et le Sergent Avery Johnson, ne tirez pas ! Je répète, ne tirez pas !
Plusieurs secondes passèrent, les vaisseaux ne réagissant pas. Des parasites grésillaient dans la radio.
-Aller… Faites pas de conneries… marmonna le Sergent Johnson.
Il semblerait que quelqu’un l’ait entendu. Les parasites cessèrent et une voix avec un accent dont je ne connaissait pas se fit entendre**.
-Ici l’Amiral Hood. Bon sang Miranda, qu’est-ce que vous foutez dans ce Destroyer Covenant ?
-Permission de parler mon Amiral, déclara le Sergent.
-Accordée, répondit l’Amiral.
-Nous ne sommes pas avec les Covenants. Nous sommes avec des Séparatistes.
-Quoi ? lui répondit l’Amiral sans comprendre.
-Laissez-nous passer et nous vous expliquerons, annonça Keyes, lassée de parler.
-Je vous préviens Commandant, nous avons déjà assez de Covenants sur le dos en ce moment.
Plusieurs personnes échangèrent un regard discret dans la passerelle.
-Ici le Commandant Rtas ‘Vadumee, nous vous offrons notre aide.
-Et comment puis-je avoir votre confiance ? gloussa Hood.
-Disons que nous avons besoins de vous, et que vous avez besoins de nous, répondit calmement Rtas.
Quelques secondes interminables passèrent, puis les vaisseaux Humains s’écartèrent, sans rompre la formation de combat.
-Très bien, nous acceptons votre aide. Miranda, Johnson, cela nous fait du bien de vous entendre.
-Merci, répondit Keyes.
-C’est bon de vous entendre également Amiral, remercia Johnson.
-Sachez que nous vous remercions et que vous avez toute notre reconnai…
L’officier Humain interrompit Rtas, en mitraillant ses paroles.
-Sachez que me contrefous complètement de vos remerciements, vous ne méritez même pas notre aide. Après tout le mal ce que vous nous avez fait subir… Sachez que si je n’avais pas besoin de vous et que le Commandant et le Sergent n’étaient pas présent, je vous aurais déjà tous envoyé en enfer.
La radio se coupa net.
Rtas grogna sous cette remarque, mais au fond de lui, il savait que l’Humain n’avait pas tort. Il ravala cette légère colère et maintint son calme.

Le Destroyer Shadow of Intent se dirigea lentement et prudemment vers la planète.
Pendant que nous voyagions jusqu’à notre destination, personne ne dit un mot. Nous étions tous inquiet et angoissé de ce qu’il pourrait nous arriver. Et si, la rage qui vivait dans le Commandant Hood lui ferait changer d’avis ?… Cette rage passant au-dessus de la vie de ses frères Humains ? Cette pensée m’hérissa le dos. Nos vies tenaient qu’à un fil et les Humains pouvaient à tout moment le couper.
Pour finir, nous nous stoppâmes en orbite au dessus d’un grand continent brun***.
-Afficher la Projection Holographique de ce monde, ordonna le Commandant Rtas.
Une Grande Sphère apparu au milieu de la salle, elle correspondait parfaitement au monde natal des Humains.
Certains lieux du continent presque désertique étaient en flammes. Mais notre attention était dirigée vers autre chose. Intrigué, Rtas zooma le sud du continent.
Une immense fouille visible avec des dizaines de croiseurs au-dessus se présenta plus nettement, un espèce de triangle était également visible au milieu d’un grand trou creusé dans la roche…
Après réflexion, je me rendit compte que ce triangle n’était que le vaisseau Forerunner qui était présent dans Grande Bonté. Ce qui voulait dire que Vérité était bien…
La liaison de communication grésilla et interrompit mes pensées.
-Un colis très spéciale a sauté d’un vaisseau non-identifié d’ici environ trois heures, expliqua Hood, Ce vaisseau s’est posé près des ruines de la Nouvelle Mombasa. Nous pensons que ce drôle d’oiseau était commandé par un de vos Haut Prophète.
-Vérité…murmura Rtas en serrant les poings.
-C’est ça, continua l’officier Humain, Votre aide va donc pouvoir porter ses fruits. Vous irez escorter ce colis très important, jusqu’à une de nos bases. Je vous envoie les cordonnées. (Un point vert s'alluma sur le Projecteur Holographique de la Terre, montrant l'emplacement de la base sur le bas du continent attaqué.)
Commandant Keyes, nous vous attendons dans cette base. Veuillez y arriver le plus tôt possible. Sergent Johnson, je vous nomme chef de cette opération de sauvetage.
-À vos ordres, mon Amiral ! répondirent Keyes et Johnson ensemble.
Johnson alla se diriger vers Rtas, pour discuter d’un éventuel plan, quand il s’arrêta en repensant au dernier mot de l’Amiral Hood.
-Permission de parler mon Amiral ?
-Accordée Sergent, répondit l’Amiral.
-Vous avez bien dit une opération de «sauvetage» ?
Un soupire se fit entendre dans les hauts-parleurs de la passerelle.
-Exact Johnson, ce colis sagit du Spartan-117.

Chapitre XXI, En orbite autour de la Terre, Air d’atterrissage du Destroyer Shadow of Intent.
Novembre 2552.

Un vaisseau de largage Humain se posa lentement devant nous. Son écoutille principale s’ouvrit et il resta ainsi, attendant ses hôtes.
Les Humains nommés Johnson et Keyes étaient en train de monter dans le vaisseau.
Mais moi, je ne pouvais pas partir. Quelque chose d’énorme me retenait sur ce vaisseau. Deplus, mes ordres me l’avait interdit. Rtas m’avait nommé récemment comme officier d’armement sur notre vaisseau. Non parce qu’il m’appréciait, mais parce que j’étais le seul qui avait un rapport montrant que j’avais suivi au moins un cour d’armement sur un vaisseau. Les dernières recrues étaient rares dans le domaine d’officier sur une passerelle. Tous voulaient se venger de leurs propres mains de ce qu’il était advenu de leurs frères sur Grande Bonté et Halo.
Y compris nous.
Mais je pense que Rtas m’avait quand même choisi pour une certaine raison, je pense qu’il savait que je ne quitterai pas ce vaisseau sans Vasla.

Usze se tenait devant moi, il regardait les Humains monter dans leur vaisseau de largage. Il se mit à soupirer et à croiser les bras. Puis il se retourna vers moi et me sourit.
Nous nous étions jamais séparés depuis notre première rencontre.
-Tu te souviens quand N’tho nous parlait de son ennuyante enfance ? me demanda-t-il. Tu crois que c’était vrai ?
J’haussai les épaules.
-Peut-être, mais je pense que tu me diras ce qu’il en est quand nous nous reverrons.
Il posa sa main sur mon épaule mécanique et il se tint bien droit. C’était à ce moment-là que l’on pouvait se rendre compte à quel point il était grand.
-J’y veillerai. Et j’espère pour lui qu’il ne mentait pas sur sa recette familiale, sinon sa va chauffer.
Un petit rire m’échappa, on avait besoin de ces plaisanteries. Car depuis un certain temps, tout le monde s’était endurcit. Dont moi.
Usze retira sa main et me fit un simple signe de tête. Puis il se dirigea vers le vaisseau et regarda juste une fois en arrière.
-Ne jamais renoncer pour une cause juste et bonne pour notre destin, me rappela-t-il.
Ces paroles, venaient d’un message que j’avais oublié, ce message, venait de Noga ‘Putumee, glorieux père de Vasla.
Usze disparut dans la soute du vaisseau.

N’tho et Thel arrivèrent vers moi à leur tour, l’éclairage violet faisait briller l’armure brune de l’Arbiter dans un magnifique gris plein de petits reflets blanc.
Thel s’avança et N’tho restait en arrière, ce dernier portait des Carabines dans un sac.
-Prend bien soin de ma soeur*, me fit-il avec un regard dont je n’oublierai jamais. C’est tout ce que j’ai.
-Je laisserais jamais tomber mon amour, répondis-je.
Il hésita à rajouter quelque chose.
-…C’est pourtant ce qui est arrivé.
Thel relâcha son regard du mien et alla au vaisseau de largage.
Mes poings se serrèrent sous ses paroles, n’étais-je pas assez digne de confiance pour lui ? Pensait-il que je me souciais plus de ma personne plutôt que de celle des autres ? Il croyait qu’en regardant la surface il pouvait voir le fond ?
Non, je devais me calmer. Cette tragédie nous avait vraiment tous touché. J’exagérais peut-être ses opinions sur moi, ou mes opinions sur lui…
En tout cas, une grande culpabilité m’envahit. Vasla n’avait qu’une seule peur, sa peur était le vertige, durant notre premier entraînement ensemble, elle essayait de combattre cette peur. Et… ** Et elle était tombée d’une falaise… J’espère que cela n’a pas affecté son coma…
N’tho vint me sortir de mes pensées.
-Tu sais, quand tu étais venus nous chercher dans nos appartements, sur Grande Bonté, avant notre mission sur une base Hérétique, j’avais dis une chose. «Pas de secrets entre nous.»… Comme je regrette de ne pas avoir dis mes secrets auparavant. Comme je regrette de vous avoir fait tant de mal… Comme je…
-N’tho, l’interrompis-je, sache que tes excuses ont été acceptées. Ne t’en fais pas, tu fais toujours parti de nous.
N’tho expira lentement, se sentant rassuré et confiant.
-Merci infiniment. Je ne suis rien sans vous.
-Fais juste attention une fois sur Terre, là-bas, les Humains vous haïront toujours. Ils vous détesteront. Ignorez-les, et laisser le temps du pardon les convaincre, voyant vos lames transpercez vos ennemis et déclarer la victoire, ensemble. Les Humains ont besoin d’espoir, ils sont au bout d’une falaise sans issue possible. Nous sommes leurs derniers espoirs.
N’tho hocha la tête, puis courut jusqu’au vaisseau. Il semblait vraiment motivé par le discours que je lui avait déclaré.

Le vaisseau s’en alla, Humains et Sangheilis à bord. Je me demandais si le Démon allait reconnaître mes frères, depuis notre rencontre sur le premier Halo. Moi tout cas, je ne l’avais encore jamais rencontré, juste aperçu.
Je décidai d’aller revoir Vasla, je voulais la regarder, l’admirer… encore une fois. Arrivé à la salle médicale, l’Huragok qui nous avait aidé était également là, aux près de Vasla. Il s’éleva de joie en me voyant, tout en poussant des petits gémissements heureux. Je crois qu’il m’aimait beaucoup, étais-je son ami pour lui ? Ces êtres avait-ils donc des sentiments eux aussi ?
Il essaya de m’enlacer, mais je reculai en poussant ses tentacules visqueuses.
Ses six yeux noirs se fermèrent et il émit un espèce de soupire frémissant.
-Je t’apprécie beaucoup tu sais, mais je ne suis pas venu spécialement pour toi.
Je regardai Vasla, allongée sur ce lit, toujours dans la même position.
L’Huragok acquiesça, sans hésiter. Il recula et se mit à réparer quelque chose.
Je saisis un des tabourets qui trainait, puis je le déposai vers Vasla. Pour pouvoir m’assoir et voir son visage de près.
Il fallait que je trouve un moyen de la réveiller, je savais que cela paraissait absurde, mais qui ne tente rien, n’a rien.
J’essayai en premier des choses vraiment idiotes; la chatouiller, lui gueuler dans l’oreille, … Lui toucher ses parties intimes.
J’essayai alors de lui parler, cette conscience éveillée me semblait toujours présente.
Je lui racontai quelque chose de drôle dans ma jeunesse, mais je fus le seul à rire.
J’essayai d’autres histoires, touchantes, incroyables, dures, … Mais rien ne marchait… Rien… Je semblait même avoir raconté toute ma vie et mes secrets à Vasla, mais m’entendait-elle vraiment ? Sa conscience était-elle vraiment éveillée ? Me faisais-je des idées ?

La même boule qu’au paravent se reforma alors dans ma gorge, j’essayai de la ravaler mais en vain… Mon poing droit se serra violemment, les os semblaient essayer de ne pas se disloquer sous cette pression entière dans ma main droite.
Je commençai à élever la tête, cherchant quelque chose, sans savoir quoi. Puis mes mandibules se serrèrent d’avantage entre elles… Je retenais quelque chose, quelque chose de récent. Une larme s’échappa tout de même de mon oeil et glissa sur mon visage, jusqu’à tomber sur celui de Vasla.
Mes dents qui se serraient allaient exploser, mon coeur qui se serrait lui aussi allait exploser. Ma gorge contractée allait exploser… J’allais exploser***.
Puis tout se relâcha, il me semblait que quelque chose en moi éclata, elle ne s’était pas exprimée depuis très longtemps.
Je fondis en larmes, et appuya ma tête contre la tête douce et chaude de Vasla.
-Vasla… S’il-te-plaît…Dit quelque chose… Je t’en supplie…
Je restai ainsi, pendant un long moment, à répéter tout le temps les mêmes mots, en implorant un miracle.
Une alarme stridente me fit sursauter et me remettre dans mon était normal.
-Alerte, nous sommes attaqués. Que tout les officiers indispensables sur la passerelle s’y rendent immédiatement.

Chapitre XXII, Destroyer Shadow of Intent, en Orbite autour de la Terre, au dessus de l’Afrique.
Novembre 2552.

Musique du passage: https://www.youtube.com/wa
tch?v=oYQbCyV0Wjc&
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Je m’installai dans mon siège, et me rendit compte qu’il n’y avait rien pour m’attacher. Pas de sangles… Génial.
J’allumai mon poste d’armement. Des hologrammes se placèrent rapidement devant moi.
Quelque chose m’avait quitté, je ne savais pas encore, mais je sentais qu’il me manquait quelque chose… Quelque chose que j’avais laissé au près de Vasla. Mais j’étais trop occupé pour penser à cela.
Rtas était sur son fauteuil, donnait des ordres par-ci par-là en regardant les officiers.
-Allumer les réacteurs à cent-pour-cent de leur puissance, trajectoire un-deux-point-huit-zéro.
-Moteurs à pleine puissance, déclara l’officier de maintenance.
-À vos ordres, trajectoire un-deux-point-huit-zéro, ajouta l’officier de navigation. Nous nous éloignons de la planète.
L’écran se remplit de trois croiseurs Covenants. Sûrement piloté par d’incompétents Jiralhanaes. Rtas grogna et me regarda aussitôt.
-’Volamee, chargez les tourelles à plasma.
-À vos ordres, lui répondis-je sans hésiter. Toutes les tourelles à plasma se chargent.
Mes yeux suivaient les barres de mon écran qui montraient le chargement de chaque tourelles. Toutes progressèrent en même temps.
Quarante-deux pour cent.
Le pont commença à devenir de plus lumineux, des lignes blanches traversaient le sol et brillaient d’énergie meurtrière.
Un des croiseurs nous fonça dessus, ses flans brillaient d’intensité: Il faisait une charge tout en voulant tirer.
-Manoeuvre d’évitement ! hurla Rtas en frappant du poing son siège.
-Oui Commandant, répondit l’officier de navigation en pianotant son poste. Trajectoire d’esquive à bâbord.
Je sentis le vaisseau se faire propulser sur la gauche, ma tête frappa contre mon poste. Je grognai et regardai à nouveau mon écran.
Soixante dix-neuf pour cent.
-Caméra tribord ! s’exclama Rtas.
L’officier de maintenance appuya sur un des hologrammes sur son poste. L’écran principal qui montrait les deux autres croiseur changea et il nous dévoila le flan d’un croiseur. Ce dernier était vraiment très proche, trop proche. Ses flans brillaient d’une mort lumineuse.
-Alors ces tourelles ? me hurla Rtas.
Je regardai mon écran, il passa de quatre-vingt dix-neuf pour cent à cent pour cent.
-Tourelles parées Commandant, répondis-je, mort d’impatience d’ouvrir le feu.
-Ne tirez pas ‘Volamee ! déclara Rtas. Nous sommes trop proche. ‘Hajoiee, utiliser les propulseurs secondaires pour nous éjecter de cette position. Puis ‘Volamee, cramez-moi ces macaques je vous prie.
-À vos ordres ! répondions l’officier de maintenance et moi en choeur.
Une secousse, cette fois attendue, nous écarta du croiseur, je pouvais le voir s’éloigner de nous en regardant l’écran de tribord. Ses tourelles étaient sur le point de faire feu.
-Feu ! hurlai-je à en perdre haleine.
Le pont s’illumina un cours instant.
Des dizaines de flammes rouges foncèrent sur le croiseur, celui n’eut le temps d’ouvrir le feu. Le plasma surchauffé le percuta de plein fouet. Les premiers impacts firent illuminer ses boucliers d’un blanc étincelant. Puis ils s’évaporèrent. Les tirs restant eurent raison de ce vaisseau; plusieurs explosions firent une réaction en chaine jusqu’aux moteurs. Même des blocs entiers liquéfiés se détachèrent des cloisons du vaisseau. Après quelques secondes, les explosions atteignirent les moteurs du croiseur. Ce dernier disparut alors dans une explosion gigantesque.
Étant près du croiseur, le souffle nous propulsa et ma tête revint percuter mon poste.
J’étais le seul avec Rtas à ne pas exprimer cette victoire, ma tête me faisant souffrir et lui ne fêtait jamais rien.
-Ce n’est pas fini, déclara sinistrement Rtas.
Oh non, je devais encore supporter ce foutu siège qui n’avais pas de sangles…

L’écran principale changea et il se scinda en deux, caméra avant et arrière. Il nous montra les deux derniers croiseurs. Un sur l’écran avant, et l’autre sur l’écran arrière. Certes, ils étaient à des centaines de kilomètres, mais ils avaient profité de cette «diversion» pour nous prendre par devant et derrière. Ceux-ci envoyèrent des salves de plasma. Les tourelles de notre vaisseau recommencèrent à se recharger en faisant briller le pont.
Des flammes bleues sciaient l’espace dans notre direction, faisant brûler la vie sur leur passages.
-‘Hajoiee, donnez-moi toute la puissance possible des moteurs, annonça Rtas. ‘Utzavee, dirigez-nous sur ce croiseur devant nous.
-Mon commandant ? hésita ‘Utzavee, officier de navigation, puis il changea d’avis, comprenant ce que Rtas voulait faire. Oui, à vos ordres mon commandant !
Le destroyer accéléra très rapidement, je fus plaqué dans mon siège.
-Moteurs à cent trente pour cent, déclara ‘Hajoiee. Je vais devoir les refroidir autant que je le peu avec les bobines de refroidissement. Les moteurs entreront en fusion dans deux minutes, minimum. Je serais alors obligé de baisser les moteurs à…
-Nous n’aurons pas besoin de deux minutes, l’interrompit Rtas.
Le destroyer Shadow of Intent se déplaçai droit sur le croiseur Jiralhanae. Ses torpilles à plasma se rapprochaient dangereusement de nous. Sans oublier les autres qui nous suivaient derrière, légèrement plus rapide que nous.
-‘Hajoiee, soyez prêt, déclara Rtas en se cramponnant à son fauteuil.
-Je le suis toujours commandant.
Les torpillent étaient à quelques kilomètres devant nous. Les autres, derrière nous, étaient encore assez loin. Mais elles gagnaient tout de même du terrain.
-Attendez ‘Hajoiee…Attendez…Encore un peu… répéta Rtas.
Les torpilles illumina l’écran avant, elles n’étaient qu’à quelques centaines de mètres. Le doigt de l’officier Sangheili restait à quelques millimètres de l’hologramme «Exécuter».
-Allez-y ‘Hajoiee ! hurla Rtas.
L’officier de maintenance toucha l’hologramme.

Le destroyer monta rapidement, utilisant ses propulseurs ventraux. Je m’enfonçai aussitôt dans mon siège. Je sentis mon estomac s’enfoncer au fond de mon abdomen.
-Caméra arrière et ventral ! cria Rtas.
L’officier de maintenance appuya sur un hologramme situé sur son poste.
L’écran scindé haut de la caméra principale changea alors et nous dévoila plusieurs torpilles frôler la coque. La caméra se remplissait de parasite à chaque passage d’une torpille. L’écran arrière nous montra les torpilles se courber, puis se mêler aux autres torpilles du deuxième croiseur, puis elles continuèrent à nous poursuivre.
Malgré cette merveilleuse manoeuvre, une torpille réussi tout de même à nous toucher. Une secousse me fit éjecter de mon siège et je ratterris sur le pont.
-Prochainement, je veux des sangles sur mon siège, déclarai-je en frappant le pont avec mon poing metallique. Ce dernier se cabossa dans un bruit sourd. Je regagnai tout de même mon poste.
-Gardez votre sang froid ‘Volamee. Situation du vaisseau ? demanda Rtas.
L’officier de maintenance siffla.
-Les boucliers ventraux sont HS commandant.
-Bien, dirigez toute la puissance des boucliers sur ceux de la poupe.
-Oui commandant, affirma ‘Hajoiee… (Il s’arrêta une seconde, regardant ses écrans.) Température critique des moteurs.
La caméra arrière affichait les dizaines de torpilles qui nous poursuivait toujours. Elles n’étaient qu’à quelques kilomètres mais elles se rapprochaient doucement…
-Caméra avant, ordonna Rtas.
L’écran ventral se transforma alors pour afficher la caméra avant. Celui-ci affichait le croiseur Jiralhanae qui restait là, en train de se recharger pour envoyer une nouvelle salve de torpilles à plasma.
-’Utzavee, passer au dessus de ce croiseur dès que nous serons proche de la collision imminente.
-Bien mon commandant, déglutit ‘Utzavee.
Une légère pointe de stress se sentit dans sa voix.
-‘Volamee, les tourelles sont-elles parées à faire feu ?
-Affirmatif Commandant, répondis-je en vérifiant mon écran.
-Verrouillez le croiseur derrière nous et ouvrez le feu quand je vous le dirai.
-Bien mon commandant.
Le croiseur devant nous fit une rotation à quatre-vingt dix degrés, ses flans brillaient de mille feux.
-C’est ça, donnez-moi une plus grande surface, leur murmura Rtas.
Le croiseur occupait à présent la totalité de l’écran. Jusqu’à ce que l’officier de navigation entra la trajectoire de redressement.
Le destroyer monta rapidement et passa au dessus du croiseur, ses flans étaient vraiment très lumineux. Ils étaient sur le point d’ouvrir le feu.
-Caméra ventrale, annonça Rtas.
Je voyais, sur l’écran ventral, que les torpilles qui nous poursuivaient s’écrasèrent sur le croiseur au dessous de nous. Les multiples explosions firent instantanément évaporer ses boucliers. Sa coque ne tint pas le coup. L’alliage du vaisseau se disloquait. Certaines parties étaient liquéfiées. Il ne restait qu’une épave agonisante.
-Ouvrez le feu sur le dernier croiseur ‘Volamee ! hurla Rtas.
Mon regard revint sur le dernier croiseur, sur la caméra arrière, ces macaques nous poursuivaient. Pourquoi ? Je ne savais pas pourquoi, mais je m’en fichais. Ils allaient tous mourir.
-Feu ! hurlai-je.
Le pont s’illumina à nouveau, les tirs de plasma surchauffé zébrèrent l’espace et vinrent percuter le croiseur. Ce dernier explosa instantanément dans une explosion bleue. Les moteurs avaient dû être touché.
Les débris du vaisseau tombèrent dans l’atmosphère de la planète, ils furent littéralement vaporisé.
-Bravo officiers, nous avons remporter cette bataille, conclut Rtas.
-Non Commandant, c’est vous qui tous nos honneurs, lui répondis-je. Vous avez fait de magnifiques tactiques.
Rtas émit un son approbateur.
-Commandant, j’ai un message venant de la planète. Des Humains.
Rtas grogna et lui dit de transmettre le message.
-Mais cela ne fait que commencer, dit une voix humaine à travers la radio, sûrement celle de Hood. Élite, Vérité semble avoir trouvé ce qu’il cherchait.

Chapitre XXIII, En orbite autour de la Terre, Destroyer Shadow of Intent, Salle médicale principale, Chambre de Vasla ‘Putumee,
Novembre 2552.

Musique du passage: https://www.youtube.com/watch?v=c3Ab9LuEfjY

Plusieurs heures se sont écoulées depuis cette bataille. Le Commandant Humain Hood, avait rassemblé tout ces vaisseaux pour une grande offensive. J’appris également qu’Usze, N’tho et Thel avait récupéré le Démon. Deplus, Rtas m’avait informé que plusieurs croiseurs Sangheilis nous avaient rejoins. Étant un destroyer, notre vaisseau était donc le vaisseau amiral de cette flotte nommée récemment «La Flotte de la Retribution». Nous étions les seuls connus à combattre l’Alliance Covenante avec les Humains.
L’Amiral avait un plan, il fallait que mes frères et le Démon aillent détruire les canons anti-aériens, pour permettre à ses vaisseaux, je dis bien les vaisseaux Humains et non les nôtres, de pouvoir attaquer Vérité. Cette décision de Hood n’était pas négociable.
Cette lâcheté de vermine, Vérité, était toujours dans son vaisseau Forerunner, ses croiseurs et destroyers à ses côtés. Il avait réussi à trouver ce qu’il cherchait, mais nous ne savions pas encore quoi.
À travers le hublot que je contemplais, durant ces grandes pensées, je voyais de gros nuages s’intensifier au dessus du vaisseau triangulaire. Je n’arrivais pas à distinguer les structures dans les fouilles. Mais il me semblait que cela ressemblait à des constructions Forerunners… Étrange, les Forerunners avaient donc aussi bâti ce monde ? Comme le nôtre il y avait si longtemps ?

Je fus sorti de mes pensées par une chose qui revint en moi, cette chose s’était échappée de mon esprit depuis que j’avais quitté cette pièce, mais à présent, elle était revenue.
Je me sentais à nouveau plus… vulnérable. Je sentais être séparé entre deux mondes, celui-ci et cette chambre.
La présence de Vasla m’influençait énormément, je restais à nouveau de longues heures en espérant qu’elle se réveille enfin.
J’essayais de tenir mais mes paupières étaient si lourdes, je n’avais ni dormis ni quitté cette salle depuis la bataille, c’est à dire il y avait quelques jours.. Le sommeil finit tout de même pas me conquérir.
Je fus néanmoins réveillé par l’Huragok qui émettait des frémissements de curiosité.
J’ouvris les yeux et le vis très proche de moi. Si proche que je sentis son drôle d’odeur.
-Ça va… Ça va… grognai-je en lui faisant signe de s’écarter.
Il me fit signe de le suivre, je regardai une dernière fois Vasla puis acquiesçai.
L’Huragok me fit comprendre qu’il était urgent que je le suive. Mon regard se fixa longuement une dernière fois sur Vasla. J’ignorai les plusieurs gloussements d’impatience de l’Huragok, mais je finis tout de même pas acquiescer dans un long soupire de tristesse.
Je sentis en franchissant la porte, une chose m’abandonner, la même chose qu’avant.

[…]

J’arrivai sur la passerelle, Rtas était vers la table centrale de la pièce ainsi que tous les officiers nécessaire sur ce pont. Ils étaient beaux dans leur scintillantes armures rouges. Je pensais faire tâche parmi ses officiers avec mon armure noir-pourpre, mais je décidai de laisser ce sentiment de côté en me rappelant que cette merveilleuse armure, cette armure de SpecOp, était la même couleur de mon sang. Je me sentis soudain très fier en la portant, j’avais une grande envie de combattre, combattre pour mon honneur, de tuer tout ennemis qui se mettraient sur le chemin de notre race.
Pourquoi n’avais-je jamais ressentis tout cela auparavant ? Je savais que j’étais un différent, un peu étrange vu du comportement, mais il me semblait que depuis que Vasla était tombée dans le coma, je devenais de plus en plus dur, plus haineux et moins de sentiments envers certaines choses que j’appréciais autrefois.
Toutefois, je redevenais moi-même quand je pénétrais dans la chambre de Vasla… C’était donc ça cette chose qui me quittait, je redevenais un Sangheili normal, dont un grand honneur et d’une inébranlable fierté d’être Sangheili dans l’âme. Des choses qui m’étaient moins présentes auparavant. J’avais changé, j’étais bien entre deux monde.

Je fus sortis de mes pensées par une explosion qui se reproduit sur la table. Je rejoignis alors tout le monde, Rtas me salua ainsi que les autres officiers. Je leur répondis également d’un très bref signe de tête.
Je pouvais apercevoir sur cette table, une table qui projetait des images holographiques, qu’un canon anti-aérien avait été détruit, il était sur grande crête, je croyais même apercevoir des silhouettes en dessous de ce canon… Une… Deux… Trois, quatre guerriers. J’en déduis alors que dans ces quatre guerriers il y en avait trois qui étaient Sangheilis, il était très simple de reconnaître les nôtres, grands et courageux, plein d’honneur et de fierté. Je pensai directement à Usze, N’tho et l’Arbiter, j’étais heureux de pouvoir savoir qu’ils étaient en vie.
Par contre, l’autre semblait légèrement plus petit et il se tenait beaucoup plus droit, sûrement le fameux Démon.
Rtas appuya alors sur un bouton et la vue changea en faisant comme un grand reculons sur un champ de bataille, des hologrammes de plusieurs vaisseaux Humains se dévoilèrent, prêts à attaquer, leurs réacteurs crachant des flammes. Rtas fit alors rouler une sorte de boule qui était situé sur la table, ces gestes faisaient bouger la vue de cette projection holographique en faisant sorte de pouvoir suivre les vaisseaux Humains qui s’approchaient du vaisseau Forerunner de Vérité, qui apparut petit à petit sur la table. Puis les vaisseaux Humains ralentirent légèrement. Un énorme cratère s’était dessiné sur la table, on n’en voyait pas la fin. Deplus il y avait d’étranges structures Forerunner qui entourait le vaisseau. Déjà qu’elles étaient étrange sur Halo, elle l’étaient encore plus dans ce cratère.
Les croiseurs et destroyers Covenants étaient autour du vaisseau de Vérité, ils ne bougeaient pas.
L’officier de communication, se rua alors sur son poste, ce dernier réclamant que l’on vienne écouter ses messages.
-Commandant, la flotte Humaine va attaquer, ils insistent sur le fait que nous devons pas les aider, ce sont leur combat.
-Eh bien qu’il en soit ainsi, déclara Rtas en soupirant.
Au moment où il posa ses mains sur la table, des chasseurs Humains triangulaires de forme triangulaire foncèrent vers Vérité, ils lâchèrent des centaines de bombes. Puis les vaisseaux humains chargèrent, tout en tirant des dizaines de missiles.
Les croiseurs Covenant s’écartèrent du lieu où était Vérité, était-ce bon signe ?
Le sol trembla, les structures situées autour du vaisseau Forerunner commencèrent à s’élever et le vaisseau de Vérité commençait à descendre dans une sorte d’ascenseur. Puis une long faisceau bleu-blanc s’éleva dans les airs, depuis la pointe encore voyante du vaisseau.
Puis le faisceau augmenta, augmenta jusqu’à imploser.
Je pus juste voir des vaisseaux humains subirent une onde de choc que tout s’était éteint subitement dans le vaisseau, puis nous subîmes la même onde de choc.
La dernière chose que je vis était le bord de la table.

Musique du passage: https://www.youtube.com/watch?v=AT7WSYIHy5E

-‘Volamee, réveillez-vous.
J’ouvris brusquement les yeux, remercia rapidement l’officier de navigation de m’avoir réveillé et je regardai à nouveau la table, de nouveau rallumée.
Une immense boule de sous-espace avait été créée. Le vaisseau de Vérité ainsi que sa flotte y pénétrèrent.
Mes poings se serrèrent, ces pourritures s’enfuyaient, elles s’enfuyaient vers l’Arche. Je frappai la table avec mon poing droit, suivit d’un énorme grognement.
Sur la crête je voyais mes frères qui étaient contre un rocher, ils se levèrent, et je vis Thel se dresser et hurler toute sa haine en serrant les poings.
-Nouveau contact ! dit une voix humaine dans la liaison com publique.
L’officier de communication appuya sur un des boutons de son poste.
Un écran changea, et un vaisseau Covenant fumant sortit d’un SlipSpace.
Un murmure m’échappa.
-Non… Pas ici… Pas maintenant…
Je courus jusqu’à le hublot le plus proche, Rtas m’interpela mais je n’y prêtai guère.
Je voyais ce croiseur, une fumée brune qui s’échappait de ses moteurs, se diriger droit sur les ruines d’une ville, son crash me fit entrechoquer mes mâchoires suivit d’un flash aveuglant qui me laissa des points au milieu de ma vision.
Les Floods, les Floods étaient ici, sur le monde natal des Humains.
-Je n’aimerais pas être à leur place, dit Rtas qui était à mes côtés sans que je m’en rende compte.
-Mais Commandant ‘Vadumee, comment sont-ils arriver à voler l’un de nos croiseurs ? déclara l’officier de maintenance.
-Depuis Grande Bonté, déclara l’officier de communication.
-Maudits macaques, grogna Rtas. Incapables de protéger la moindre chose.
L’officier de communication écouta un message, puis son visage s’assombrit.
-Les Floods ont complètement infesté Grande Bonté.
Un long silence sinistre enveloppa l’atmosphère de cette salle.
-J’y vais, déclarai-je en me dirigeant vers la sortie.
-‘Volamee, que comptes-tu faire ? me demandai Rtas.
Je me retourna, et lui dis droit dans les yeux.
-Filer un coup de main aux Humains, aux côtés de mes frères.
Rtas soupira lentement, puis acquiesça.
-Très bien, tu seras largué avec les autres SpecOps.
-Quel bonheur, me battre avec des recrues.
-Ne t’en fais pas, il y en aura un qui te plaira. Il sera d’ailleurs ton Commandant.
Rtas et moi n’arrêtions pas d’essayer d’avoir le dernier mot.
-Et comment se nomme ce novice ? continuai-je.
-’Akamee, Nol ‘Akamee, me répondit-il.
-Jamais entendu parler, mon Commandant.
-Et bien une chose ‘Volamee, ne le sous-estime pas.

Chapitre XXIV, Au-dessus de l’Afrique du Sud, À bord d’un Croiseur appartenant à la Flotte de la Retribution, Salle de Largage.
Nuit, fin Novembre, 2552.

Dans cette salle sombre, uniquement éclairé pas les faible diverses lumières turquoises, les nacelles de largage étaient alignées sur deux rangées et maintenues parallèlement entre elles. Un petit couloir fin était entre elles.
Le devant des nacelles, c’est-à-dire leur porte, était toutes dirigées dans ma direction, elles «regardaient» le couloir au milieu de leur rangée.
L’Huragok me suivait encore, pourquoi d’ailleurs ? Je me retournai et lui dis au revoir. Sauf qu’il ne répondit pas, il essaya une nouvelle fois de m’enlacer.
Je le repoussai donc.
- Pourquoi essaies-tu donc toujours de m’enlacer ? demandai-je lassé de son étrange comportement.
Il baissai la tête et soupira dans un frémissement. Je lui promis quand même que je reviendrais. Je ne comprenais plus du tout son comportement si attachant envers moi.
Toutes les nacelles de largage était verrouillées à part une, au fond à droite. Tout le monde était prêt. Il ne restait plus que moi.
Je me hâtai alors vers la mienne, elle avait d’une forme hexagonale irrégulière, dont les pans intérieurs était plus long que les supérieurs et des lumières bleues brillaient sur sa coque, elle était comme toutes les autres, sauf qu’elle m’attendait.
Je plaçai mes deux armes sur mes hanches; mon épée et mon fusil à plasma. Une fois cette chose faite, je me plaçai à l’intérieur, c’était vraiment étroit, mais je sentis un légère sensation d’intimité et de protection. Je croisai alors mes avant-bras en «X», car ils ne pouvaient descendre plus bas. La structure de la nacelle était uniquement prévue pour les gracieuses formes d’un Sangheili.

L’Huragok se mit devant moi, sa tête n’arrêtait pas de gigoter, il cherchait un moyen de me dire quelque chose. Mais il c’était malheureusement impossible pour lui. Il me regarda tout de même de ses six yeux, je voyais qu’ils brillaient beaucoup. Des larmes ? Cette créature était VRAIMENT, étrange. J’essayai de le rassurer en lui promettant que je reviendrai, puis par manque de patience de mes frères dans leur nacelles, je décidai d’enclencher la fermeture de la nacelle.
- Prêt, annonçai-je à haute voix.
La porte commença à monter vers le haut, en se fermant hermétiquement, lentement. Puis l’Huragok, que je voyais de moins en moins à cause de la porte qui montait petit à petit, s’était désormais calmé, mais ses drôles de tentacules et autres membres commencèrent à s’agiter. Soudain, un étrange son strident résonna dans mon casque.
- Difficile. Expliquer. Pas Huragok. Ton Amou…
- Quoi ?! annonçai-je à haute voix.
La porte finit par se fermer complètement, mettant fin à cette discussion.
Mais était-ce l’Huragok qui avait réussi à émettre un message à travers les haut-parleurs de mon casque ? Et d’ailleurs, je n’avais pas tout à fait compris ces mots ressemblant plus à des grésillements.
- Il est des nôtres, annonça une voix.
- Qui est-ce ? demandai-je, oubliant de qu’il s’était passé il y a quelques secondes.
- Votre Commandant, Commandant Nol ‘Akamee.
- Enchanté Commandant.
- Vous en aviez mis du temps.
- Désolé, cela ne se reproduira plus, Commandant.
- Je l’espère pour vous.

Des lumières bleues s’illuminèrent. Je pus voir assez distinctement mon armure, ainsi que mes armes. Les reflets des lumières bleues voyagèrent lentement sur ma scintillante armure noire, en fonction de ma respiration lente et continue.
- Équipe au complet, déclara le Commandant. Séquence de largage imminente… Accrochez-vous.
Aussitôt ce mot qui traversa mon esprit, je sentis mon estomac remonter en moi, durant une fraction de seconde, puis un énorme choc me secoua dans tout mon corps. Tous mes muscles se tendirent d’un seul coup.
Je n’eus le temps de comprendre que j’avais atterris que la porte de la nacelle s’éjecta en faisant jaillir des étincelles bleues. Une brume épaisse était visible, mais elle se dissipait rapidement. Je ne savais pas si c’était la poussière dû à l’impact de nos nacelles, où si c’était la brume habituelle émise par les Floods. Peut-être les deux…
Je fis craquer ma longue nuque et mon dos, puis saisis mon fusil à plasma, ma main gauche restait à proximité de mes hanches, prêt de mon épée, si jamais cela se gâtait.
Je sortis de cette nacelle, montai sur un gravas de terre qui s’était formé devant ma nacelle, puis la fumée s’était presque totalement dissipée.
Je pouvais apercevoir mes frères, dispersés un peu partout dans ces terres ravagées par un crash. En effet, un immense précipice était juste derrière moi, formé par la trace du crash du croiseur. En suivant la trace, on pouvait apercevoir le croiseur, il était totalement décomposé, je ne voyais que des décombres. Il y avait également des braises qui volaient partout. Dans le ciel, la gigantesque sphère du Sous-Espace était vraiment impressionnante. En dessous, l’immense cratère des fouilles faisant je ne sais combien de kilomètre, s’ajoutait à ma vue.
En gros, on se croyait à une Armageddon.

Soudain, un cri strident et aiguë à vous faire saigner les tympans rugit dans les airs.
Le Commandant SpecOps ‘Akamee regarda vers le ciel, tout le monde y compris moi l’imitèrent. De différentes formes difformes arrivèrent rapidement dans nos directions dans un grand bond, sortant de nul part.
Elles tombèrent lourdement n’importe où, mes alliés ouvrirent le feu sur elles. Mais les Floods étaient également armés de toute arme: Jiralhanae, Covenante ou Humaine. Tout ce qu’ils pouvaient trouver.
Au moment où j’allais aider mes frères, une de ces abominations atterrit juste devant moi comme pour m’empêcher de les rejoindre. Le choc fit un son de craquement d’os. Cette erreur de la nature n’était qu’autre un Jiralhanae encore plus laid. De la bave mélangée à du sang vert et bordeaux coulait de sa mâchoire séparée en deux. La forme d’infection entrait par leur grande gueules, puis traversait la tranchée avec ses flagelles pour enfin prendre le contrôle de la bête. Limite que la mâchoire inférieur était sur le point de tomber. La mâchoire supérieur encore attachée au crâne n’arrêtait de gigoter. Son dos s’était aussi énormément bosselé. Elle poussa un cri et de la bave récemment décrite vint se jeter sur moi.
J’ouvris le feu sans hésiter, contre ces deux ennemis ne faisant qu’un. Cette créature ignora les impacts de plasma et répliqua en donnant un coup de fouet avec sa peau qui s’était déplacée pour en créer un. J’esquivai le coup mortel en faisant une roulade en arrière, mais en me relevant je trébucha sur une pierre. En relevant la tête, je pus apercevoir cette immonde chose me sauter dessus, avec le fouet en arrière, prête à frapper.
Je roulai sur le côté et me relevai rapidement sur mes jambes, puis je donnai un coup de coude gauche dans la créature. Mon bras traversa facilement la peau devenu étrangement molle. Celle-ci poussa un cri atroce qui me fit un énorme frisson dans le dos, puis elle s’effondra sur le sol, amputé en plusieurs parties.
Je vis la forme d’infection qui s’échappa des lambeaux de son ancien hôte, je la regardai se diriger droit devant elle: derrière mes alliés.
Je lui courus après, et au moment où elle allait sauter au cou, dans le dos du Commandant, je la rattrapai avec ma main gauche libre la tenant par une espèce de dôme sur sa tête. Elle essaya alors, pour se dégager, de planter ses flagelles dans mon bras bionique. Sans succès, mon bouclier tint bon.
Je la jetai sur le sol et l’aplatis avec mon pied… Puis essuyai ce dernier contre un rocher.
‘Akamee semblait n’avoir pas remarqué que je lui avais probablement sauver la vie.

Ces abominations étaient partout, Humains, Jiralhanae, forme d’infection… Mais la majorité était les Sangheilis. Cela avait fait accroître ma détermination à abréger leur souffrances. Tout les Floods zigzaguaient entre les diverses rochers qui se chevauchaient l’un sur l’autre, le crash du croiseur en était la cause.
Le Commandant tirait sur tout ce qui bougeait, il y avait même un moment, où, étant devant lui, il me mit en joue. Heureusement d’un geste de la main la rafale de plasma partit en l’air.
- Désolé, me déclara-t-il.
- Faites attention à vos mouvements, Commandant, lui répondis-je.
Il était aveuglé par la haine. Tout à fait normal, mais il devait tout même faire attention.
Le parasite semblait être plus intelligent, cette vermine avait totalement infecté Grande Bonté. Il avait réussi à voler un vaisseau, à passer dans le Sous-espace, puis établir de meilleures stratégies. Il avait vraiment changé.
Soudainement, des tirs venant d’au dessus de nos tête vinrent se joindre aux nôtres, éradiquant cette espèce parasite. Une fois le sol presque vitrifié par les impacts de plasma, je vis quatre guerriers sauter jusqu’à nous, sortant de l’extérieur d’un bâtiment bien endommagé.
Je reconnus aussitôt mes frères avec lesquels j’avais vécu tant de batailles. Usze, N’tho et l’Arbiter. Mais il y avait aussi le Démon, en touchant le sol, celui-ci s’enfonça presque jusqu’au genou. Son armure devait vraiment peser une demi-tonne. Il avait deux pairs de petites mitraillettes sur les cuisses, suivit d’un gros fusil qui, si je me souvenais bien, était d’un gros calibre. Il tirait plusieurs projectiles en un seul tir. Très efficace au combat rapproché.
Il nous salua d’un rapide signe de tête, il encore plus nerveux que nous.
Tout le monde lui répondirent également.
Je fis un salut traditionnel à mes frères qui l’accompagnait, ceux-ci me le renvoyèrent aussitôt.
- Heureux de vous revoir, leur annonçai-je.
- De même, répondirent les trois en choeur.
Thel nous regarda tous un instant.
- Frères, je crains que vous m’annonciez une mauvaise nouvelle.
- Hélas mon frère, déclara un SpecOp venant d’un croiseur récent. Ce vaisseau nous a échappé.
- Je ne comprend pas… Grande Bonté… Nous étions pourtant des centaines !
-En effet, mais… le Parasite… Il a évolué.
Le Démon nous fit un signe d’impatience.

Nous dûmes alors pénétrer dans un bâtiment très sinistre, pour arriver jusqu’au croiseur qui s’était écrasé. La structure était vraiment banale, carrée et jaune. Je trouvais les constructions humaines laides. Il y avait plusieurs véhicules de chargement abandonnés à cause l’agitation de l’évacuation.
Le Démon était toujours devant, l’Arbiter me dit juste qu’il fallait récupérer quelque chose. Cette chose était dans le croiseur, c’était une I.A. Humaine, surtout que cette dernière était très importante pour les Humains.
Plusieurs vaines embuscades se tendirent entre nous et notre chemin, mais les floods semblaient… Parler. Ils disaient des choses pour nous démoraliser, mais cela n’avais fait que de l’améliorer. «Rendez-vous.», «Abandonnez.»… Tout cela avec des voix vraiment infernales. Heureusement, cela dura peu. Mais un peu trop peu à mon goût. L’Humain n’en laisser presque aucun pour nous. Ses deux mitraillettes n’arrêtaient pas de hurler, il esquivait n’importe quelle attaque et visait plusieurs cible à la fois, en croisant ses deux tirs. Il semblait même ne pas avoir confiance en nos capacités destructrices.
Quand enfin un autre raz-de-marrée de Floods arriva, tombant d’un trou dans le bâtiment. Le Démon semblait enfin demander un peu d’aide, n’ayant plus de munitions.
Plusieurs Humains et Jiralhanaes infectés essayaient de l’envelopper de leur propre sang.
J’intervins donc en activant mon épée, je saisissais facilement les ennemis par la force de mon bras bionique, je les tuais même avant de les achever avec mon épée, la puissance de mon bras ne faisait qu’une bouchée de la vermine.
L’Humain se releva et inclina la tête de côté… Puis acquiesça cela comme un jeu. Qui tuait le mieux ? Il ramassa plusieurs chargeurs pour ses mitraillettes et les enclencha fermement dans l’arme.

Sortis de cet infernal bâtiment, je pus me rendre compte que nous étions maintenant très proche du croiseur. Sur la gauche, avant les fouilles, d’autres roches étaient sur de la terre qui avait été repoussée par le croiseur. Créant un chemin vers ce dernier. Sur la droite, il ne restait que le sol urbanisé des Humains ainsi que des bâtiments. Un immense pilonne était également visible au loin. Un Phantom, étrangement vert, était en train d’essayer de maintenir l’inondation qui était vers le croiseur. En effet, l’activité Flood était maintenant trois fois plus nombreuse… Et différente. Une espèce de créature sur quatre pattes avec des pinces apparu devant nous en faisant un bond encore plus rapide que ses semblables. Elle ne pus que vivre que l’instant d’une seconde: Des dizaines de nos rafales l’avait atomisé.
L’Humain se dirigea alors vers une grosse mitrailleuse qui était posée sur la gauche. Il ouvrit le feu et la mitrailleuse crachait n’énorme flammes jaunes. Et il commençait à m’énerver: la moitié de l’abomination avait maintenant disparue. Heureusement, d’autres arrivèrent entre nous obligeant l’Humain à lâcher… Non à détacher brutalement la tourelle de son support et à continuez à ouvrir le feu sur les Floods. Je soupirai, et dus tout de même le féliciter pour avoir tout détruit sur son passage.
Le Commandant ‘Akamee déclara un avertissement comme quoi nous devions nous dépêcher.
- Vite Démon, nos objectifs sont les mêmes. Mais notre Capitaine sacrifiera TOUT pour arrêter le Parasite.
Tout le monde s’arrêta un instant, en pensant le pire. Il fallait faire vite.

Au fur et à mesure que nous avancions, nous étions prêt du grand pilonne mais des nouvelles créatures s’y étaient agrippées. Je pus apercevoir une des créature sur pattes que j’avais déjà vu peu avant. Elle se courba, poussa un cri et se métamorphosa en une des nouvelles créature, puis monta sur le pilonne. Donc, elles n’étaient qu’une seule créature en fait. Soudain, elles ouvrirent toutes le feu en même temps. Un des projectiles passa à «ça» de ma tête dans un sifflement vraiment très aiguë. Je me réfugiai aussitôt derrière un container. Mais au pied de cette tour, il y avait d’autres Floods, qui ouvrirent également le feu.
- Avancez ! Déclara l’Humain en lançant une espèce de boule sur pics.
Elle s’ouvrit dans les airs, et créa un espèce de bouclier permettant d’arrêter tout type de projectiles.
- Qu’est-ce donc ? lui demandai-je, intrigué par la chose.
Il me regarda une seconde, je n’arrivais pas à deviner son expression derrière sa grande visière jaune. Mais je pense qu’il n’y avait rien de négatif.
- Une Bubulle.
Il courut dans cette dernière et rechargea son fusil, tous sauf moi firent de même, prêts à attaquer.
- «Une Bubulle»… répétai-je. Wort…
Je courus alors dans cette dernière. Au loin, je pus apercevoir une des créatures qui se métamorphosa horriblement en un colosse de trois mètres de haut, puis il commença à cracher des formes d’infection de sa «gueule». Cela me donna une grande nausée, imaginant être à sa place.
La présence de la «Bubulle nous permettait seulement de ne pas recevoir les étranges projectiles des Floods sur la tour. Mais les autres, qui étaient devant nous, se rapprochaient dangereusement. Ils étaient des dizaines.
- L’appareil se désactivera quand ? demandai-je au Démon.
- Dans quelques secondes, répondit-il en mettant une dernière cartouche dans son fusil, puis l’enclencha dans la chambre à air dans un «crak-crak».
J’établis un court plan, rapide et efficace.
- Usze, N’tho, et Thel, vous viserez en premier avec vos carabines ces lâches de Floods qui se trouve sur la tour (J’insistai en montrant de mes deux majeurs* les créatures perchés sur la tour en face de nous). Pendant que nous essayerons de contenir cette abomination devant nous. Une fois fait, vous concentrez vos tirs avec les nôtres. Puis nous irons chercher rapidement le colis de notre Démon.
Ils acquiescèrent.
- Normalement, c’est moi qui commande ici, s’exclama ‘Akamee.
- Et bien, m’exclamai-je bruyamment, puisque que vous donnez si bien et rapidement les ordres, ordonnez donc à un Phantom pour nous faire évacuer dans quelques minutes.
L’officier grogna, puis fit transmettre par radio ces ordres.
- Ne le cherche pas trop, me murmura l’Arbiter. Il est… sensible aux remarques.
- J’avais remarqué, lui répondis-je.
L’Humain se racla la gorge.
- Ça va chier… Maintenant, dit-il d’une voix grave et sinistre.
Effectivement, à peine le bouclier désactivé, mes frères éliminèrent rapidement les deux créatures perchés sur la tour. Elles tombèrent, puis s’écrasèrent mollement sur le sol.
Je ne pouvais pas distinguer mes rafales des autres, les Floods se faisaient annihilés. Sauf le colosse. Il se protégeait la tête avec un de ses gros bras. Rien ne l’arrêtait.
Sachant que mon fusil à plasma ne lui faisait rien, je décidai alors de sortir mon épée. Il était juste à côté d’un des containers présent sur les lieux.
Je lui tranchai son mince abdomen qui le sépara en deux.
- Élémentaire…
J’entendis alors un coup de fusil juste sur ma droite, je regardai alors de ce côté et vis le Démon qui avait son fusil planter dans la gueule d’une autre créature colossale. L’arrière de sa tête n’étant plus présent, le mastodonte s’effondra lourdement sur le sol. Étrangement, ces créatures ne semblait pas s’être formé depuis des êtres semblables à nous. Des formes pures ?
Le Démon me regarda un cours instant, je ne dis rien. Mais je le remerciai tout de même d’une inclinaison de ma tête vers le bas, un signe de respect.
Nous nous dirigeâmes tous vers le croiseur.
Sur les décombres du vaisseau, il y restait encore quelques Floods purs. L’Humain se dirigea alors sur eux, pour les réexpédier en enfer, rapidement. Puis il se dirigea vers une entrée du tas de décombres, pour récupérer l’I.A.
Nous le suivions toujours, mais sur le chemin, j’aperçus une drôle de masse avec une lame au bout.. Je n’en avais jamais vue de telle. Elle avait la technologie des Jiralhanaes, je la soulevai. Elle était lourde, très lourde. Je décidai de mieux maintenir l’arme avec mon bras gauche, puis je l’activai. Des étincelles volèrent soudainement vers son extrémité.
Un petit rire démoniaque m’échappai.
- Nous vous attendons ici, déclara l’Arbiter au Démon. Je ne laisserais rien passer.
Le Démon acquiesça, puis sauta dans le trou. Mais il me semblait que le Commandant ‘Akamee voulait aussi y entrer.
L’Arbiter le rattrapa juste à temps, puis une querelle éclata et s’arrêta aussi vite qu’elle avait commencé. Quelqu’un avait dû intervenir dans leur liaison COM privée.
- Frères, je ne savais que c’était une propriété privée ici, déclara Usze en faisant signe de regarder ce qu’il s’amenait.
Une dizaine de formes pures colossale marchait lentement vers nous.
Tout le monde activa soudainement son épée personnelle.
L’épée du Commandant elle, était noire, étrange… Signe de corruption ?
Je chargeai avec ma masse, puis frappa le premier Flood qui explosa en millier de fragments visqueux. La force de la masse additionné avec mon bras bionique me fit décoller d’un bon mètre. J’avais formé un immense trou dans le sol.
- C’est un peu trop puissant à mon goût, déclara Usze, maintenant à mes côtés.
- Je trouve cela très excitant au contraire, lui fis-je remarquer en retournant au combat.
Les colosses étaient bien trop lents pour nous vaincre, malgré leur grande force, nous les avions tous mutilés. Mais une autre vague de floods arriva.
- Oh non, pas ces choses, déglutit N’tho.
Les fameux Floods qui explosaient quand on leur tirait dessus, projetant des dizaines de forme d’infection. Ces vieux amis se dandinaient vers nous.
- Utilisez vos grenades à plasma, déclara le Commandant ‘Akamee.
- Original, répondis-je hypocritement en armant mes grenades.
Plusieurs explosions turquoise suivirent, le plasma avait vitrifié le sol. Mais il y avait beaucoup de fumée et par la faute du vent, cette fumée venait vers nous et diminuait notre visibilité.
- Quelle puanteur ! déclara Thel.
Au moment ou la fumée nous toucha, je ne voyait plus mes pieds. Nous nous approchâmes les uns des autres pour nous voir. C’est alors que je vis un jeune SpecOp se faire plaquer au sol et tirer dans l’épais brouillard puant, tout en hurlant. Puis des craquements d’os et du sang tomber de haut, suivit de cris atroces et de douleurs résonnèrent dans ces ténèbres.
Une casque plein de sang me percuta la tête et tomba sur le sol.
- Par les anneaux, c’était quoi cette chose ? nous demanda un SpecOp, affolé que son frère ait disparu.
Puis un cri vraiment beaucoup plus effrayant que tout ceux que j’avais entendu rugit à travers le brouillard.
- Ce brouillard ne vient pas de nos grenades ! criai-je. C’est forcément autre chose !

À travers la fumée, je cru avoir vu une très grande silhouette bossue, le brouillard se dissipait peu à peu. Révélant un gigantesque Flood.
Ce flood**, encore nouveau, était gigantesque, il devait faire six mètres. Il avait deux longues tentacules, sûrement dix mètres de long, avec de longs dards au bout. Il avait de longue jambes avec uniquement de la peau entourant ses os. Sa tête ressemblait à celle des Floods qui explosait. Il semblait qu’une forme d’infection l’habitait. Mais je pense que ce Flood était tellement vieux qu’il avait évolué au fil du temps.
Sa victime avait totalement disparu, du sang pourpre et noir était visible sur ses tentacules.
- Pour sa gloire mes frères, vengeons-le ! hurla l’Arbiter.
Tout le monde ouvrit le feu avec ses fusils à plasma sur la créature.
Rien, il embrocha alors le corps un autre SpecOp et le ramena vers sa «tête». Ce dernier voyait l’immense dard qui lui avait transpercé l’abdomen, il ne savait quoi faire à part cracher du sang et essayer de respirer en suffoquant.
J’essayai tout mon possible pour tuer cette immense chose, libérer mon frère, mais malgré tout nos tirs unis, rien ne semblait lui faire.
Il balança alors le corps dans le vide autour de nous, et hurla à nouveau son cri.
Il essaya maintenant à mon tour de m’embrocher, je me hâtai sur le côté et je sentis sa peau taper mes reins. Il envoya une autres de ses tentacules et embrocha un Sangheili moins réflexif que moi. Il planta ensuite sa deuxième tentacule dans son torse. Puis il le souleva et le ramena également vers lui.
- Visez le Flood d’infection visible dans sa tête ! hurla dans son dernier souffle le SpecOp.
Le Flood grogna et écarta dans un fracas de craquement ses tentacules. Plusieurs bouts de corps vinrent à nos pieds.
En espérant que cela marche, tout le monde décida de viser donc la tête, vers le point faible. Les rafales de Plasma ne s’arrêtaient pas, elle touchait la créature dans la créature, le Flood commença alors à vaciller et à perdre l’équilibre. Puis tomba au sol en arrière, un tremblement suivit. Le Flood essaya tout de même de se relever, mais en vain.
Tout à coup, le monstre se contracta, et poussa un dernier cri. Une grande forme d’infection en sortit, faisant exploser l’abdomen du monstre.
Elle était trois fois plus grande que ses semblables, presque la taille d’un Unggoy.
La bestiole se dirigea désespérément vers nous, en agitant ses vieilles flagelles, essayant d’avoir un nouvel hôte.
Cela ne put se reproduire, je désactiva ma masse et l’écrasa avec une grande force bionique. La créature explosa instantanément. Des lambeaux de pus recouvrait mon arme et mon armure.
- Bon travail SpecOp, conclut l’Arbiter.
Nous avons tout de même perdu de bon guerriers aujourd’hui, continuai-je.

Le Phantom appelé il y avait quelques minutes, arriva au dessus de nous, puis passa sans nous prêter attention sur les décombres. Peu après, je vis l’Oracle descendre dans le croiseur, puis le Démon remonter avec lui. L’Oracle tenait dans un faisceau jaune-bleu-blanc un espèce de support de stockage.
Le Phantom se dirigea alors vers nous. Nous nous précipitâmes dessous lui.
Je voulais me reposer, j’avais rien vu d’aussi horrible de toute ma vie cette nuit-là. À chaque fois que cet immense Flood embrochait les nôtres, ça aurait pu être moi ou un autre à la place. J’étais en état de choc, je n’avais jamais rien entendu de plus pire et horrible que son atroce cri.
Je sentis me faire élever par l’ascenseur gravitationnel du Phantom, je ne bougeais pas, restais là, le regard vide.

Direction le Shadow of Intent, sur le chemin, les croiseurs commençait à vitrifier la moitié du continent, pour éliminer le moindre atome infecté. Cela me rassura énormément, et me désola à la fois pour les Humains. Une tragédie était arrivé.

Chapitre XXV, Destroyer Shadow of Intent, Passerelle.
Nuit, fin Novembre 2552.

Malgré les efforts de l’Oracle, il avait de la peine à réparer le support où était retenue l’I.A.
Rtas, étant assis sur son siège de Commandant, était tout de même souciant pour elle, car elle contenait de précieuses informations. Moi, j’étais parmi les nombreux officiers de la passerelle, en face du Démon et de Thel à ses côtés.
L’Amiral, avec sa Commandante à ses côtés, voulait essayer de se rendre utile, malgré tout. Mais Rtas lui répondait fermement. Une tension entre eux était facilement visible.
Pendant que l’Oracle essayait toujours de réparer cette chose, je sentis quelque chose me caresser l’épaule.
Je regardai en arrière et vis mon inséparable Huragok. Il insistait vraiment de le suivre.
- Pas maintenant étrangeté ! lui chuchotai-je.
L’Huragok grogna de colère et d’impatience, mais il resta tout de même derrière moi.
Soudain, au moment ou tout semblait perdu pour l’Oracle, l’I.A. apparu.
Je détournai mon regard de l’Huragok et vint regarder cette Humaine bleue. Des données que je ne comprenais pas défilait sur son corps qui semblait nu. Mais au fur et à mesure qu’elle parlait, nous nous rendîmes compte que ce n’était pas vraiment l’I.A.
-C’est un message, déclara le Démon à Rtas, déçu.
-Écoutons-le, conclut Rtas en faisant signe de le jouer.
L’Oracle fit passer le message.
L’I.A. semblait faible, très faible. Mais elle arriva tout de même à nous expliquer la seule solution pour stopper le Parasite sans activer les Halos, était l’Arche.
Le message n’en disait pas plus.

Rtas décida donc d’aller à l’Arche, pour combattre Vérité et ses macaques. Tout le monde acquiesça dont moi pour cette décision dans un rugissement d’affirmation. Mais l’Humain semblait désespéré. C’est alors que Rtas amplifia ce désespoir, en lui disant que tout était perdu pour les Humains.
Un grand débat entre Rtas et l’Amiral éclata. L’Humain commença à mettre déjà leur situation en cause par la destruction de la moitié de leur continent. Rtas riposta en expliquant clairement le danger des Floods. Au moment ou l’Amiral serra le poing, sa Commandante insista sur l’idée d’aller sur l’Arche, mais l’Amiral n’appréciait pas la situation de l’I.A., elle était pour lui infectée et que sa solution pouvait être un piège. Mais la Commandante était déterminé.
L’Amiral déclara alors que les forces Humaines devaient plutôt rester sur Terre, pour tenir.
L’Arbiter s’exclama, comme quoi si l’I.A. avait tort, le Parasite avait déjà gagné.
Le Démon prit alors sa décision, d’aller sur l’Arche, qu’il avait une confiance totale chez l’I.A.
L’Amiral resta sceptique dans cette décision.

Pour conclure, une poignée d’Humains décida de partir avec nous, sur l’Arche. Ainsi que Johnson, Keyes et le Démon.
L’Amiral partit dans un vaisseau, puis resta sur Terre.

Pendant que notre flotte voyageait à travers le portail que Vérité avait ouvert, je dus pour finir craquer et suivre l’Huragok.
Il m’emmena dans la Chambre de Vasla, Je me sentis à nouveau une chose revenir. Je soupirai en la voyant toujours allongée.
L’Huragok se tenait à côté d’elle.
Était-ce toi qui avais essayé de me parler avant que je sois largué ? lui demandai-je en m’asseyant aux côtés de Vasla et en la caressant soigneusement.
L’Huragok me regardai et soupirai de bonheur.
Alors ? insistai-je en me redressant.
L’Huragok reprit ses esprit et se dirigea alors vers un ordinateur. Il tapa plusieurs hologrammes et appuya pour finir sur une touche.
Une nouvelle me bouleversa complètement. Je sentis que cette chose en moi repoussa une autre.
-Je ne sais pas comment te l’annoncer. C’est très difficile à expliquer comment je suis arriver là mais… Je suis Vasla. Drak, tu m’as tellement manqué.