[Halo] Drak 'Volamee, un autre Sangheili.

Chapitre XXVI, Dans le Portail menant à l’Arche, Destroyer Shadow of Intent, Chambre de Vasla.
Nuit de fin Novembre, 2552.

J’étais complètement bouche-bée, mes yeux étaient grand ouvert. J’étais à la fois le plus heureux et le plus étonné dans l’univers. Je regardai cet Huragok, soi-disant Vasla, pianoter à nouveau sur les hologrammes de l’ordinateur. Elle avait réussi à émettre sa propre voix, cela me fit un bien inimaginable de l’entendre. Elle avait également réussi à émettre de l’émotion dans ce message. Je sentais une énorme boule se serrer dans ma gorge.
- J’étais belle et bien dans un coma, mais je ne sais pas pourquoi, j’entendais. Je sentais. J’entendais tes paroles sorties de ton coeur souhaitant le plus dans l’univers que tu voulais que je bouge, réagisse, dise quelque chose… J’entendais que tu me suppliais, ta voix que je connaissais changea, elle se fragilisa. Puis j’ai senti ta main froide et tremblante me caresser, j’ai sentis tes larmes de tristesse couler sur mon visage… J’ai… J’ai sentis tout l’amour que tu éprouvais pour moi, un amour si grand, un lien si incassable, un coeur si grand… Dans ce sommeil, je n’arrivais pas à pleurer, mais j’essayais tout ce que je pouvais pour te répondre, j’essayais même de hurler, mais rien ne se passait.
Je voulais la serrer dans mes bras, mais cette image d’elle en un Huragok m’en empêchait.
- C’est alors, continua-t-elle, qu'une alarme a sonné, tu as dû partir précipitamment. Et j’entendis un peu plus tard, un frémissement très étrange venant d’un Huragok. Je sentis ses tentacules me toucher le crâne, ensuite je sentis une grande fraîcheur me traverser l’esprit, et un grand tunnel vint illuminer mon sommeil. Puis il m’a semblé être tombé dans un coma dans le coma, enfin si tu vois ce que je veux dire… Bref, je me suis réveillée dans le corps de cet Huragok.

J’étais si heureux de l’entendre à nouveau, mais quelque chose n’allait pas. J’étais complètement perturbé qu’elle était «dans» l’Huragok.
- D’accord… dis-je au sommet de mon étonnement. Ça me fait vraiment du bien de t’entendre.
Je me dirigeai vers le corps de Vasla, puis la caressa. Ensuite je regardai à nouveau l’Huragok.
- Merci… me déclara-t-elle, pour ses deux choses que je lui avais faite.
- Mais mon inquiétude est toujours présente, car je ne te vois pas, repris-je. Il faut que je te vois en vie, debout, dans ton corps et cela me perturbe énormément. Deplus mon esprit n’est pas clair, qu’est-ce que tu vas devenir ? Où est passé l’esprit de l’Huragok ? Ton corps est vivant ? L’Huragok est …
J’arrêtai de parler en voyant Vasla pianoter à nouveau sur l’ordinateur.
- Franchement, je n’en sais rien.
Je fis claquer à plusieurs reprise mes mâchoires.
- As-tu l’intelligence de l’Huragok ?
- Pourquoi ? Tu me prenais pour une idiote avant cet… «échange» ?
- Non bécasse, tu devrais essayer de te fabriquer un moyen plus léger pour traduire tes pensées, répondis-je en croisant les bras.
- Facile à dire, je suis la seule Huragok à bord et deplus je n’ai pas cette intelligence… déclara-t-elle en croisant les tentacules, pour m’imiter et montrer de l’arrogance.
Soudain, l’Huragok s’excita sur l’ordinateur et commença à démonter le haut-parleur.
- Donc l’Huragok est toujours présent … annonçai-je.

Après que l’Huragok avait placé un petit dispositif vers sa tête, l’esprit de Vasla pouvait à présent parler.
- C’est vraiment trop étrange, on partage ce corps, déclara-t-elle.
- Passionnant ! Huragok, m’entends-tu ? demandai-je.
- … Oui.
- C’est toi qui parle Vasla ?
- Exact, c’est difficile à expliquer, nos esprit se sont rencontré. Donc je peux arriver à le comprendre mentalement.
- Génial. Alors Huragok, je te remercie pour ce que tu as fais mais… Quand et comment Vasla va-t-elle pouvoir regagner son corps ?
Un long soupire gloussant ne me dit rien de bon.
- Mon corps est maintenant une coquille vide, il avait dû me faire «sortir» de ce dernier pour qu’il puisse arrêter le coma. Mais maintenant… Il me dit que le seul moyen de me faire revenir dans mon corps est… Une installation Forerunner.
- Quoi ?
- Les Forerunners, il y a des millénaires, avaient déjà réussi une chose semblable à ce qu’il vient de m’arriver… (Elle s’arrêta une seconde) Cette installation est sur l’Arche.
- Parfait, mais deux choses m’échappent: Comment l'Huragok sait-il cela et pourquoi t'a-t-il délivré du coma ?
- Mais j'en sais ri…
Une voix grave vint l’interrompre.
- Attention, Attention. Sortie de Sous-Espace dans dix minutes, que tout le personnel indispensable à la passerelle s’y rende sur-le-champ.
- Bon restez-là, décidai-je en me hâtant vers la porte.
- Non ! Trop de temps que je suis restée sans toi ! dit-elle avec un ton capable d’arrêter une guerre. Si le vaisseau explose, je veux mourir à tes côtés.
Ma main qui était alors au dessus du bouton d’ouverture, s’arrêta net sous ses paroles. Je me retournai.
- D’accord, mais cette histoire frôle déjà le sommet de l’étrange. Alors interdit d’en parler à qui que ce soit. On nous prendra pour des fous, même pire, j’ai l’impression que cela puisse vous mettre en danger…
- Entendu, mais on laisse mon… corps ici ?
- Où veux-tu qu’il aille ?
J’appuyai alors sur le bouton. La porte s’ouvrit dans un coulissement calme. Je m’écartai de la porte et fis un signe de galanterie en m'inclinant.
- Après vous, beauté.
Elle ricana en avançant vers la sortie.

Chapitre XXVII, Dans le Sous-Espace (Sortie dans cinq minutes) Destroyer Shadow of Intent, Hangar.
Nuit du dernier jour de Novembre, 2552.

(Correction: Capitaine de vaisseau Rtas ‘Vadumee, et non Commandant.)

Je m’étais arrêté en route pour voir mes frères, ils étaient en train de charger des armes et des munitions à la fois Humaines et Covenantes dans plusieurs vaisseaux de largage Humain. Je voyais les forces spéciales Humaines aider également mes frères. Cela faisait du bien de voir que nous nous tendons nos armes plutôt que de se les pointer entre nous.
Le Démon n’était pas là, il était dans une frégate Humaine, mais mes frères, Thel, Usze et N’tho venaient de terminer le chargement. Thel, qui venait de sortir du vaisseau avec Usze et N’tho, m’aperçu. Mes vieux amis regardèrent aussitôt dans la même direction, puis ils dirigeâmes vers moi. Ils semblaient heureux et intéressé de savoir pourquoi j’étais là avec un Huragok.
Nous nous fîmes à tous un salut d’honneur, puis une fois à une bonne distance, pour ne pas se fatiguer à élever la voix, l’Arbiter allait ouvrir ses mandibules. Mais je l’interrompis, sachant déjà sa question.
- Elle va bien, très bien même.
- Comment «bien» ? me demanda Thel, toujours un peu inquiet.
- Disons qu’elle risque de se réveiller à tout moment.
Thel émit un son satisfaisant en croisant les bras.
- J’espère que tes talents feront tes preuves sur la passerelle, amorça amicalement N’tho. Je veux juste être en sécurité une fois dans le chaos qui régnera bientôt dans l’espace.
- Ne t’en fais pas, répondis-je. Je tiens toujours à vous garder en vie, mais aussi, je pense que Usze te veux pour une autre raison.
- Arrête ça me donne faim, ricana-t-il.
- Je suis désolé de déjà devoir vous quitter, je suis attendu sur la passerelle.
- Bien, répondit Usze en se grattant la nuque. Mais en faite, pourquoi cet Huragok te suit toujours ?
Vasla et moi échangions un regard discret du coin de l’oeil. Enfin trois pour l’Huragok…
- Vous le saurez une fois cette guerre terminée.
Ils acquiescèrent en haussant les épaules, pas très curieux. Puis ils se dirigeâmes vers les vaisseaux.
- Bonne chance mes frères, ajoutai-je.
N’tho leva juste ton bras comme quoi il me renvoya également ce conseil.

[Passerelle]

J’étais encore un peu étourdi par ces derniers événements, j’avais de la peine à rester à l’aise avec les autres officiers. D’ailleurs, je suis sûr qu’ils se demandaient aussi pourquoi un Huragok me suivait jusqu’à mon poste d’armement et à la fois pourquoi j’avais souvent du retard.
Je les ignorai, car j’étais ravi que des sangles avaient été aménagées sur mon siège. Je m’installai confortablement, me sangla fortement puis Vasla se positionna à mes côtés en flottant paisiblement. Ensuite j’allumai mon poste, les mêmes hologrammes qu’auparavant s’affichèrent.
»État des tourelles une à vingt: Aucunes anomalies.
»État des bobines à plasma: Aucunes anomalies.
»Chargement des tourelles: zéro pour cent.
J’enclenchai le chargement.
»Séraphins et Phantoms: Tous présents. Pilotes en train d’embarquer à bord ainsi que leur équipages. Temps estimé de la fin d’embarquement: trois minutes.
Je décidai de sélectionner un Séraphin, je lui envoya un message comme quoi, il était réaffecté à un des Phantoms. La raison que son vaisseau avait des problèmes techniques. Je savais que j’avais besoin d’un vaisseau plus tard.
Puis un «BIP» satisfaisant confirmant l’ordre retentit sur mon poste.
Les vaisseaux de largage Humains étaient aussi présent sur mon poste, ils étaient tous prêt à décoller.
Rtas arriva enfin sur la passerelle, tous se levèrent pour le saluer, sauf moi, qui avait fait l’erreur d’attacher mes sangles, j’étais trop pressé de savoir leur fonctionnalité. Enfin, je finis tout de même à les détacher et me leva pour saluer Rtas, mais les autres s’étaient déjà tous rassis.
Rtas ignora ce retard peu important et me renvoya le salut, puis il s’installa sur son fauteuil.
Je me ressayai, puis j’entendis un petit ricanement à mes côtés.
- Il faut toujours que tu te fasses remarquer, déclara doucement Vasla dans ma liaison COM privée avec un léger rire.
Je fis rouler mes yeux, j’allais riposter mais Rtas ouvrit la parole.
- On sort du Sous-Espace… Maintenant.

Les caméras nous montrèrent une espèce de structure étrange, qui se courbait au fur et à mesure dans l’espace, elle ressemblait vaguement à une espèce d’étoile au angles totalement arrondi. l’Arche. Toutes les caractéristiques d’une planète y étaient présentes: Déserts, Forêts, Montagnes, Océans…
Mais d’autres choses attirent mon attention, c’était le nombre incroyable de Croiseurs, de Frégates et de deux Vaisseau Amiraux Covenant qui nous attendait. Un des Vaisseaux Amiraux devait être celui du Commandant suprême Jiralhanae de cette flotte, et l’autre de Vérité. Ce dernier s’écarta des vaisseaux et alla sur l’Arche.
Des Séraphins ainsi que tout les vaisseaux se dirigeâmes soudainement vers nous.
L’officier de communication s’affola.
- Capitaine ! Ils sont trois fois plus nombreux !
- Alors ça va être intéressant. À tous, ouvrez le feu ! Cramez-moi ces macaques, répliqua Rtas en frappant du poing
L’officier de communication fit passer le message aux neuf autres Croiseurs de notre flotte.
- En priorité sur le Vaisseau Amiral ? demandai-je à Rtas.
- Avec joie, ‘Volamee, me répondit-il.
Les vingts tourelles étant prêtes, j’ouvris alors le feu sans hésiter sur le Commandant Suprême des macaques.
- Tourelles une à vingt, feu !
Des jets de plasma rouge surchauffé menaçant la flotte ennemie foncèrent directement sur son Vaisseau Amiral.’ Nos autres croiseurs firent feu peu après avec leurs torpilles à plasma sur la même cible.
Le Vaisseau Amiral tira également sur nos tirs, en essayant de diminuer toute menace. Mais malheureusement pour lui, les Jiralhanaes n’étaient que des incapables. Nous étions dix fois plus expérimenté qu’eux en matière de combats spatiaux. J’étais même sûr que, pour certains équipages des Croiseurs, c’était leurs premières heures de vol.
Les nombreux tirs vinrent frapper sa coque, d’abord ceux de notre Destroyer, il restait environ douze tirs, mais cela avait suffit à abaisser totalement son bouclier. Étant un gigantesque vaisseau, le Vaisseau Amiral était vraiment très résistant, mais les centaines de torpilles à plasma qui vinrent frapper sa coque dans de magnifiques explosions commencèrent alors à faire rougeoyer cette dernière, puis à être jaune, bleu puis blanche. Le tout exposa en une monstrueuse boule, en emportant cinq croiseurs dont une frégate. Leurs boucliers explosèrent comme des bulles.
- Ils doivent déjà se chier dessus, annonça Johnson dans une liaison COM. On va être largué dans quelques secondes.
- Très bien, répondit calmement Rtas. ‘Volamee, larguez tous les vaisseaux, Séraphins et Phantoms. Couvrez nos chers amis.
- Avec plaisir, mon Capitaine.
J’appuya sur un gros hologramme, ce dernier donnant ordre à tous les vaisseaux présents dans le hangar qu’il avait le feu vert pour attaquer.
Une volée d’insecte commencèrent alors à s’entretuer dans nos écrans.
- Dispersion ! Attaquer les mêmes cibles tous en même temps ! beugla Rtas.

Je devais faire trois choses à la fois, tirer sur les vaisseaux ennemis avec mes tourelles, couvrir notre vaisseau des Séraphins ennemis avec notre défense anti-intercepteur et de devoir surveiller les vaisseaux de largages Humains avec mes frères à l’intérieur.
Malheureusement, un explosa. Je serrai les mâchoires, en espérant à la fois que le meurtrier se fasse rapidement éliminer et que ce n’étais pas mes frères à l’intérieur. Heureusement un ordre d’ouvrir le feu sur la frégate meurtrière me vengea. Cette dernière explosa rapidement sous les nombreux tirs unis.
Malheureusement, notre tactique de se disperser était certes avantageuse, contrairement à la tactique idiotes des Jiralhanaes de rester toujours regroupé, mais plusieurs de nos croiseurs commencèrent à disparaître de nos écrans. Un s’était même mis dans la trajectoire d’un des tirs ennemis pour nous protéger, étant tout les deux sans bouclier.
Tout les honneurs leur avaient été remis pour ce sacrifice ultime.
Le combat était monotone, toujours cibler un cible puis tirer tous en même temps. J’avais vraiment hâte de terminer ce combat pour pouvoir enfin libérer Vasla. D’ailleurs, en parlant d’elle, elle n’arrêtait de me dire que mes tirs n’étaient pas vraiment juste, que j’aurais pu faire mieux… Depuis qu’elle avait pénétré dans l’Huragok, elle semblait plus enquiquinante que d’habitude. Enfin, cela faisait tout de même vraiment du bien de l’entendre.

Au bout de la fin de la bataille, il ne nous restait que quelques croiseurs. Tout les vaisseaux ennemis avaient été vaincu. Preuve que les Sangheilis étaient bien plus forts que les Jiralhanaes aux combats spatiaux. Ils étaient pourtant trois fois plus nombreux et mieux armés que nous.
Le vaisseau amiral de Vérité était le dernier de la flotte. Il s’était bel et bien posé sur l’Arche et il n’allait sûrement pas partir d’aussitôt. Il avait posé des centaines de positions anti-aérienne pour éviter à tout vaisseau de pouvoir s’approcher de l’Arche. Bien sûr, pas partout. C’était donc là que devaient jouer mes frères, le Démon et les forces humaines.
Rtas déclara alors des ordres par-ci par-là qui ne m’étais jamais destiné, je n’avais plus rien à faire sur cette passerelle.
- Permission de quitter la passerelle mon Capitaine ?
Rtas me regarda un instant, puis acquiesça de la tête.
Je lui renvoyai un signe d’honneur, puis sortis dont Vasla avec moi.
La porte coulissante se refermant derrière moi, puis je soupirai de soulagement.
- Quoi ? me demanda Vasla.
- On y va enfin.

[Hangar]

Dans le Hangar, si grand et si vide sans toute l’agitation habituelle, je ne pouvais que sourire en voyant que le Séraphin était bien là, mais les autres chasseurs ne tarderaient pas à revenir. Je m’assurai que Le corps de Vasla était bien serré sur son brancard - pouvant flotter grâce à des petits moteurs anti-gravité -.
Une fois à l’intérieur du chasseur, je branchai le tout pour pouvoir démarrer. Et par bonheur, il y avait un fusil à plasma bien chargé.
Mais je ne pouvais pas partir comme ça, Rtas n’était pas un sot: Il ne laissait jamais sortir quelqu’un sans autorisation… Et je ne pouvais pas lui expliquer pourquoi je devais partir. Alors, je devais attendre les autres chasseurs, pour permettre à la baie de plasma de s’ouvrir grâce à leur passages autorisés.
Après quelques minutes, mon plan s’exécuta facilement, je passai juste après que le dernier Séraphin entra dans le hangar. La baie de plasma se referma juste après mon passage.
Je coupai directement toute les liaisons de COM du chasseur.
- Pardonnez-moi… murmurai-je, Bon on va où à présent ?
- Tu vois cette lignée rouge sur cette partie de la structure ? me répondit Vasla (en appuyant sur une touche qui montra d’un point lumineux sur la petite représentation de l’Arche le lieu). Et bien c’est là.
J’acquiesçai, mais un mauvais pressentiment me guida de rester prudent. Qu’est-ce qui pouvait bien nous attendre là-bas ? Sous cette fumée menaçante d’un lieu ravagé par une activité volcanique. J’étais d’ailleurs intrigué que les Forerunners avaient réussi à implanter ceci sur leur installation.

Chapitre XXVIII, Dans un Séraphin, Au beau milieu d’une étrange activité volcanique artificielle sur l’Arche.
Décembre 2552.

-Il commence sérieusement à faire très chaud ici ! criai-je en redressant l’appareil pour éviter un jet de laves voulant m’absorber.
Vasla m’indiquait au fur et à mesure où je devais aller, bien sûr, elle ne faisait que de parler pour l’Huragok. J’étais maintenant au beau milieu d’une immense activité volcanique en éruption. Mais cette éruption semblait avoir duré depuis des centaines d’année, d’où les roches de magma solidifiée formant d’immense montagnes et volcans. Tout ceci n’était qu’enfer rouge flamboyant.
L’Huragok savait où était la structure profondément enfuie dans l’Arche, bien gardé par la nature artificielle. D’incalculables explosions de flammes semblait vouloir lécher mon vaisseau, les gouttes produites par les explosions de magma retombaient sur le chasseur et faisaient rougeoyer sa coque. Les indicateurs de température extérieurs s’affolèrent. Je luttai pour échapper à ces arcs de lave meurtriers. Durant une manoeuvre dangereuse j’arrachai une commande au hasard…
-Imbécile maladroit ! dit-elle… Désolé mais l’Huragok m’a obligé de faire sortir cela.
-N’aie crainte, cela ne changera rien, répondis-je, toujours confiant. C’était le…
L’Huragok se rapprocha de moi, puis posa une tentacule sur mon épaule droite pour attirer mon attention.
-Tu vois cette entrée ? me demanda-t-elle.
Une coulée de lave descendait dans un gouffre de plusieurs kilomètres.
-Ça une entrée ? répondis-je en me moquant.
-Pénètres-y.
-Tu es d’un humour lassant, lui dis-je en souriant.
-Profite autant que tu le peux, je ne serais pas Huragok pour encore longtemps. dit-elle avec une espèce de ton d’excitation.
J’étais sûr qu’au fond d’elle, elle souriait.
Le Séraphin plongea alors dans le gouffre. Je n’étais qu’à quelques mètres du magma qui descendait en cascade vers le trou dont on ne voyait pas le fond. Je sentais le métal des commandes ainsi que mon siège se chauffer.
-J’espère qu’on ne va pas fréquenter cette endroit trop longtemps, fis-je remarquer à la créature.
-Continue, insista-t-elle. Normalement, un tunnel nous emmènera bientôt vers un lieu sûr.
En effet, au bout de quelques secondes, j’aperçus des lumières turquoises entourer un tunnel de conception Forerunner, il semblait être contre la paroi rocheuse «au dessus» de moi. La lave continuait tout droit.
Je ralenti pour ensuite tirer aussi fortement que possible, sans trop forcer non plus avec mon bras gauche, pour redresser l’appareil vers le haut. Puis soudainement, plus rien ne répondait à mes commandes. Une lumière bleu ciel éclaira toute la totalité de mon cockpit.
-Qu’est-ce que…
-Ne touches à rien ! s’exclama l’Huragok… Ou Vasla. Ils ont pris les commandes.
-Qui ça «ils» ?
Vasla resta muette.
J’observais donc le vaisseau se diriger tout seul, à travers ce tunnel étrange qui zigzaguait dans les roches, laissant quelques fois d’énormes cristaux de carbure apparaître à travers l’étrange métal. Le vaisseau ne les ignora point et nous faisait passer entre ces derniers.
Au bout de quelques minutes, je fermai alors mes mâchoires qui étaient restées depuis longtemps ouvertes, pour déglutir en voyant enfin la sortie sombre.
Tout n’était qu’obscurité, quelques rares et grands hiéroglyphes inconnus lumineux étaient présents sur le sol.
L’écoutille principale s’ouvrit subitement. Un air froid entra violemment dans le vaisseau. Je sortis en prenant le fusil à plasma, en tirant le brancard anti-gravité et l’Huragok me suivit aussitôt. L’air chaud de nos corps se faisait voir en sortant de nos voies respiratoires. Je pouvais remarquer que le dessous du Séraphin était encore rouge et fumant.
Une lumière venant du plafond de l’immense salle se braqua soudainement sur nous. Je me sentis vraiment très petit à présent. Le son d’activation du grand spot se fit entendre quelques secondes après que la lumière avait apparu. Ce qui voulait dire qu’il devait y avoir un plafond de plusieurs kilomètres. Et je ne savais pas qu’elle était la largeur et la longueur de la salle. Mais l’écho incroyable du moindre bruit me fit rendre compte à qu’elle point cette salle était gigantesque.
-C’est par-là, me dit calmement Vasla en flottant droit devant.
J’hésitai, mais en voyant la lumière se diriger comme un projecteur sur Vasla ordonna à mes jambes de la suivre.

Mes pas lourds résonnaient sinistrement dans cette salle silencieuse, ainsi que le bruit continu de l’alimentation du brancard anti-gravité. Je ne voyais que le corps de l’Huragok éclairé par cette lumière divine, son ombre se voyait dans cet immense cercle blanc. Et on marcha pendant longtemps, longtemps jusqu’à ce que la lumière commençai à chevaucher un mur faisant apparaître une entrée.
Je m’arrêtai devant celle-ci. Elle commença à s’ouvrir lentement en coulissant en parties triangulaires. Dès qu’un espace assez grand avait été ouvert, l’Huragok se faufila rapidement dedans.
La lumière ne suivait plus l’Huragok et ce dernier disparut alors dans l’ombre.
-Attends ! lui criai-je.
J’hésitai, puis regardai derrière moi, en ne voyant que ce grand vide noir. Un frisson me parcourra le corps, puis je franchis l’entrée en levant par précaution mon fusil à plasma dans cet étrange endroit.

Il faisait noir, je ne savais pas où je marchais, mais je continuais tout droit. Mon fusil émettait une petite lumière classique bleue qui m’orientait un petit peu, ainsi que les petites lumières du brancard que je tirai.
-Vasla ? répétais-je à plusieurs reprises, inquiet. M’entends-tu ?
Aucune réponse. Tout cela ne me plaisait guère… Alors je continuai mon odyssée dans les ténèbres, jusqu’à apercevoir une lumière lointaine, c’était enfin une pièce éclairée, je décidai d’accélérer le rythme.
En pénétrant dans cette dernière, il y n’avait uniquement qu’un rond transparent, et des murs qui l’entourait. L’Huragok apparu soudainement devant moi et cela me fit rapidement accélérer les battements de mon coeur. Je soupirai de soulagement.
-Aller ! On monte, déclara-t-elle.
Je n’eus le temps de demander «comment» que le cercle où nous étions s’éleva dans les airs, remontant rapidement. On aurait dit le même ascenseur que la r!Relique dans Halo. Je sentais que nous remontions tout les kilomètres descendus.
Une fois arrivé en fin de course, je pouvais enfin distinguer l’environnement qui m’entourait, étant bien éclairé de faibles lumières bleues. Tout était rond, uniquement deux bocaux triangulaires opaques étaient devant moi, contre un mur. Ces murs arrondis était gravé de lignes pures et géométriques, formant de magnifiques dessins vectoriels phosphorescent. Je crois bien que nous étions à la surface de l’Arche à présent, même très haut, car il y avait des sorte de vitraux teinté exactement comme les murs. Mais si on se rapprochait, on pouvait apercevoir le cosmos et les long horizons inhabituels de l’installation gigantesque.
L’Huragok se tenait devant les étranges bocaux, et les contemplait. Je tirai le brancard jusqu’à lui.
Soudain un objet métallique en forme de losange apparu devant moi, il émettait une lumière jaune-blanc, un peu comme une étoile moyenne. Son design ressemblait beaucoup à l’Oracle.
-Qui êtes-vous ? demandai-je à cette drôle de chose mécanique présente devant moi.
-Bonjour ! Je suis le Monitor 001 Always Hope, je gère l’installation 00. Étant le tout premier de mon espèce, cette tâche était beaucoup plus importan…
-C’est passionnant ! l’interrompis-je. Mais saurais-tu où il y aurait un moyen de pouvoir faire revenir un esprit dans ce corps ?
L’I.A. Forerunner regarda donc le corps qui était reposé sur le brancard, le corps de Vasla.
-Nous… Nous n’avons pas cette possibilité, répondit-il.
Je savais qu’il mentait.
-Bien sûr que vous l’avez ! déclara Vasla à travers le haut-parleur du Huragok.
-Tiens ? Ces créatures ne peuvent normalement que communiquer qu’avec des gestes, ou télépathie entre eux. Même avec un appareil de communication vocale il leur est imp…
-En effet, sauf que je… Nous sommes une exception, corrigea Vasla.
-Comment-ça «nous» ? demanda l’I.A.
-Je vous explique, cet Huragok que vous voyez, ce n’est pas moi. Moi je suis ce corps sans esprit que vous voyez ici. J’étais dans le coma, et pour une raison inconnue, l’Huragok m’a transféré dans son esprit pour arrêter le coma.
-Et maintenant, l’Huragok dit que vous avez un moyen de faire revenir cet esprit dans son corps, ajoutai-je.
Always Hope resta un moment à analyser ces mots, puis hésita.
-Je voudrais bien vous aider, mais mes protocoles m’interdisent de montrer ou même d’utiliser à qui que ce soit, mis à part les Dépositaires, nos installations précieuses.
-Que ferez-vous si votre amour était dans cette situation ?! lui demandai-je, en colère.
-Il ne comprendra pas, déclara Vasla. Ce n’est qu’une machine, il n’éprouve aucun sentiment.
Je soupirai. Quelques secondes passèrent, l’objet Forerunner volait sur place sans bouger.
-Je peux faire un exception comme vous dites, répondit finalement l’I.A.. Les sentiments sont décrits dans ma base de données, ils peuvent changer les hypothèses.
-Quelles hypothèses ? demandai-je, en inclinant la tête pour le remercier.
-Cela n’a pas d’importance, je vais vous rendre ce service.
-Vous avez toute ma gratitude, dis-je en inclinant ma tête devant l’I.A..
Mais mon esprit me posait des questions.
-Je ne comprend plus rien, murmurai-je à Vasla.
-Un explication te sera fournie une fois tout ceci terminer, me répondit-elle sans émotion.
-Arrête… Tu commences à parler me parler comme une I.A., lui déclarai-je, nerveux.

Plusieurs minutes passèrent, le Monitor Forerunner mettait en fonction les bocaux, ils devinrent transparent.
-Allez-y, déclara Always Hope. Je supervise le transfert en personne.
-Très bien, lui répondis-je en plaçant le corps de Vasla dans un des deux bocaux qui venait de s’ouvrir.
L’Huragok se plaça dans le deuxième, à côté.
-Veuillez ne plus bouger à présent, déclara sérieusement le Monitor.
J’étais inquiet de savoir si cela allait marcher. Allais-je enfin pouvoir serrer ma Vasla dans mes bras ? Revoir son magnifique visage ? Il n’y avait que ce moyen pour la délivrer.
Une buée se forma dans les bocaux, reformant l’opacité. Je ne voyais plus les corps.
Puis soudain, un énorme grondement se fit entendre. Je regardai par une des nombreuses vitres géométriques et je pus voir… Non… Impossible.
Grande Bonté, totalement parasitée sortir d’un SlipSpace.
-Grande Bonté… murmurai-je en étant paralysé par cette gigantesque cité qui volait à quelques kilomètre de la structure.
-Qu’il y a-t-il ? me demandai le Monitor, sans quitter des yeux son canal où il s’était lié pour diriger les opérations.
Malheureusement, j’étais complètement immobilisé par ce que je voyais, des centaines de choses commencèrent à quitter Grande Bonté. Une vraie pluie d’abomination. Les Floods étaient sur l’Arche.
Une des choses vinrent à notre rencontre en explosant une des vitres. Cette dernière roula rapidement pour finir s’écraser contre un mur, faisant jaillir des dizaines de formes d’infection.
-Oh oh. déclara le Monitor. Aucunes sentinelles ne sont disponibles dans les environs
Je jurai puis ouvris le feu sur l’inondation. Les petites créatures éclatèrent rapidement, mais il y en avait beaucoup, beaucoup trop. Du coup mon fusil à plasma surchauffa. Il me brûla la paume de la main droite et ouvrit ses refroidisseurs. Je ne pus que voir qu’une grande forme sauter sur moi. Un Sangheili infecté qui était sorti de son espèce de capsule totalement formée de choses indescriptibles.
J’étais sur le sol, cette vermine armée d’une épée à plasma commença alors à frapper mon bras gauche avec cette dernière, comment pouvait-elle savoir qu’était-là ma plus grande force ? Je sentis un câble de rompre et une fois mon fusil à plasma frais, j’ouvris le feu à bout portant sur le Flood. Une fois neutralisée, je repoussai le corps mou pour me relever. Mais en relevant les yeux, je vis une vraie marée de formes d’infection me sauter dessus.

J’étais sur le point de tomber, ce flux de créature qui tentait de m’absorber. Elles explosaient au contact de mon bouclier, mais la dernière créature me plaqua au sol, mon bouclier était maintenant inutilisable.
Mon bras gauche, le câble d’alimentation coupé, ne me servait plus à rien. J’essayai désespérément de la maintenir avec uniquement ma main droite. La saloperie plantait ses flagelles dans mon bras et les retirait, à plusieurs reprise. J’avais l’impression qu’on m’arrachait le bras à chaque coup. Après quelques efforts de lutte pour maintenir la chose le plus loin possible de moi, mon bras n’était plus qu’un membre à être bon à amputé, il était complètement déchiqueté. Du sang colorait tout le sol.
Le Flood d’infection se lassa très vite et après que mon bras n’avait plus de force pour tenir, elle essaya d’ouvrir ma poitrine pour s’y faufiler.
Je sentais ses flagelles acérées se planter dans mon corps, puis tirer sur les côtés. Une douleur inimaginable. J’hurlai de douleur en sentant mes côtes se fracturer, le sang s’échappait de mon corps tel une source d’eau.
Ma vue diminuait peu à peu, jusqu’à ce qu’une silhouette apparu dans mon petit champ de vision très faible. Je sentis les flagelles s’arrêter dans leur progression, le Flood lui avait disparu, mais ses tentacules étaient toujours présente dans mon corps.
-Drak !
Ce cri, je l’avais déjà entendu, entendu lorsqu’un Jiralhanae allait me tuer près d’une falaise. Ma chère Vasla, elle avait terminé l’échange. Qu’est-ce qu’elle était belle, son visage étant enfin éveillé. J’essayai de lui parler mais il n’y avait que du sang qui sortait de ma gorge. Quelle injuste fin…
-Vasl…Vasl…
Je sentis sa main me caresser le crâne. Ses yeux brillaient de tristesse et de chagrin, elle pleurait. Ses pleurs m’était destiné, pour tout ce que j’avais fais pour elle, pour me remercier, pour cet amour qui ne nous sépara jamais.
-Je vous en prie ! Faite quelque chose ! déclara-t-elle à l’Huragok et au Monitor.
L’Huragok apparu dans ma vue, il semblait affolé, il gémissait d’inquiétude, puis il s’arrêta net en échangeant un regard avec Always Hope.
Vasla le regarda un instant, comprenant à travers son esprit, elle hocha la tête.
Je sentis qu’on me tirait, mes lourd yeux ne purent tenir et se fermèrent, ma dure respiration ne put continuer.
Je ne savais pas où on m’emmenais, mais cela ne me semblait pas très loin pourtant. Une minime sensation me toucha le cou, j’arrivais à la sentir malgré les immenses douleurs qui traversaient ma poitrine et mon bras. Des paroles se firent entendre, j’essayai d’entendre une dernière fois malgré l’immense fatigue qui voulait me faire partir…
-Cela va marcher ? Je sais que les Forerunners l’avaient déjà fait, mais c’était pourtant il y a des centaines de milliers d’années…
Une sifflement de quiétude résonna dans mon esprit. Ce fut la dernière chose que j’entendis.

Je sentais que je m’en allais… Un petit point blanc apparu dans ma vue, puis s’agrandit petit à petit, une sorte de tunnel. Il grandit jusqu’à ce que je ne voyais qu’une vision blanche.
Je me demandais où j’étais, il n’y avait rien. Tout n’était que vide et blanc. Une silhouette apparu soudainement devant moi.
Elle ressemblait à un Sangheili, je le reconnaissais, oui… C’était Noga ‘Putumee. Il avançait… avançait jusqu’à ce qu’il soit bien devant moi. Ensuite il croisa ses bras, et sourit.
-Je vous félicite Drak, vous avez réussi dans la quête que je vous aviez confié, toi et tes amis. Tu as bien également veillé sur ma fille… Normalement il devait en être le contraire.
Il ricana un instant.
-Ce n’est pas maintenant que tu dois mourir, tu as encore une mission qui m’est chère. Soyez heureux, vous tous.

Tout d’assombrit d’un coup. Puis je sentis que je pouvais ouvrir les yeux. Je clignai à plusieurs reprise pour améliorer ma vue, une masse grise était devant moi.
Je la touchai, curieux, puis je sentais que je pouvais la traverser.
Alors je le traversai, puis une nouvelle salle qui m’était inconnue apparu.
Il y avait une créature élégante devant moi, elle souriait et semblait énormément heureuse de me voir. Ainsi qu’une drôle de chose métallique qui flottait au-dessus en émettant une lumière beige. À ses côtés, une autre chose flottait, c’était un organisme vivant visqueux.
Je sentais que la créature élégante me parlait, mais je ne comprenais rien à ce qu’elle disait. Son visage s’assombrit, elle semblait étonnée que je ne la reconnaisse pas…
Tout à coup, une douleur monstrueuse me fit tomber sur le sol, je me tenais la tête et criais en me tortillant en espérant baisser la douleur.
Toue ma vie repassa devant mes yeux en flashs de quelques secondes.
Mon père, ma mère, mon entraînement, mon début dans le Covenant, Usze, N’tho, Halo, Les Floods, Noga, Grande Bonté, l’entraînement de Vasla, notre premier baiser ensemble, Rtas, Thel, Coqp, les Prophètes, les Hérétiques, les Jiralhanaes, la trahison de N’tho, tous les Sangheilis morts, Halo Delta, Johnson, le Scarab, la boule géante bleue qui explosa, notre échappée, mon combat contre le garde Jiralhanae, Vasla qui tombe d’une falaise, la bataille aérienne, Vasla dans son lit, la Terre, les combats spatiaux, notre odyssée pour venir ici… Toutes ces images passèrent en accéléré dans mon esprit. Tout était présent dans ma mémoire.

Une main me releva, et je souris en voyant cette merveilleuse tête.
-Vasla ? C’est bien toi ?
-Oui ! dit-elle en pleurant et en me prenant dans es bras.
Nous nous enlaçâmes fortement. Après réflexion, je me demandai comment cela se faisait que je sentais si bien sa chaleur.
Je me reculai, et regardai mon corps. J’étais nu, mais mon bras bionique n’était pas présent, pourtant j’avais toujours le bras et l’épaule amputé. Je n’avais plus de cicatrices, étrange. Elles avaient disparues mais pourtant mon bras aurait dû revenir, selon ma logique.
Vasla, remarquant que je me demandai pourquoi j’étais ainsi, demanda alors à Always Hope de m’expliquer.
-*Vous avez été reconstitué par un appareil qui servait à préserver les espèces. Cet appareil avait été créer par mes Créateurs spécialement sur cette Arche, par miracle proche de la salle de transfert d’esprit, pour sauvegarder les millions d’échantillons prélevés aux espèces détruite par les Halos. Nous avons refait le processus avec vous en vous prélevant votre ADN. Votre corps s’était totalement reconstitué depuis ce petit bout d’ADN qui vous avez été prélevé dans votre cou. Il n’y eu aucune anomalie, le seul effet secondaire venait d’être passé: Votre mémoire est enfin revenue dans votre cerveau.
Malheureusement, votre bras gauche ainsi que votre épaule n’a pu être reconstitué. La machine reconstitue le corps, mais ne peut réparer que de légères anomalies si vous en avez.
J’acquiesçai, tout à fait satisfait.
Vasla n’arrêtait pas de sourire, je n’avais jamais été si heureux de la revoir avec cette magnifique expression au visage. Elle me sauta à nouveau dessus pour m’enlacer, nos longs cous se serrèrent, et je la serra fortement avec mon seul bras présent. D’ailleurs, il me fallait un nouveau bras gauche, encore plus puissant et résistant que l’ancien.
-Bon, et maintenant ? demandai-je en retrouvant le regard de Vasla.

Ce chapitre n’a eu qu’une seul et minime inspiration dans celle de Nol Akamee. «La vision d’un être proche».

*Halo Origins, sauvegarde des espèces détruites par Halo.