[Halo] 'Traolee, le sang de nos frères.

PROLOGUE

Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)


Quand on est catapulté dans une guerre sans pitié, il y a deux types de soldats, les courageux... et les autres. On m'a longtemps dit que par le poste que j'occupais dans la grande armée de l'alliance, j'avais la vie tranquille, je ne prenais aucun risque. Cela n'a jamais été mon choix que d'être enrôlé dans la garde du grand Prophète du Regret. Mes parents étaient tous deux des soldats, combattants au nom de l'alliance. L'armée m'a pris en main quand ils sont morts sur le fameux "Halo". J'étais jeune. L'armée m'a appris la plus grande des vertues : l'honneur, puis pour je ne sais quelle raison, on m'a tranferé dans les escortes.
J'aurais bien voulu combattre, tuer... venger. Venger quoi ? Venger qui ? Le sang de nos frères.

Il se raconte beaucoup de choses par rapport aux evenements qui se sont passés sur Halo. Certains parlent d'une espèce dangereuse habitant les halos, d'autres n'arretent pas de parler de ce "Démon". Ce mot la ne signifie rien pour moi, je me fiche de connaître son nom, ses actes m'interessent beaucoup plus. "Démon, destructeur de halo, responsable de la mort de centaines de covenants". Je ne pense pas qu'un tel être puisse exister, beaucoup ne l'ont jamais vu et en ont pourtant peur. Je ne sais pas à quoi il ressemble, quels armes il utilise mais s'il y est pour quelque chose dans la mort de mes parents, je deviendrais son dernier adversaire.
Vous l'aurez compris, je suis un combattif alors le poste d'escorte ne me convient pas vraiment...

Je suis D'lon 'Traolee et si vous lisez cette histoire, c'est que je suis peut être déjà mort...

CHAPITRE PREMIER
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)

Transporteur de combat du Prophète du Regret.
Au dessus de la Nouvelle Mombasa.





Je me levai comme d'habitude tôt dans la matinée. Nous étions quatre dans la même cabine. Quatre de la même section, notre tâche quotidienne était de garder la porte des quartiers privées du prophète et de l'escorter dans le vaisseau à chacune de ses sorties.

J'étais le plus jeune de ma section, le plus vieux, Vik Lamniree, étant également le plus grand semblait aussi le plus féroce, mais il était d'un respect considérable envers les membres du groupe. Notre section était spéciale : elle regroupait tous ceux qui n'avaient plus de proches en vie. Nous étions, une famille. Les deux autres étaient Anoc Raslunee et Jilio Casnofiee. Anoc c'était le bagarreur du groupe. Il avait une série de cicatrices sur le visage dont une qui lui traversait l'oeil droit, cet oeil étrange car il était vert tandis que le gauche était orange. Sa fierté était inégalable mais il la laissait passer quelque fois après nous.
Quant à Jilio, ah ce Jilio... Un farceur hors paire. Dans toutes les situations, n'importe où, n'importe quand, il trouvait toujours un jeu de mot à placer ou d'autres choses que des fois il nous arrivais de rire sans comprendre le sens...

Je me suis reveillé en deuxième, Vik étant déjà prêt et regardant par un hublot de la cabine. En me levant je me cogna au lit au dessus du mien qui était celui de Jilio. Il tomba sur le côté depuis son lit et s'écrasa au sol... en continuant de ronfler. Vik rigola.

- Il a le sommeil lourd celui la. Me déclara il.
- Pourvu qu'il ne s'endorme pas à son poste. Lui répondis-je.

Puis en donnant un léger coup de pied à Jilio qui dormait à même le sol. Celui-ci se réveilla.

- Debout, t'as pas l'air idiot comme ça... Lui annonçai-je.
- Hein, qu-quoi ? Qu'est-ce que je fais par terre ? Me demanda Jilio qui se gratter le haut du crâne.
- Aller fainéant, il ne vaut mieux pas qu'on soit en retard. S'exclama Vik. Réveillez Anoc ou c'est moi qui le fais...

Pendant que Jilio se relevait en grognant légèrement et alla se préparer, je me dirigea vers Anoc qui roupillait comme un Unggoy.

Je me tourna vers Vik qui hocha la tête puis je hurla dans l'oreille d'Anoc qui sursauta en se redressant.

- Ahh c'est pas marrant les gars ! Nous cria il. Je faisais un beau rêve vous pouvez pas imaginer...
- Reprends toi Anoc, non tu ne tabassais pas 50 humains à toi tout seul, ce n'est qu'un rêve. Lui répondis-je.
- Rah si seulement... Bon une nouvelle journée à garder la porte... Superbe ! Dit il d'un ton monotône.
- Aller c'est pas l'espace à boire. Dit Jilio qui avait fini de mettre son armure.
- Ton humour se dégrade mon ami. Lui répondit Anoc.

J'alla à mon tour me préparer en sortant de mon compartiment personnel, mon armure rouge bordeaux ainsi que les protections décoratives oranges significatives de mon poste. À la lumière de la cabine, l'ensemble resplendissait et à vrai dire, le prophète du Regret nous obligeais à possèder des armures en excellent état et brillants de mille feux. Quand nous fûmes tous prêts à rejoindre notre poste, nous nous précipitâmes devant le ratelier de la cabine prendre nos armes.
Quand ce fût à mon tour, je pris mon épée à energie que j'accrocha à l'emplacement d'amure à ma hanche gauche et enfin ma lance toute aussi significative que l'armure. Cette arme mesurait dans les 2m70 soit 25 centimetres de plus que moi alors je pouvais facilement la poser sur le sol.

Équipés et armés, nous nous rendîmes ensemble devant les portes des quartiers du Grand Hierarque pour prendre la place de l'équipe nocturne. Ils avaient l'air épuisés et méritaient de dormir. Vik s'approcha du chef du groupe nocturne.

- Ah, merci de toujours venir en avance. Déclara le chef du groupe.
- C'est normal, alors cette nuit ? Demanda Vik.
- Rien du tout... Je ne sais pas de quoi le Très Saint à peur. Répondis le garde.

Nous avons donc pris leurs places et devront surveiller les portes presque la quasi totalité de la journée. Ces majestueuses portes étaient d'un violet pâle et ornées de dessins en violet plus foncé. Mais on ne pouvais pas vraiment les admirers vue que nous devions leur tourner le dos.
La matinée passa rapidement. La journée était ennuyante, des Kig-Yar passaient dans les couloirs et des Unggoy aussi. Un Unggoy a même trouvé la bonne idée de trébucher et de tomber devant la porte et fût envoyé à l'autre bout du couloir par un coup de pied d'Anoc. Il se releva et coura pendant que nous rigolions tous.
Puis l'après midi, un Sangheili majeur arriva, il n'avait pas vraiment l'air amical.

- Laissez moi passer, je dois parler au Hierarque ! Demanda il sur un ton un peu trop autoritaire.
- Sans convoquation ? Pas moyen... Passes ton chemin. Répondis Vik d'un ton froid.
- J'ai perdu toute ma section à cause d'un ordre contradictoire à toute stratégie, vous savez pas ce que c'est les combats en bas, dans la ville humaine. Repris le soldat.
- Écoutes, tu devrais te calmer et parler aux prophètes ne ramènera pas tes soldats. Lui dis-je pour le calmer.

Il me poussa violemment contre le mur, si soudainement que je laissa ma lance sur place et tomba à la renverse. Jilio me releva et Anoc Vik mis donna un coup avec le baton de sa lance au soldat qui recula.

- Dégages d'ici ou tu vas rejoindre tes soldats ! Dit sèchement Vik.

Puis le soldat rebroussa chein en marmonant. D'un côté je le maudissait mais d'un autre point de vue, les pertes étaient quand même grandes sur Terre. Les humains ripostaient farouchement et le vaisseau était en êtat d'alerte : Il pouvait être abordé à chaque instant. Je repris ma lance en même temps que mes esprits. Vik et Anoc discutaient.

- T'aurais du me laisser faire, je te l'aurais plaquer au sol et je... Vik lui coupa la parole.
- Bah c'était pas nécessaire t'as bien vu. Ca va D'lon ? Me demanda il.
- Oui, un peu secoué... d'ailleurs j'ai l'impression que ca continu. Répondis-je

Je sentais le vaisseau trembler, c'était certainement du au choc, c'est ce que je pensais jusqu'à que...

- Euh non, la ça tremble vraiment... Annonça Jilio.

Puis la voix du capitaine du vaisseau retentit dans les hauts parleurs.

- À tout l'équipage brèche hyperespace, nous allons sauter, accrochez vous.

Le vaisseau allait quitter l'orbite de la Terre ? En regardant par une fenêtre, je vis que nous étions encore en pleine ville puis je vis une lumière aveuglante et tourna la tête pour m'accrocher à une barre d'appui.

CHAPITRE DEUX
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)

Transporteur de combat du Prophète du Regret.
Coordonnées inconnues, autour d'un Halo.




Quand le vaisseau ne tremblait plus et que je semblais enfin avoir retrouvé la vue, je regarda par la fenêtre une nouvelle fois.

Je ne voyais que l'espace infini avec quelques débris métalliques. Mais Vik m'appela de l'autre côté du couloir.

- Tu verras peut être mieux de ce côté. M'annonça il.

Je me dirigeai vers l'autre fenêtre puis je vis, ce que l'on ne peut voir normalement qu'une seule fois. Ce pourquoi mes parents sont morts, un anneau sacré. À la distance où nous étions, il paraissait déjà assez imposant mais plus le vaisseau s'en approchait, plus le spectacle était impréssionnant.

- Bon, déclara Vik, je sens que je vais encore devoir participer à une réunion.

En effet, si le prophète se rendait sur Halo, il aurait besoin de toute sa garde mobilisée. Peut être il y aurait il de l'action ?
Contre des humains ? Je suis sure qu'ils ne l'ont même pas encore découvert... Par contre cette fameuse race parasitaire, responsable de tant de morts. Elle s'y trouve peut être déjà. Quoi qu'il en soit, nous allons devoir occuper l'anneau avec les forces présentes à bord, nos forces spéciales étant mobilisées à "combattre les hérétiques".

En fin de soirée, après notre relève nous allions toujours ensemble à la salle d'entrainement pour tirer un peu. La "sécurité interne" ne nous permettant pas de tirer sur des cibles en valant la peine, c'était un plaisir de pouvoir prendre une arme, viser et faire ce qui en temps normal aurait déjà tué. Vik était toujours en réunion, il était peut être déjà au courant où et quand nous allions débarquer et notre prochain objectif.
Anoc, toujours fidel à sa façon de combattre, faisait fondre les cibles avec un canon à plasma. Cela me faisait rire de voir, à côté de lui, un Unggoy tirer avec un canon à plasma sur pieds. Quand il eut fini où plutôt quand le canon eut surchauffé, il me laissa prendre place. Moi ? Je n'avais pas vraiment d'armes à moi mais j'avais un excellent lancer de grenade. J'en pris une et m'appretai à la lancer, concentré... Mais Vik arriva soudainement alors ma grenade fut lancée un peu trop haut et explosa sur un tuyau qui était suspendu au plafond. Celui-ci tomba... sur l'Unggoy à côté de moi.

- Aie... j'espere que... Mais je fût coupé par un hurlement.
- Non mais vous pouvez pas faire attention ?!

L'Unggoy avait survécu ? Étrange, il grognait en se touchant la tête, il n'avait qu'une bosse puis il parta en marchant d'une façon colèrique. Je me tourna vers les autres, ils eurent un léger sourire. Puis Vik reprit tout à coup son sérieux.

- On va débarquer sur Halo, dans quelques heures. Déclara il.
- C'est tout ? Répondit Anoc avec insistance.
- On sera séparés. Anoc et moi nous devrons garder un sanctuaire où le Prophète se rendra quelques fois. D'lon tu sera dans le Grand Temple, le Hiérarque y passera le plus clair de son temps.
- Et moi ? Demanda rapidement Jilio.
- Toi Jilio... tu es tranferé dans la garde de Grande Bonté. Réponda Vik, d'un air sombre.

Nous allions être séparés, certainement du fait que dans la garde, la protection des prophètes passe avant l'amitié. Nos supérieurs pensaient certainement que l'amitié au sein d'un groupe était une distraction en plein combat. Vik nous demanda d'aller dormir une heure ou deux avant de devoir débarquer et prendre position dans les structures déjà construites sur la surface de l'anneau. Dormir après une nouvelle pareille ? Ma section, ma nouvelle famille allait se retrouver séparée. Nous ne pourrons même pas nous dire "adieu" avant le Grand Voyage.

Les heures passèrent vite et il était temps, nous étions tous déjà prêts, silencieux, dans le couloir à côté de la porte de notre cabine. Vik nous parla d'un ton réconfortant.

- Aller. Soyez forts mes amis, bonne chance Jilio, bonne chance à tous. Et peut être Adieu.

Puis nous nous quittèrent dans les couloirs. Anoc et Vik allaient dans le hangar 01 où leur phantom les attendaient. Jilio et moi allions dans le même hangar, pas pour prendre le même phantom, pas pour la même destination. En chemin, nous fûmes silencieux. Ce n'est que devant le hangar que je sentis une main sur mon épaule.

- Adieu D'lon, je ne t'oublierais pas. Me déclara Jilio.
- Allons mon ami, peut être nous reverrons nous, peut être.

Puis chacun de nous embarqua dans son phantom. Jilio ayant un plus long trajet, son phantom parta tout de suite. Le reste des troupes, attendaient toujours. Le dernier phantom à partir sera évidemment celui du Prophète avec à son bord, de nombreux dirigeants militaires et l'élite de la garde.
Le pilote reçu l'ordre tant attendu et quitta le hangar beaucoups suivirent, nous étions certainement des centaines à quitter le vaisseau au même moment. À bord du phantom j'étais le seul garde, il y avait quelques minor dont les armures poussièreuses et à moitié ensanglantée prouvaient qu'ils avaient déjà combattus. Certains Unggoy étaient présents, ils n'arrêtaient pas de gigoter sans arrêt et enfin dans un coin du phantom, un seul Kig-yar. Celui-ci semblait distrait, il ne bougeait pas et regardait sans cesse par le hublot pour observer Halo. Nous étions certainement tous pressés d'atteindre Halo. Quand les lieux, une fois inspectés se reveleront non hostiles, nous pourrons enfin prendre un peu de repos, tous. Dans un climat d'herbe de cascades de vent doux plutôt que de l'atmosphère tendue d'un vaisseau de combat pour certains et des champs de batailles habitaient par la mort pour d'autres.

Le moment arriva nous nous posèrent sur une sorte de plateforme en pierre au dessus de l'eau. Puis je compris que les Unggoy et le Kig-yar avaient le même objectif que moi : le Grand Temple. Les autres Sangheilis se sont tous hâtés vers leurs objectifs respectifs. Quant à nous, nous nous sommes retrouvés devant une sorte d'interface. Je regarda rapidement ce panneau et me tourna vers l'Unggoy.

- Tu crois pouvoir le faire fonctionner ? Demandai-je à cet Unggoy.
- Bah on va bien voir... si j'appui sur ce truc ? Répondit le petit être.

Il ne passa rien. Une communication nous arriva directement du transporteur.

- Aucun covenant n'arrive à actionner ces commandes manuellement. Mais nous pouvons tout de même pirater le système pour le faire répondre, patientez.
- Merci. Répondis-je sans expression.

Quelques secondes s'écoulèrent puis, au loin, à mi-chemin entre notre plateforme et le Temple, des plateformes métalliques argentés étaient en mouvement. L'une s'approcha de nous tandis que l'autre s'éloignait vers le Grand Temple. Quand elles furent arrivées, quasiment en même temps, nous sommes montés à bord et ces transports ont commencés leurs chemins inverses.
"Impréssionnant" pensais-je en voyant ces installations puis en levant la tête, je pus apercevoir le phantom du Prophète se diriger directement vers le Temple. Alors que je regardais l'horizon et me laissant chatouiller par la douse brise qui passait en inspirant longuement, le Kig-yar semblait parler tout seul. Je m'adressa à un Unggoy.

- Qu'est-ce qu'il dit ?
- Qu'est-ce que'ELLE dit plutôt, me repris l'Unggoy, et ça je n'en ai pas la moindre idée.

Aucun des Unggoy du groupe n'était habilité à comprendre le langage Kig-yar, ça commencait rudemment bien.
Quand le transport arriva au Grand Temple, les autres escortes avaient déjà pris possession de l'immense batisse, l'un deux m'arreta avec sa lance.

- 'Traolee ? Me demanda il d'un ton sévère.
- Oui.Lui répondis-je séchèment.
- Vous êtes assigné à la protection EXTÉRIEURE du Temple.
- L'éxtérieure ? C'est pas le travail des Unggoy et autres ?
- Les ordres sont les ordres.

Je me retourna rejoindre les autres qui avaient ricanés pendant toute la scène. Ils rigolaient toujours, surtout la Kig-yar. Je m'approcha et la saisit par le cou pour la mettre à ma hauteur.

- Tu vas prendre les Unggoy et leurs assignés des places stratégiques au second niveau du temple. Et en silence, compris ?

Autant je ne comprennais rien de ce qu'elle disais, je savait grâce au ton appeuré que je m'étais fait comprendre et lâcha mon étreinte. Les Unggoy la suivie rapidement et ils montèrent tous plus haut sur une terasse d'où la vue surplombait tout l'avant du temple. Étant bon stratège, je voyais déjà des canons à plasma placer là haut et un sniper dans les mains du Kig-yar, quoi que maintenant elle aurait peut être des envies de m'abattre. Je pensais à tout cela quand un bruit me sorti de mes pensées.
Je regardai vers le ciel et vis des objets métalliques tomber du ciel dans une direction commune assez lointaine. Des humains ? Ici ? Déjà ?

CHAPITRE TROIS
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)

Coordonnées inconnues.
Halo, Devant le Grand Temple.





Nous n'étions pas assez préparés et voila que les humains avaient déjà découverts Halo. Des nacelles de largage individuelles pleuvaient au loin dans le ciel. Il y avais aussi quelques vaisseaux de transport dont un qui se dirigait vers moi.

- Tous le monde à son poste ! Criai-je au groupe.
- Attention derriere ! M'avertit alors un Unggoy.

Je me retourna et vit le vaisseau ennemi quasi à la même hauteur du Temple, il ouvrit le feu sur ma position mais j'eu le temps de me mettre à couvert derriere une lourde pierre rectangulaire. Il fit une légère rotation pour tirer et atteindre le reste du groupe situé un peu plus haut. Sous l'effet de la surprise, ils essuyaient des tirs, un Unggoy se fut privé de sa tête, son cadavre décapité s'écroulant lentement sur le sol, tandis qu'un autre avait sauté de la terasse par peur pour éviter le massacre, il était maintenant à découvert et courrait vers l'entrée de Temple. Le vaisseau ennemi partait, mais avait laissé quelques
soldats sur place, ainsi les tirs s'échangèrent.

- Reviens ici lâche ! Hurlai-je d'un coup à l'Unggoy qui voulait se mettre à l'abri dans le Temple.
- Non non ! Trop dangeureux ! Répliqua le déserteur.

"Ici il n'y a pas de place pour les lâches" pensai-je en soulevant l'Unggoy et en l'écrasant contre l'un des murs du Temple le tuant sur le coup.
Les tirs de plasma retentissaient, avec le canon à plasma posé plus haut, nous bénificions d'un avantage conséquent sur les troupes humaines mais le risque n'était pas négligeable. Étant donné que mon armement se résumé à une épée et ma lance que j'avais laissée dans un coin. je pris le pistolet à plasma de l'Unggoy gisant sur le sol. C'était une arme légère mais tout de même éfficace contre des humains. Je me remis à couvert et tirais quelques salves de plasma verts mais nos assaillants étaient bien couverts, l'arme de l'un de ces soldats dépassée ridiculement du bloc derriere lequel il était caché quand il se mis en position, je vis un viseur rectangulaire et ovale sur les côtés puis quand il eut tiré dans un bruit puissant et sourd, un Unggoy s'effondra avec un gros trou dans la poitrine. Je relevai la tête pour essayer d'apercevoir les positions exactes de ces humains mais je fûs accueilli par plusieurs tirs combinés qui en même temps d'éliminer mon bouclier en un instant, touchèrent mon casque en rebondissant dessus par une chance incroyable. Je me cachai à nouveau...
Alors que je me croyai en sûreté derriere mon bloc, perdu dans mes pensées, quelque chose vint me percuter le casque et tomber à côté de moi, c'etait une forme ronde, noire... Je l'eu compris très vite : Ces vermines m'ont envoyés une grenade.

Tout en la ramassant au péril de mon bras et surement de ma vie, je la relancai vers ceux qui l'avaient auparavant lancée et elle explosa en vol à quelques metres d'eux. Plus personne ne tirait. Je me relevai pour contourner leurs blocs, mon pistolet bien en évidence. Il y en avait 6 peut être 7, difficile à dire car il y avait des morceaux de membres humains et une marre de sang un peu partout. Certains rampaient pour essayer de s'échapper sans être vue. D'autres rampaient car ils en avaient perdus les jambes et laissaient derriere eux des grossieres traces de sang. Je m'approchai tout en donnant des coups de pieds dans les armes pour les éloigners et dans les morts pour être sûre qu'ils ne me préparent pas un traquenard. L'un d'eux se releva, il n'avait pas l'air blessé, je l'attrapa par le bras, l'amena à ma hauteur et le regarda longuement. Je ne voyais pas de peur dans ses yeux mais un envie haineuse de me tuer. Ayant deviné le risque, j'attrapa son autre main qui s'était dangeureusement approchée de mon visage, armée d'un couteau, je lui serrai son poignet l'obligeant à lâcher son couteau. Il ricanait. Pourquoi ? La mort lui donnait envie de rire ? Impréssionant. Il ria tout de même un peu moins lorsque que les deux pointes de ma lame, sortirent par son dos. Je le jettai sur le côté et m'adressai aux survivants de mon groupe.

- Éliminez-les, je vais faire mon rapport de la situation.

Je me rendi à l'intérieur du temple faire mon rapport à ma hiérarchie après avoir éxpliqué le motif de ma venue aux gardes et avoir subi un contrôle d'identité, je pus parler à un supérieur. Quand j'aperçu l'armure significative du grade Ultra, je ne pus m'empêcher de saluer respectueusement. Je fis un bref résumé des forces ennemis, leur armements.

- Combien de pertes, chez eux ? Me demanda calmement l'Ultra.
- Aucun survivant. Répondis-je calmement.
- Nos pertes ?

Je savais que l'on avait perdu 3 Unggoys dont un que j'ai tué moi même. Je savais quoi répondre.

- Insignifiantes.
- Bien, bon travail 'Traolee. M'accorda il.
- Merci votre excellence.
- J'ai une tâche à vous confier. Vous et votre groupe, devez aller au Sanctuaire, le secteur a essuyé le plus lourd de l'attaque et nous avons perdu tout contact avec les unités dans le secteur. Découvrez ce qu'il s'est passé et évaluez quels sont les risques encourus.
- Bien, je pars sur le champ.
- Attention 'Traolee. Le démon rôde...

Je sortai de la salle ainsi que du Temple, "le démon rôde"... Alors il existe vraiment. Le sanctuaire se serait fait attaqué ? Anoc et Vik étaient sur place, ils auraient du repousser l'assault, je devais en avoir le coeur net. Le groupe m'attendait dehors.

Il avait été renforcé de quelques Unggoys, mais je n'avais toujours qu'une seule Kig-Yar. Je leur expliquai la situation jusqu'à ce qu'un phantom arriva, notre transport était arrivé.
Nous sommes tous montés à bord et le véhicule se dirigea alors vers le sanctuaire. Sur le chemin, l'on pouvait voir des véhicules humains un peu plus bas, nos ghost se faisaient écrasés. Je vis pour la premiere fois un blindé humain. Ce mastodonte tirait des projectiles explosifs qui réduisaient nos ghost et nos wraith en miettes.

Quand nous fûmes arrivés, il n'y avait plus d'humains dans le secteur mais des cadavres un peu partout. J'ordonnai aux autres de garder l'entré puis je penetra à l'intérieur du Sanctuaire. Devant moi se trouvait le cadavre d'un soldat minor, du sang coulait de sa blessure mortelle à la tête, UNE balle avait perforée son casque. Il est mort tenant son arme, mort en combattant. Un peu plus loin, après quelques cadavres de Kig-Yar et d'Unggoy sur lesquels je ne m'attardai pas. J'aperçu l'hologramme du Prophète du Regret dans cette salle arrondie. Puis je vis, avachi contre un mur toussant avec dificulté pour attirer mon regard, Vik était blessé. Je me précipitai vers lui, il avait l'air mal en point.

- Bon sang. Et Anoc ? Dis-je calmement.

Vik poita du doigt un coin de la salle, je regardai dans la direction, Anoc gisait là bas, sur le dos, sa propre épée plantée dans le corps.
Je serrai mon poing pour l'écraser violemment contre un mur. Anoc était mort, Vik lui n'allait certainement pas s'en sortir. Ca praissait même incroyable qu'il puisse encore être en vie. Il avait reçu tellement de tirs que son armure était ornée de multiples trous et le sang en coulait de partout. Je me relevai.

- Le démon ?
Vik hocha la tête.
- Au Grand Temple... Vite. Dit il lentement, avant de fermer les yeux. Pour toujours.

Deux frères. Après m'avoir prit mes deux parents, le démon me prit deux frères. Je devais le trouver. Je sortai du Temple et me dirigeai vers le phantom pour demander au pilote de décoller. Les autres se dépêchèrent de rejoindre les soutes eux aussi.

- On repars déjà ? On à l'ordre de tenir la position ! M'indiqua le pilote.
- Si on ne va pas au Temple, plus personne ne sera en êtat de nous donner des ordres ! Répliquai-je sèchement.

Le pilote ne cherchant pas à avoir de problèmes avec moi acquiesça et dirigea le phantom vers le Temple Il fallait faire vite. Sur le chemin, l'on pouvait constater que le blindé ennemi était toujours opérationnel et qu'il avançait dangeureusement. Était-ce lui à bord ? Nous n'avions pas de temps à perdre. Nous fûmes déposés au Temple, les humains étaient déjà de l'autre côté sur les plateformes en pierre. Eux arrivaient facilement à enclencher les mécanismes de Halo. Les transports commencèrent à bouger. je compris que les deux gondoles, allaient se rencontrer en milieu de trajet, j'embarqua avec deux Unggoys laissant les autres en défense. Il y avait déjà deux minor à bord. Un peu plus loin je voyais que les humains résistaient aux banshee envoyés pour les éliminer. Puis quand nos deux transports furent proches, les échanges de tirs commencèrent, les simples soldats humains ne résistaient pas sous les tirs de plasma des minor. L'avantage était à nous. Mais je fût attiré par un minor qui s'écroula sous une rafale de tirs venant de l'avant du transport. Le soldat tomba à terre son corps à moitié déchiqueté par les projectiles balistiques humains. Il en était éviscerré. Le deuxième minor et moi tournâmes nos têtes en direction de l'avant et vîmes un humain, le dernier qui avait une armure recouvrant toute sa tête. Je pris possession d'un canon à plasma de l'autre côté du transport et l'arracha à ses pieds de soutien. En envoyant une salve puissante de plasma bleu sur cet ennemi, je pensait rapidement en finir, mais il semblait absorbé les tirs puis se mis à couvert lorsque que des étincelles dorées tournoyaient autour de son armure. Il était caché et nous étions prêts à frapper, les Unggoys eux s'étaient depuis longtemps rédugiés à l'intérieur du transport. Je regardai attentivement la cachette de l'humain qui s'est revelé être le démon. Je ne vis qu'un bras dépasser de l'angle du mur et une grenade à plasma qui par la plus grande des malchances atterissa sur le casque du deuxieme minor à côté de moi, celui ci se jetta sur le côté par reflexe pour éviter de m'emporter avec lui. C'était honorable. Puis le démon me pris pour derniere et unique cible, il tira mais répondant avec force grâce à mon canon il préfera partir à l'avant du transport et il activa sans aucun problème le transport qui partit vers le Temple alors que le mien rejoignait les plateformes, de l'autre côté.

Je passa à l'avant de la gondole et donna un coup rageur sur le tableu de contrôle qui ne me répondait pas. C'est alors que sortirent les Unggoys, l'un d'eux s'approcha.

- Ouf, on a eux chaud ! Déclara cet imbécile.

Je lui donna un coup de pied qui l'envoya glisser sur toute la gondole puis tomber au fond de l'eau.

- Vous êtes ignoble ! Beugla l'autre Unggoy...

Je m'approcha de lui aussi, prêt à lui donner sa leçon également mais quelque chose m'en empêcha. Je me suis stoper net.

- Ca va ? Me demande il.
- Très bien. Nous n'arriverons pas à temps là bas, mais ce n'est pas grave, il n'a plus de possibilité de fuite, il va me le payer.

L'Unggoy ne semblait pas comprendre de quoi je parlais et ce que je voulais faire.

- Tu vas pourvoir m'être utile. Lui annonçai-je.
- Ah oui ? Répliqua il d'un ton questionneur.
- Oui, portes moi ça. Lui répondis-je en lui lancant mon canon à plasma.

Je fûs en suite attiré par des bruits d'une longue et pénible agonie. Un humain avait trouvé bon de sauter sur NOTRE gondole, il avait du être blessé par un minor, il gisait en se tortillant, je l'attrapai par le coup et le jettai à l'avant de la gondole. Il percuta le tableau de commandes de l'engin qui se mis à faire demi-tour pour se rendre au Temple. Cela semblait invraisemblable, les commandes réagissaient au contact d'un humain. Je le resouleva.

- Merci bien. Annonçai-je.

Puis je le jettai dans l'eau.

Après quelques minutes interminables, le grand Temple était en vue. Je pris mes jumelles et regardai en direction de la terasse supérieure, l'Unggoy artilleur était affalé sur son canon, la Kik-yar pendait sur le rebord et les autres Unggoys avaient dus être éliminés facilement. L'Unggoy qui m'accompagnait sanglotait en voyant ces cadavres, je lui ordonnai de se taire. Attiré par tous les recoins extérieurs du temple, je n'avais pas remarqué le ciel maintenant décoré de nombreux vaisseaux puis de la Sainte Grande Bonté. Mais ce n'était pas vraiment le moment de rêvasser, le démon était depuis déjà plusieurs minutes à l'intérieur. Les portes principales étaient bloquées. Je devais emprunter les portes arrières, je commencai à courir et l'Unggoy avait du mal à me suivre.

Je débouchai sur un couloir, au bout de ce couloir un angle et un virage à droite, ensuite la porte. Je ne courrai. Je marchais, faisant attention à chaque recoin, quand j'entendis quelqu'un courir, je m'approchai de l'angle et le bruit des pas se rapprochait.
Je tomba à terre après que quelque chose ou plutôt quelqu'un m'ai percuté. Je releva la tête en la secouant puis je le vis debout devant moi.

- Démon !?

L'Unggoy était déjà par terre, mort, litérallement foudroyé par la peur. Toujours par terre je me dirigeai vers le canon à plasma quand je fûs alerter par un étrange bruit.

- Le prophète est mort, cet endroit va être détruit alors tu m'excusera mais je n'est pas le temps de me battre avec toi ! M'indiqua le démon.

En effet un transporteur s'appretait à faire feu sur le Grand Temple, je me relevai et suivis le démon, il avait peut être quelque chose en tête. Je le ratrappai, courant plus vite que lui. Je lui parlai en soufflant.

- Une idée en tête... humain ?

Il s'arrêta au bord de la plateforme et se tourna vers moi.

- Ouais, saute. Me dit il calmement en m'envoyant par dessus le bord et sautant lui aussi après.

Surpris par cette décision plus que suicidaire, je regardai le temple s'égloigner puis innondé par une lumière blanche aveuglante.

Ma tête entra en contact avec l'eau dans un vacarme assourdissant. Hors de danger, je m'appretai à remonter, mais quelque chose m'accrocha la jambe et m'en empêcher. Puis je ne vis plus rien...

CHAPITRE 4
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)

Lieu inconnu.



Je me suis revéillé... ou plutôt je pensais m'être réveillé car j'entendais des sons mais ne voyais strictement rien. J'étais tenu par des... choses visqueuses. Ne pouvant pas voir où je me trouvais, je me suis donc focalisé sur ce que j'entendais. Une voix grave et lente faisait échos, elle m'avait l'air trop éloigné pour entendre ce qu'elle disait, puis deux autres voix furent plus distinctes. La première semblait être artificielle mais la deuxième... la deuxième était celle du Grand Hierarque. Au bout de quelques secondes de paroles dont je n'entendais que les résonnances, je sentis quelque chose glisser sur mon visage puis je retrouvai la vue : une sorte de tentacule s'était placé devant mes yeux, les mêmes que ceux qui me retenaient au dessus d'un gouffre si profond que l'on ne pouvais y voir le bout. Ces choses m'amenèrent un peu plus profondement dans le vide jusqu'à que je puisse apercevoir troi formes, dont une gigantesque. Je reconnu tout de suite le démon qui avait l'air d'être autant en difficulté que moi, la deuxième personne présente : l'Arbiter. Étrange, à ce que l'on m'a dit, il étais en mission spéciale beaucoup plus loin que le Grand Temple. Cet endroit serait donc des souterrains de Halo ? Mes pensées furent coupées par la gigantesque forme visqueuse, l'on pouvait facilement distinguer une monstrueuse bouche, celle-ci commenca à parler.

- Ah... Intéressant... Celui-ci, semble encore plus confus que celui d'avant... Il est inquiet pour une personne qu'il appelle "son dernier frère".
- Comment... comment pouvais vous savoir de telles choses ? Demandai-je avec le plus grand des étonnement.
- Je lis, dans les êtres vivants comme dans un livre... Tu es aussi fascinant que les deux autres... Je vais également t'envoyer...
- M'envoyer ? Où ça ?!

Sans réponse, mes yeux se refermèrent tout seuls.

Je les réouvris au moment ou je toucha un sol métallique en sentant comme une étendue liquide. J'étais à plat ventre sur le sol d'un endroit très sombre, mais avec une sensation de liberté en plus : je n'étais plus entravé. Au contact du sol, je touchai une sorte de liquide, il m'avais l'air étendu à peu près partout. Je poussai sur mes bras pour me relever et quand la salle m'identifia enfin, les lumières s'alumèrent. Le cauchemard commença.

Dans cette pièce, un endroit fermé, je n'étais pas seul. Beaucoup, beaucoup de frères Sangheilis étaient réunis ici. J'étais le seul à me tenir debout, je compris à l'instant, que cette mare colorée qui innondait le sol, se revêlait, être du sang...
Que s'était il passé ? Des dizaines de cadavres étaient réunis ici, des armures rouges, bleues, même argentées... pire encore une dizaine d'armures de morts en armures noires. Même nos forces spéciales, baignaient dans cet océan de sang tout aussi violet que les murs de cette salle. Était-ce Grande Bonté ? Qu'est-ce qui a put causer la mort d'autants de guerrieres si soudainement ?
Je regardais certains cadavres, dans une ambiance macabre, ils avaient là, en grande majorité, des blessures causées par du plasma ou encore par des armes plus archaïques. Mes réflexions furent courtes : j'entendis un groupe de personnes se diriger par ici. Je me cachai donc derriere une large caisse d'armes vide de toute arme, d'ailleurs, aucun des cadavres Sangheilis n'avait d'arme à ses côtés. La porte s'ouvrit. Des Jiralhanae, environ huit, sont entrés tout naturellement. La vue d'autant de cadavres au même endroit de les choquaient-ils pas ? Non, ils rigolèrent. Tous.
L'un d'eux inspecta les cadavres par de rapides coups de pieds, l'un de ces coups retourna le corps d'un minor qui bougeait encore. Il en avertit son chef qui arriva quelques secondes plus tard, les deux se regardèrent puis le supérieur en armure dorée, éleva don arme : un sabre grenade au dessus du minor et abattit la baillonette sur le torse de celui-ci. Sa main étendue sur le sol l'ouvrit en grand, il releva la tête sous l'effet de la douleur, emetta un bref cri suivit d'une respiration coupée... puis s'éteignit.
Les deux traîtres, fiers, riaient en se tapant l'épaule. De mon côté je serrai le poing très fort, je voulait empêcher la suite de ce massacre mais... sans armes, je dû me résoudre à regarder... impuissant. Je fermais les yeux, mais les cris d'agonie étaient toujours présents, des longs soupirs, des hurlements de douleur et les rires incessants des bourreaux qui, armés et en pleine forme, commettaient la pire des atrocités.

Mais, quelque chose me fit réouvrir les yeux, il y avait là, à quelques metres, des bruits de lutte. Je regardai plus attentivement et vis alors la dizaine d'armures noires se relever et combattre. Je connaissais la réputation des Spec Ops, mais je ne les avez jamais vu combattre, je fût époustouflé quand ceux-ci désarmèrent les Jiralhanaes et les tuèrent à mains nues simultanèment. Tous ces monstres, étranglés, tombèrent au sol instantanément. Je sortit alors de ma cachette. Il était trop tard pour ceux qui avaient survécus à leurs premieres blessures, ils ne restaient que les Spec Ops. L'un d'eux, certainement le chef de l'escouade m'adressa la parole.

- Bravo pour la cachette.
- Comprenez que je n'avais pas vraiment le choix. Pourquoi ce massacre ? Que se passe il ?
- Un complot, les Jiralhanae, les Kig-yar, les Yanme'e... Les hierarques... Ils veulent se débarasser de nous. Nous avons subis énormement de pertes, tous ces soldats, n'étaient pas armés quand ils ont étés attaqués.
- Qu'en est il du Conseil ? Demandai-je.
- Les plus chanceux ont étés faits prisonniers. Les autres ont étés assassinés, sans défense. Nos blessés sont évacués dans les derniers transports encore à quai. La majorité de nos forces vont se diriger vers les hangars principaux en se frayant un chemin.
- Et nous ?
- Il y a un hangar à Little Sangheilios, le quartier à été ravagé par les Brutes mais le hangar est toujours entre nos mains, il est dirigé par un autre escorte, un petit plaisantin, tu le connais ?
- Oh ça oui. Répondis-je en arrachant les décorations significatives d'escorte du reste de mon armure. Qu'allons nous faire ?

Il me fixa dans les yeux en chargeant lentement sa carabine.

- On va noyer les brutes dans leur propre sang. Dit-il en m'envoyant sa carabine.
- Ca me va. Répondis-je en l'attrapant et l'empoignant.

Je rejoignai donc l'escouade et nous sortâmes de la salle tout en prenant soin de prendre les Holocartes d'identification des frères tombés. La porte donnait directement sur un couloir, personne à gauche, personne à droite. Le chef d'escouade prit à droite, nous suivions tous, discretement. Il ouvrit la porte, deux brutes prenaient leur pause en s'appuyant sur les murs de chaque côté du couloir. Le leader du groupe marcha tranquillement, s'arreta brusquement en face des brutes qui se rendirent compte de la présence d'un Sangheili vivant. Il eleva un bras de chaque côté et alluma deux épées à energie, à bout portant des crânes des deux brutes, transpercants les têtes par les yeux, il eteignit ses deux épées et les deux brutes tombèrent en même temps. Je m'approcha pour contempler.

- Bien joué...
- Mes soldats m'appelent chef, mais tu peux m'appeler Rako. Dit-il d'un air satisfait.
- Très impréssionant Rako, je suis...
- 'Traolee, D'lon. Me coupa il sans prévenir.
- Comment... ?
- Les prophètes faisaient surveiller leurs escortes par des Ossoonas, les Ossoonas nous ont également trahis, leurs liens avec les prophètes ont faits d'eux des fanatiques, ils ont juré fidélité aux hierarques et les prophètes ne peuvent pas se passer de si bons espions. J'en ai tuer un qui me traquait depuis quelques jours, il t'espionnait bient avant moi. Tout est dans sa carte d'identification, je lui ai... confisqué.

Sans chercher plus loin j'hocha la tête puis nous continuâmes dans les couloirs ensanglantés tombants sur plusieurs groupes d'Unggoys morts. Ceux-là avaient choisis le bon camp, mais s'il nous voyait nous faire massacrer par les brutes... j'ai bien peur que leurs intentions envers nous seront les mêmes. Quand nous franchîmes enfin une porte menant vers l'extérieur de Grande Bonté.
Le spectacle était peu rassurant. Rako et moi nous dirigeâmes vers un rebord pour apercevoir l'une des plus grandes batailles que nous ayons jamais connus. Sur une bonne dizaine d'étages, des tirs de plasma bleus et rouges fusaient, quelques petites salves vertes partaient en direction des rouges mais celles-ci ne duraient pas. Très bas, dans un des parcs de Grande Bonté, à la hauteur où nous nous trouvions l'on ne pouvait distinguer que des épées à énergie s'etteindre en même temps que les guerriers qui la maniait courageusement pour lutter, pour survivre...
Nous nous frayâmes rapidement un passage envers la combinaison de brutes et de Kig-yar qui nous barraient la route. Je tirais avec éfficacité grâce à ma carabine, les autres Spec Ops n'avaient aucun problème face à n'importe qu'elle cible, armés de leur fusil à plasma. Je commenca à courir pour rattraper l'avant de l'escouade et me cogna au dos de Rako qui s'était arrêté devant un rebord.

- Que se passe il ? Lui demandai-je.
- Regarde de l'autre côté, près des prisons.

Je tourna la tête, un combat, pas comme les autres faisaient rage.

- Des humains ? Les prisonniers ?

Rako ria.

- Je ne sais pas qui les a invités, mais pour une fois je suis content que ces vermisseaux soit là ! Ils vont pouvoir faire diversion. Annonça il.

Après cela, nous avons continuer notre marche et avons enfin atteints l'entrée de Little Sangheilios. La ville était en proie aux flammes, puis la même vision d'horreur que de voir des Sangheilis morts devant leurs maisons...
Marchant prudemment dans les petites rues jonchées de cadavres. Le silence reprit son trône. Tant de morts, beaucoup n'ont pas pu se défendre.
Devant la porte fracassée d'une maison, se trouvait un couple... ils sont morts en s'enlaçant fortement. Les brutes, étaient dépourvus de toute pitié. Pire que de tuer de sang froid des cibles désarmées, les brutes profanaient des cadavres, certains corps étaient éviscerrés, completement ouverts et presque vidés. À quel degrés, s'eleve la monstruosité des brutes ?

Dans cette marche triste et silencieuse... nous avons finalement atteint le hangar. Un frère était en train de briefer deux hunters pour défendre les phantoms qui partaient avec des survivants, vers nos vaisseaux qui se battaient dans des combats spaciaux sans merci. Je reconnu tout de suite l'escorte.

- Tu m'impressionnes Jilio.
Celui ci se retourna, puis afficha un grand sourire.
- D'lon, tu es vivant ! Dit-il en mettant ses deux mains sur mes épaules.
- Oui, ce n'est pas le cas pour tout le monde...
- J'ai appris pour Vik et Anoc. Et maintenant cette trahison qui nous tombe dessus... J'ai fais évacuer les derniers rescapés, on a sauver tout ce qu'on a pûs. Mais on a pas pûs empêcher ce massacre... Le dernier transport par maintenant, le notre.
- Alors partons, je ne veux pas rester une minute de plus...

Notre conversation fût coupée par un vol de deux banshees ennemis qui tirèrent en direction du phantom, celui-ci ne fît pas long feu, touché sur le côté il s'écrasa contre une paroi de grande bonté et explosa. Puis suivit l'arrivée de plusieurs dizaines de brutes qui devaient certainement être cachés dans les maisons les plus proches du hangar. Nous fûmes submergés par des tirs de sabre grenade, des salves de plasma et des tirs de spiker. Les Lekgolos ouvrirent le feu, détruisant rapidement les banshees grâce à leur arme très puissante mais furent éliminés par des grenades brutes. Sous des tirs qui venaient d'à peu près partout, certains Spec Ops s'écroulaient. Nous perdions rapidement nos soldats alors que les brutes étaient cachés dans les bâtiments. Jilio était derriere un débris du phantom qui était tombé a sol, il était beaucoup plus à l'avant, beaucoup trop.

- Jilio ! Tu ferais mieux de te replier sur ma position !

En effet, les brutes commencaient à sortir des maisons pour courir sur le champ de bataille droit vers lui. Celui-ci commenca à se lever mais fut rapidement maîtrisé par des tirs de spiker à la jambe. Jilio était par terre à plat ventre et essayer de ramper comme il le pouvait, une brute qui s'était faufiler entre plusieurs salves de plasma monta sur le débris de phantom et commenca à hurler. Rechargeant ma carabine, je ne pouvais rien faire, mais Jilio lui, se retourna, dégaine son pistolet à plasma et envoya une surcharge verte à la brute qui s'écroula sur le sol, grillée au visage.
Jugeant trop long le temps pour que Jilio nous rejoigne, je lança plusieurs grenades pour faire momentanement taire les tirs de plasma et enjamba le morceau de mur métallique derriere lequel j'étais à couvert pour courir vers lui. J'arrivai vers lui et me laissai glisser sur le sol jusqu'à lui.

- Ca va ? Lui demandai-je.
- Pas terrible, mais j'ai connu pire. Dit il en soupirant longuement fixant sa blessure au pied droit. Tu ferais mieux de te replier. Continua il.
- Dis pas de bétises, bien sur qu'on va se replier... MAIS ENSEMBLE ! Dis-je en le soulevant et le portant sur mon dos.
- Fais attention ils sont pas loin derriere. Me declara Jilio.
- Ne t'en fais pas... Ah... Tu pèses ton poids dis moi... Dis-je rapidement en soufflant.

Jilio ria un peu puis je continuai à me diriger vers les autres qui n'étaient plus que 6 dont Rako. Celui-ci monta sur un gravas et me faisait des signes en hurlant.

- Aller vas-y on vous couvres !

Puis je marchai... Je marchai portant mon camarade, mon frère sur mon dos... Chaque pas me fatiguait. Je reprennais rapidement mon souffle et parcourait 10 metres de plus.
Mais arrivé à 30 metres des autres. Je sentis ma respiration se couper, je m'arretai, sentant mes jambes trembler... Je jettai un bref coup d'oeil vers le bas, et vit la pointe d'un pic de spiker qui dépassait de mon corps.
Mes forces me quittant, je tombai entrainant Jilio dans ma chute...

J'étais à plat ventre, je n'arrivais plus à bouger le moindre muscle, je vis les derniers Spec Ops recevoir quelques tirs de plasma et tomber à terre. Mes yeux se fermaient... Je les réouvris quelques minutes plus tard... Nous étions tous à terre, des Sangheilis en armure sombre passaient silencieusement à côté de nous. Ce n'étaient pas des Spec Ops... L'un d'eux s'approcha de Rako qui se tortillait au sol. Deux autres surent chargés de le relever. Je pouvais entendre les ordres du chef de ce groupe d'Ossoonas.

- Amenez celui-ci dans le phantom, passez moi ces épées.

Il prit possession des armes de Rako pendant que celui-ci se faisait trainer jusqu'au phantom, le chef s'approcha ensuite de moi.

Il me regarda rapidement avant de me retourner avec son pied. J'étais étendu sur le sol, ma tête couchée vers la gauche, je voyais Jilio... il étais mort, son casque à moitié fondu par un tir de plasma. J'eu assez de force pour tourner la tête et regarder l'Ossoona qui me fixait toujours de son regard neutre. Il s'accroupissa à côté de moi, en continuant de me regarder... Puis il alluma une des épées de Rako et me la planta lentement dans l'abdomen tout en me murmurant près du visage.

- Chut... Laisses la pureté du plasma t'emporter.

Je n'arrivais à emettre aucun son. Je ne faisais que suffoquer lentement puis dans un soupir qui me semblait éternel, ma vue se troubla et mes yeux se refermèrent. Je ne voyais plus mais j'étais encore là. Je sentai la lame à plasma se retirer lentement de mon corps puis une phrase.

- Achevez-les, ne laissez aucun prisonnier aux brutes.

Après cette phrase, des tirs de plasma. Puis plus rien, je n'entendis plus rien du tout...

Je n'ai jamais su pourquoi les dieux m'avaient laissés vivre ce jour là. Pour moi, esperer survivre semblait idiot. Mais j'ai survécu.

CHAPITRE CINQ
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)


Cité sainte Grande Bonté à feu et à sang.



J'ouvrai les yeux, pendant quelques secondes, ces quelques secondes où je voyais un phantom en train de perdre en altitude pour venir se poser, puis ma vision devint noire quelques instants... Je réouvris une nouvelle fois les yeux. Cette fois le phantom était à l'arrêt et on était en train de me porter. Je pouvais lentement bouger ma tête de guahce à droite et conclure qu'il n'y avais que des Unggoys. Ils devaient être au moins à six pour pouvoir me transporter jusqu'à la soute de l'appareil qui était prêt à décoller. Puis mon regard s'éteint à nouveau...

Je me suis retrouvé dans une pièce, seul, sur un lit. En m'appuyant sur mes coudes pour me lever je pu remarquer, au moment où je comptais me lever que j'avais une bande qui recouvrait tout mon bas ventre. Une douleur resortait d'en dessous cette bande, je n'étais pas guéri. J'étais assi, à regarder par le hublot de la pièce, une bataille spatiale qui faisait rage là dehors. Quelqu'un entra, je vis son reflet dans la vitre du hublot. C'était un Sangheili de rang ultra. J'aurais bien voulu saluer mais me tourner brusquement ou faire d'autres gestes militaires avec des blessures non-cicatrisées...
Celui-ci me regarda, puis engagea la conversation.

- Vous feriez mieux de rester couché, les Unggoys ont faits ce qu'ils ont pus, mais rien ne vaux la médecine experte des Kig-yar, si seulement ils ne nous avaient pas tourné le dos eux aussi...
- Que s'est il passé ? Si vous m'accordez cette question.
- Bon... - Il s'asseya sur une chaise - Il s'est passé beaucoup de choses en si peu de temps... Les prophètes ont decrétés que nous n'étions plus assez "efficaces" pour garantir leur sécurité. Je crois plutôt qu'ils ont trouvés chez les brutes, des fidèles tellement stupides qui ne poses jamais de questions. Nous avons été jugés, dangereux pour l'avenir de l'alliance et tout à dégeneré. En plus du front face aux humains, nos revers se font meurtrires par le reste de l'alliance. Nous sommes seuls.
- Seuls ? Et les Unggoys ? Les Lekgolos ?
- Ils ont du courage que de nous aider mais je ne me fais pas trop d'illusion, notre cause ne fait pas l'unanimité, même chez nos alliés. Enfin... Nous allons essayer de percer les lignes arrières de l'alliance pour pouvoir sortir de cet enfer, quoique je pense qu'avec l'anneau sacré bientôt activé... On se reverra sans doute lors du Grand Voyage.

Sur ces mots il quitta la salle pendant que j'étais plongé dans mes pensées. Mes réflexions tournaient surtout autour de : "Les humains... les brutes..." Qui est maintenant notre pire ennemi ? Les humains sont responsables de beaucoups de morts mais ces morts, le sont en combattant dans des batailles à force presque égale. Les brutes, ont assassinés, pillés de nombreux soldats mais aussi des citoyens, innocents.
Quand va arriver sur Sangheilios. Combien ? Combien de veuves, combien d'orphelins se trouveront privés de leurs proches ? Il y notamment un point décisif pour moi, différencier les humains et les brutes... Les humains m'ont pris mes parents, et deux de mes frères. Mais les brutes ont enfoncés l'épine en me prenant mon dernier proche. Mes pensées se tournèrent vers une personne : Rako. Mon nouvel ami était certainement prisonnier quelque part sur Halo.

Je me levai contre toute indication et me dirigeai vers mon armure entreposée sur une table. Il y avait encore des marques de fontes dûs au plasma que le bouclier avait encaissé. Je la mis avec difficulté, à cause notemment du fait qu'à chaque mouvement trop brusque d'un de mes bras, me faisait ressentir cette douleur qui ne semblait pas se calmer. Un organe touché ? Peu importe, nous mourrons tous dans peu de temps. Quand je pris l'unique élement encore sur la table, - le casque - je vis qu'il y avait un petit objet rectangulaire en dessous, je me souvint tout à coup que c'était l'holocarte d'identification dont Rako m'avait parlé. Je la glissa dans une des fentes de l'armure prévue à cet effet, avec la mienne. Puis en quittant l'infirmerie, je me mis à marcher en direction du post de contrôle au centre du vaisseau.
Marchant rapidement, je ne remarquais presque pas les Unggoys que je bousculais dans les couloirs jusqu'à que l'un d'eux m'interpelle.

- Vous êtes déjà rétablis ?
Je baissa la tête pour apercevoir le petit être qui me regardait lui, en levant le regard.
- On s'est déjà vu ?
- Ouaip, c'est mon équipe qui vous a transporté jusqu'ici, au départ on vous a cru mort, on aller vous prendre votre arme quand vous avez ouverts les yeux...
- Eh bien... merci.

Pour n'importe qui, "merci" semblait si courant, mais pour les Unggoys... le fait qu'un Sangheili éprouve de la gratitude pour un des leurs, était impensable. Je continuai donc mon chemin vers le poste de commandement et j'atteingni enfin la porte. J'entrai sans problème et vis l'ultra qui m'avais rendu visite suivre du regard l'écran qui montrait la bataille. Je m'avança à côté de lui. Il me remarqua.

- Déjà sur pieds ? Vous feriez mieux de vous reposer, vous en avez au moins l'occasion, vous.
- Je n'ai pas le temps de me reposer, répliquai-je, j'ai un ami en danger sur l'anneau un Spec Op.
- Un certain Rako, non ? Intervint soudainement un individu qui était caché dans un coin sombre avec une armure toute aussi sombre.
- Un Ossoona ? Je croyais qu'ils nous avaient trahis. Affirmai-je.
- Non, j'ai juste eu la chance d'espionner les bonnes personnes et ainsi de découvrir certaines vérités. Pour en revenir à ton ami, les autres, ceux que tu as croisé, font tous partie de la même unité. ils sont quatre en tout. Ils retiennent le Spec Op dans une vieille structure sur le chemin de la salle d'activation. Ils veulent sans doute obtenir de lui le nom de ses supérieurs Spec Ops.
- Je vois où c'est, j'ai déjà survolé la zone en phantom. Merci.
- Vous n'allez tout de même pas y aller, non ? Demanda l'Ossoona.
- S'ils ne sont que quatre.
- Haha, quatre des meilleurs mon cher, que comptez vous faire pour survivre.
J'eu un instant de reflexion puis un petit sourire, puis en plongeant ma main dans la fente où était la carte que Rako m'avait donné je la montra à l'Ossoona.
- Et qu'est-ce que ceci ? Demanda il.
- Une carte d'un Ossoona qui s'est fait tué il n'y a pas longtemps. Si vous avez une armure adéquate sous la main, je pense que ca peut faire l'affaire.
Il ria.
- Une infiltration, tu commences à me plaire. Bien, quen dîtes vous commandant ?
- S'il est prudent, cela peut fonctionner. Mais dans la mauvaise passe où nous sommes, plus personne n'a besoin de mon autorisation.
- Parfait, repris l'Ossoona, suis moi 'Traolee.

Je le suivi jusqu'à l'une des parties la plus luxueuse du vaisseau, celle des Ossoonas. Il y avait là une dizaine de cabines, mais l'Ossoona que je suivait était le dernier ou peut être le seul à nous être amical. Il m'ouvrit la porte d'une cabine.

- Tu as de la chance. Ninpo Emneoree, le propiétaire de la carte d'identification que tu possèdes était avec moi dans ce vaisseau, il était chargé principalement de la surveillance de Spec Ops ou de Gardes. Il ne discutait jamais avec les autres Ossoonas. Voici sa cabine, tu trouveras certainement son armure secondaire à l'intérieur, quand tu seras revêtu, ne tardes pas, un phantom t'attendra pour t'amener le plus près possible de la batisse. Fais en sorte qu'ils croient que tu es revenu de mission.
- Merci beaucoup, je vais ramener Rako.
- Et s'il a déjà parlé ?
- Je traquerais et tuerais tous les membres de l'unité d'Ossoonas.
- Bien, bien... Dit il en quittant la cabine. Oh une dernière chose : Emneoree était réputé pour traduire le langage Kig-yar, alors soit tu apprends en quelques minutes. Soit tu prie pour ne pas rencontrer ces oiseaux de mauvais augure.

Puis il me laissa. En quelques minutes je revêti l'armure de Emneoree, il devait être plus grand que moi mais elle semblait quand même bien m'aller. Je sortis en remetant l'holocarte dans sa fente et je me dirigeai vers le hangar principale ou m'attendait certainement le phantom.
Au bout d'un couloir j'entendais des voix d'Unggoys qui se chamaillaient. Puis je vis - encore une fois - le même Unggoy que tout à l'heure, celui qui m'avais sauvé.

- Alors que se passe il ?
- Oh c'est vous ! Bah... rien, c'est les copains, ils sont vraiment... - Indéscriptible -
- Que viens tu de dire ? Demandai-je avec interet.
- Oh rien, c'est un mot du dialecte Kig-yar, je l'utilise souvent.
- Tu parles le langage Kig-yar ?
- Oui... pourquoi ? Me demanda il en inclinant la tête de côté.
- Je vais peut être avoir besoin de toi pour une mission... - Il ne faut pas faire peur aux Unggoys - ...dîplomatique.
- Oh... d'accord, je n'ai rien d'autre à faire, je vous suis chef... chef ?
- Ninpo Emneoree.
- C'est un honneur, je suis Ipiop, mais ne vous fatiguez pas à le retenir...

Accompagné par ce petit compagnon fort utile, j'embarquai dans la phantom qui allait me débarquer sur Halo.
À l'intérieur, j'entrai dans le cockpit pour parler au pilote.

- Activez le camouflage de l'appareil, je ne tiens pas à éveiller les soupçons.

Le pilote activa le camouflage et je retournai dans la soute pour débarquer en vitesse sur une colline près de la fameuse structure. Cette structure était en faite un poste de contrôle commandant un pont pour passer d'une falaise à une autre. Elle était assez imposante et gardée par plusieurs sniper. Quand Ipiop et moi arrivâmes à terre. Je le laissai discuter avec les pattrouilles de Kig-yar que l'on rencontrais sur le chemin pour qu'ils nous laisses passer. Tout semblait facile...

CHAPITRE SIX
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)




Si tout semblait facile avec les Kig-yar, cela le fut nettement moins avec un des quatre Ossoona qui semblait garder la porte. Je m'approcha de lui, il semblait occuper mais me vis tout de même arriver. Quand je me retrouvai en face de lui, il se décida à parler.

- Halte, ton arrivé ne nous été communique frère.
- J'étais en traque depuis plusieurs heures d'un Ultra dans les montagnes, le fourbe a chuté du haut d'une falaise et je n'ai rien pu récuperer des informations que je cherchais. Je m'arrete ici pour regagner une unité.
- Ah... Bien... et qui es tu ?
- Je me nomme Ninpo Emneoree.
- Eh bien sois le bienvenue Emneoree. Tu peux entrer pour te présenter aux autres mais l'Unggoy doit rester ici.

Je fis signe à Ipiop pour lui ordonner de rester dehors puis je suivai l'Ossoona à l'intérieur de la batisse. Elle était très grande. Toutes les structures de l'anneau se ressemblaits mais celle-ci était particulièrement grande. Nous arrivâmes dans une pièce ou 3 autres Sangheilis étaient regroupés autour d'une table, la lumière dans cette salle était presque absente. L'une des 3 silouhettes semblait plus fine et plus petite. L'Ossoona qui m'accompagnais parla aux autres.

- Mes frères... ma chere soeur, voici Ninpo Emneoree, il a malheureusement pour lui, failli à la traque d'un ultra et viens maintenant nous rejoindre.
L'un d'eux sortit de l'ombre.
- C'est un plaisir, je suis Jerno Lillomee, traqué un ultra, c'est vraiment difficile, crois en mon éxpérience.
- Oh pardon ! Coupa celui qui m'avait amené ici. Je ne me suis pas présenté avant. Arner Dinozzee. Je suis, comme tu as pu le voir, chargé de la sécurité extérieur de ce bâtiment.
Je souriai puis me tournai vers les deux autres pour connaître leur nom.
Le dernier mâle des quatre sortit à son tour de l'ombre, son visage, très visible, était marqué de nombreuses cicatrices.
- Tu m'appelera chef tant que je n'aurais pas confiance en toi.
Je tourna donc la tête vers la dernière. Mais le chef intervint.
- Et quand à elle... tu ne l'appelle pas du tout. Reprit il.
- Bien. - Je baissai le regard - Une mission à me confier ?
- ...Tu vas aller en montagne avec Dinozzee. Il y a des chemins que nous n'avons pas encore emprunté. Et les Kig-yar ne sont pas très forts côté discussion.
Dinozzee intervint.
- Il a un Unggoy qui cause aux Kig-yar avec lui. Dit-il.
- Ah ca devient intéressant... On va le garder ici alors, il pourra bien nous servir. Bon allez y...

Dinozzee sortit de la salle et je le suivi, nous allions explorer une partie des montagnes. Mis à part le chef, les autres paraissaient amicaux. Mais je suis venu avec une mission. Et Dinozzee, malgrès sa sympathie, allait être ma premiere victime.




Pendant ce temps, dans la salle de réunion. Le chef s'adressa à l'unique femelle du groupe.

- Tu vas espionner ce nouveau, avec ton agilité et ta discretion, il ne pourra pas savoir que tu es dans les parages. Je n'ai pas confiance.
- Il m'a l'air réglo et en plus il semble tomber au bon moment avec son Unggoy. Annonça Lillomee qui était resté dans la salle.
- Un peu trop au bon moment...



De retour avec 'Traolee sous couverture.
Les montagnes étais surplombées de Kig-yar avec des fusil de sniper. Je devais continuer à suivre la mission jusqu'à me retrouver seul avec Dinozzee. Certains arbres offraient une couverture suffisante, mais je doute que je puisse tuer un Ossoona sans qu'il n'y est lutte.
Au moment opportun : Dans une clairière entourée d'arbres, je commençai à courir vers lui, il se retourna mais trop tard pour que je le plaque violemment au sol. Il se débattait fortement mais en lui donnant un coup de poing au visage, je le déstabilisai un moment, et pendant ce moment, j'allumai mon épée à energie. Pensant en finir rapidement, les illusions s'envolèrent quand le fourbe attrapa un caillou avec sa main gauche et me l'écrasa sur le côté droit du casque m'envoyant rouler sur la gauche. Perdant l'équilibre, ma main lâcha l'épée qui s'éteignit une fois au sol. Je repri mes esprits à temps pour voir le pied de Dinozzee se diriger vers moi et le pris en pleine figure tombant en arrière. Il essaya de se tenir debout, souffla un coup et posa son pied sur ma tête. Son pied que j'attrapa avec ma main droite pendant que je faisait un croche patte à sa deuxième jambe. Je me relevai et lui était à genou sur le sol, il marcha lentement à quatre pattes vers mon épée qui gisée à trois metres mais je le rattrapa en marchant. Je me placa derriere lui et mis mon bras autour de son coup en tirant sur le côté pour menacer.

- D'accord, d'accord - Respiration forte - Tu as gagné...
- Où est le Spec Op Rako ?
- Ah t'es venu le chercher ? Tu sais, d'habitude c'est moi qui pose les questions à mes prisonniers.
- Cela serais vraiment triste que de mourir avant le Grand Voyage, tu ne crois pas ?
- Le Grand Voyage ? Alors tu te fais passer pour un Ossoona et tu ne connais pas la vérité sur le Grand Voyage... - Tentative de rire provoquant une légère toux -
- Parles m'en plus.
- Comme tu veux... Pour faire simple : les anneaux sont des armes, ils tuent, c'est tout.

Il m'expliqua pendant quelques minutes une vérité dure à entendre. Ce pourquoi nos guerriers s'étaient battus et avaient pérris pendant si longtemps n'était qu'un mensonge.

- Merci d'avoir éclairci la lumière sur ce sujet. Annonçai-je.
- De rien, moi ca m'a permis de transmettre ma position avec la balise d'urgence - Deuxième tentative de rire -
- Dans ce cas là, adieu.

Puis je tourna rapidement sa tête vers la droite, presque vers l'arrière et attendis que le craquement se fasse entendre pour laisser tomber le corps inerte de Dinozzee sur l'herbe de la clairière.

Je m'appretai maintenant à quitter le lieu rapidement avant qu'un danger arrive mais une forme surgit tout à coup devant moi, m'attrapa un bras et me mis au sol en quelques fragments de secondes. Une épée à energie placée devant mes yeux m'empêcher de voir mon assaillant mais quand celle-ci se dégagea de ma vue. Je pu apercevoir la femelle du groupe. J'étais sur le dos, au sol et elle, m'empêcher de bouger à la fois en mettant tout son poids sur moi et aussi en braquant son épée vers mon visage.

- Impréssionnant, déclairai-je, pas très loyal mais impréssionnant.
Elle eu un léger sourire qui me fit frissonner.
- Merci beaucoup, avant que tu ne meures, saches que je m'appelle Mily.
- Quel dommage que de mourir en ayant croisé ce magnifique regard qu'une seule fois.
Elle leva les yeux au ciel.
- Vous êtes tous pareil dis donc...
- Moui... Mais vous les femelles vous avez tendance à... baisser LA GARDE !

Je m'empara rapidement de son bras armé et l'envoya grâce à la force de mes jambes faire un petit vol de quelques metres elle retomba derriere moi sur le dos, puis en faisant une roulade arriere, je pu inverser les rôles, la menacant à mon tour avec l'épée.

- Bien joué, pas très galant mais bien joué.
- Désolé, j'ai laissé ma galanterie momentanément de côté...
Elle ria.

Nos deux têtes étaient proches et pendant au moins 30 secondes nous n'avions pas bougés, ni parlés. Jusqu'au moment ou elle me fit un petit sourire et que je sentit un léger picotement, je baissa le regard pour regarder d'où pouvait provenir cette sensation et je vis qu'elle avait profitée de la situation pour m'injecter un somnifère - sans doute - à l'aide d'une petite seringue. Je remonta mon regard puis répondis par un sourire moi aussi avant de m'écrouler sur elle.

CHAPITRE SEPT
Archives personnelles du sujet 'Traolee.
(Dossiers dévérouillés suite à la mort du sujet.)



À mon réveil, j'ai été accueilli par un coup de poing qui me tourna la tête vers la gauche. L'endroit où je me trouvais était encore trop éclairé pour apercevoir quoi que ce soit. Quand mes yeux s'habituèrent enfin à la forte lumière de la pièce, je vis à ma gauche, que Rako était enchaîner à un mur, je remarquai en même temps que pour moi aussi, c'était le cas. Nous étions dans une pièce sans doute souterraine à l'ancienne structure qui surplombait la zone, prisonniers. Je levai la tête pour croiser le regard de Rako.

- Salut. Qu'est-ce que tu fais là ? Me demanda il en connaissant probablement la réponse.
- À ton avis ? Répondis-je.
- Bah... Et toi ? Y'a quelqu'un pour te sauver ? Parce que sinon...

Soudain, la troisième personne présente dans la salle - dont j'avais du oublier le coup de poing - nous interrompit.

- Je ne dérange pas votre conversation j'espere ?
- Un peu si, et toi ? Si l'on te déranges, détaches nous et on s'en vas. Répliqua Rako.

Je me mis à rire. Notre geolier n'était autre que Lillomee, il été accompagné d'un Kig-Yar, surement un garde. Étions-nous estimés si dangereux que ça ? Lillomee tourna en rond dans la pièce, tenant deux cartes dans sa main gauche. Il s'arrêta devant moi et me les mis en vue.

- Ninpo Emneoree hein ? ...Tu en portes peut être l'armure, mais tu n'as pas la ruse d'un Ossoona. Tu as tué l'un des notres, cette erreur sera ta dernière... D'lon 'Traolee.
- Pourquoi agissez-vous ainsi ? Si vous connaissez la vérité sur Halo, pourquoi continuer à servir les prophètes. Vous mourerez de toute façon ! Alors pourquoi ? Insistai-je.

La porte de la pièce s'ouvrit, deux silouhettes apparurent alors : Le chef du groupe de traîtres, et Mily. À peine la porte franchie, celle-ci se vit foudroyée par mon regard de colère, elle a sut m'avoir à sa propre façon avec une ruse sournoise. En présence de leur chef, elle ne parlait pas. Lui par contre, parla.

- Pourquoi ? Car Halo ne sera pas activé. Dit il sans expression.
- Quoi ? Demandai-je.
- Les forces Humaines et Élites convergent individuellements de leurs côtés vers la salle de contrôle pour arrêter les brutes qui s'y trouvent. Ces brutes, n'auront pas de renforts. Nous pouvons donc rester en vie plus longtemps, et raconter aux prophètes, tous les mensonges qu'ils ont envies d'entendre. Rester en vie... C'est le principale maintenant, non ? Dommage que cela ne soit pas votre cas. Jerno. Tues les.
- Quoi ? Répliqua Lilomme. Tu avais dis...
- J'ai dit : TUES LES.
- Pas question, il y a eu trop de morts Giv, on a même perdu l'un des notres, Arner était notre ami.

Le chef Ossoona qu'on pouvais maintenant identifier par le prénom de "Giv" arracha l'arme - Une carabine covenante - des mains du Kig-Yar à proximité et tira froidement sur son collègue avec précision dans la tête qui s'écroula au sol, se vidant de son sang sur cette surface.

- Quel gâchi. C'était un ordre, pas une proposition. Déclara Giv en relancant l'arme encore fumante au Kig-Yar avant de se tourner vers celui ci. Toi tu vas les tuer.

Puis les deux derniers Ossoonas quittèrent la pièce par la même porte par laquelle ils étaient entrés, laissant giser le cadavre de leur frère. Le Kig-Yar se déplaca alors lentement avant d'arriver derriere nous et se mis en position de tir, face à moi. Je regardai Rako qui était en train de rire.

- Tu sais D'lon, c'est pas un très bel endroit pour mourir, regardes cette pièce, toute délabrée, les murs rocheux avec le plafond également rocheux. J'aime bien ce plafond où sont suspendues mes chaînes. Quand je me balance, ca grince. Dit il tout en se balancant de gauche à droite.
- Tu délires mon pauvre Rako, tu...

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'un morceau de rocher qui tenait les chaînes de Rako s'effondra sur le Kig-Yar le tuant sur le coup et délivra Rako qui s'écrasa misérablement au sol quelques centimetres plus bas.

- Wouah... J'aurais pas pensé. Déclarai-je surpris.
- Depuis le temps que je suis là maintenant, j'ai pus remarquer ça. Laisses moi de délivrer.

Il pris la carabine du Kig-Yar dont la tête était litéralement écrasée au sol par le poid de la roche et me délivra de mes chaînes grâce à cela. Enfin liberé de l'etreinte de ses grossières chaînes, je remerciai rapidement Rako puis me dirigeai vers le cadavre de Lillome qui jonchait le sol rocailleux. Son casque était presque entièrement ensanglanté mais je pus tout de même apercevoir l'expression de son dernier regard : l'incompréhension. Je repris possession de ma carte d'identification, ma vraie puis je ramassa son pistolet à plasma ainsi que son épée à energie.

- Toi qui connais plus l'extérieur que moi, t'as un plan ? Me demanda Rako en ouvrant la porte de notre cellule.
- Il y a deux banshees là haut, on va s'enfuir par les airs, avec tous ces snipers dans les montagnes, ca vaut mieux.

Nous nous engouffrâmes dans un tunnel d'escaliers créusé sous la terre, les escaliers allaient nous ramener à la surface. Durant notre montée, je pensais à ce qu'avais dit Giv, le chef des traîtres. "Les forces Humaines et Élites". Une chose que personne ne penserait entendre. Il a aussi parlé de brutes à la salle de contrôle. Il n'y a qu'une brute qui puisse avoir l'ordre direct d'aller activer Halo, il faut l'arrêter.
Je fus sorti de mes pensées quand nous fûmes bloqués par une autre porte, Rako tenta de l'ouvrir.

- Mot de passe incorrect ?! Je vais t'en donner du mot de passe. (Il donna un coup de pied dans la porte puis sautilla sur un pied en se tenant l'autre)
- Pas terrible. Laisses. Lui dis-je en sortant la carte d'identification de Lillomee pour connaître le code.
- T'aurais pus le dire avant que je me fracasse le pied.

La porte s'ouvrit lentement et nous fis déboucher sur un couloir à la surface, un couloir un peu plus métallique et éclairé. Le seul problème fut que la porte émetta un bruit strident à son ouverture et, au bout de ce couloir, se trouvaient Giv et Mily.

Reperés et pris pour cibles, nous nous mîmes à couvert dans les angles de la porte tandis que Mily nous tirait dessus avec deux needlers. Les aiguilles faisaient par grand nombres sur nous, se plantaient dans le mur avant d'exploser quelques secondes plus tard. Elle tira sans cesse, nous empêchant de voir où était passé Giv.

- Charmante, elle me plait bien. Me fis remarquer Rako.
- Tu aimes vraiment le danger toi.

Quand elle fit l'erreur que de recharger ses deux needlers en même temps, j'en profitai pour me montrer et tirer une rafale chargée avec mon pistolet à plasma, lui forcant de lâcher ses armes et désactivant son bouclier. Celle-ci baissa la tête. Je m'approcha d'elle délicatement, jusqu'à arriver à quelques centimetres. Elle releva la tête doucement, et me regarda dans les yeux, du même regard que dans la clairière où j'ai tué Dinozzee. Tout cela semblait sérieux, mais j'eu le reflexe que de dévier sa main droite de mes côtes au moment même où elle alluma une dague à plasma. Je serrai son poignet si fort qu'elle en lâcha sa dague sans émettre aucun son, et lui planta l'épée à energie - que j'avais récupérée - dans le ventre. Mily s'appuya sur moi en mettant sa main sur mon épaule tout en soupirant longuement. J'éteigni mon épée et l'allonga délicatement sur le sol. Elle avais les yeux fermés, en lui posant doucement ma main sur ce même visage sans vie, je sentis quelques larmes. Je me redressai.

- D'lon...
- Ca va Rako, ca va... Il faut trouver le dernier, en finir.
- Bien. Allons y, il est surement quelque part dans le bâtiment.
- Je crois savoir où.

Nous nous dirigeâmes dans les couloirs pour essayer de trouver avant tout la sortie de ce véritable labyrinthe. Une alarme s'était déclenchée depuis que nous étions sortis du sous sol et retentissait à l'infini. Nous entendîmes tout à coup, des bruits de course, qui venaient dans notre direction, nous nous câchames derriere une grande porte ouverte.
Une bonne douzaine de Kig-Yar équipés de boucliers passèrent devant nous en courant vers l'endroit d'où nous venions, sans nous voir, puis des bruits de pas un peu plus lents se firent également entendre. Au fur et à mesure que les bruits se rapprochaient, Rako se rapprochait également de l'extrémité de la grande porte pour saisir le malheureux. Quand il l'attrapa et l'amena derriere la porte, je pus remarquer que c'était Ipiop.

- C'est bon laisses le Rako, il est avec moi. Déclarai-je.
- Comme tu veux...

Rako relâcha son étreinte et l'Unggoy calma sa peur.

- Je l'avais oublié celui la... Soupirai-je.
- Que se passe il ici ? Vous êtes bien sur de ce que vous êtes ? Demanda il.
- Non je ne suis pas un Ossoona, je t'ai menti tu vas pas en faire un drame. Bon, va falloir trouver un moyen de le sauver lui aussi.
- Pourquoi ? C'est qu'une vermine d'Unggoy... Déclara Rako.
- Je sais, mais j'ai... une dette envers lui.
- Une dette envers un Unggoy ?! Dit il en riant.
- Laisses tomber, tu vas aller avec lui au stock de véhicules, j'ai cru y voir un ghost, il saura se débrouiller avec les Kig-Yar.

Après tu m'attend dehors avec les banshee. Je m'occupe de Giv.

Sans laisser à Rako le temps de râler, je m'éloigna en direction du hall principal de la structure, j'étais quasiment certain de le trouver là bas.
En chemin, je croisai quelques Kig-Yar équipés de boucliers que j'éliminai rapidement avec une surcharge de plasma puis quand je me retrouvai finalement dans la hall, je fus accueilli par Giv.

- Je vois que Mily non plus, n'était pas à la hauteur... Déclara il toujours aussi froidement.
- Tu te fiches, du sort de tes compagnons ?!
- Je suis leur supérieur, mes relations avec eux, n'étaient que purement militaires. Dit il en marchant vers une caisse d'armes.

D'lon 'Traolee, c'est ça ? ...J'aime connaître mes victimes. Tu étais dans l'escorte du prophète du Regret. Eh bien... À croire que même les escortes n'ont aucune loyauté...
- Cesses donc de parler, et bats toi ! Lui criai-je.
- Eh bien soit, battons nous. Tu sais, j'ai été un garde moi aussi, l'un des meilleurs... Répliqua il en m'envoyant une lance d'escorte. En garde.

J'attrapai la lance et me mis en garde en la tenant fermement dans mes deux mains. Puis nous tournèrent, chacun de son côté en suivant son adversaire du regard. Je m'élançai le premier et cognai ma lance contre la sienne dans un bruit sourd. Après avoir paré mon coup, il frappa à son tour avec une technique bien meilleure. Il frappa plusieurs fois le haut de ma lance, puis quand je fis l'erreur de la baisser me donna un coup du bout du baton de l'arme dans mes côtes. Je reculai rapidement en mettant une main sur les côtes touchées, puis quand j'eu repris mon souffle, je me lancai à nouveau dans l'affrontement. Je donnai un coup si rapide et précis que même en essayant de le bloquer avec son arme, ma lance lui effleura le visage, lui créant une cicatrice de plus que celles déjà nombreuses sur ce même visage. Il rigola en se touchant sa petite blessure et me fit tomber grâce encore une fois au baton de sa lance en me donnant un coup dans les jambes. Étant à terre, il crus facile que de m'avoir en m'hacenant un coup violent, coup que je bloquai grâce à un surprenant reflexe. Il ne s'arrêta pas là et souleva sa lance verticalement pour essayer de m'embrocher à terre. Lorsqu'il abbatit sa lance vers le sol, je roulai sur la gauche pour éviter la mort et me relevai tout en lui donnant un coup de pied sur l'épaule qui le fit basculer en avant. Il ne tomba néanmoins pas à terre en effectuant une roulade qui lui permis de retrouver l'équilibre et de continuer l'affrontement.

- Bien, bonne défense. Mais ton energie se suffira pas à contrer mon expérience. Esquives donc ça !

Absorbé par ses paroles, je n'avais pas vu le coup venir, il avança rapidement sa lance vers moi et embrocha litéralement mon avant bras. J'exprimai ma douleur par un long cris tout en lâchant mon arme pour tenir mon bras blessé avec l'autre. La douleur était atroce, le coup si rapide était inévitable. Je me mis à genou sous l'emprise de la douleur et relevai la tête pour voir le pied de Giv se diriger vers moi et m'envoyer baltinguer en arrière. Je m'écrasai au sol, sur le dos. Giv avança vers moi, arrivé à côté de moi, il me releva, je pouvais encore tenir sur mes pieds.

- J'espère au moins que durant ton petit séjour, chez les Ossoonas, tu auras appris quelque chose, avant de mourir.
- Oui... J'ai appris plusieurs choses, dont ceci...

J'allumai mon épée à energie sans qu'il s'y attende et lui plantai dans la cuisse. Il lâcha son étreinte pour se concentrer sur sa blessure, j'en profitai pour ramasser ma lance et l'empaller dessus. Il emetta un bref cri et suffoqua rapidement. Je lâchai la lance et le laissa tomber sur le côté. La moitié de la lance - de 2m70 - qui avait transpercée son abdomen était devenue violette, et du sang continuait de couler abondemment de ses blessures. Je l'avais tué. Tous ces Ossoonas, étaient morts.

Je récuperai l'épée à energie et me rendit sans attendre à l'extérieur. Rako m'attendait déjà accompagné de plusieurs cadavres de Kig-Yar.

- Tu l'as eu ?
- Oui. Ca n'était pas chose facile.
- Je vois ça à ton bras. Ca va aller ?
- Ce n'est qu'une blessure bénine. Les banshees sont là ?
- Tous les deux. On va où ?

Des échanges de tirs de plasma se faisaient entendre un peu plus loin dans la valée.

- Tu as ta réponse. Dis-je en riant.

Nous prient donc chacun un banshee et nous rendîment vers le lieu d'où provenait ces tirs. Arrivé dans la zone, nous vimês un scarab en mouvement, il semblait ne pas être hostile, il était en face d'une structure du même type que celle que nous venions à peine de quitter. Soudain, une communication.

- Rako. C'est vous ? Dit une voix que je ne connaissais pas.
- Commandant, content de vous entendre, j'étais... J'avais quelques problèmes. Quelque chose à me demander ?
- Il y a quelqu'un sur ce bâtiment qui aura certainement besoin de votre banshee.
- Je vois... J'y vais de ce pas.

Nous nous posâmes sur la terasse de la batisse et je vis que cette personne en question n'était autre que l'Arbiter. Rako quitta son banshee.

- Tenez Arbiter, prenez mon banshee. Dit il.
- Et toi Rako ? Tu vas faire quoi ? Demandai-je.
- Je crois que je vais monter dans le sca...
- Hep, désolé c'est complet. Dit une voix qui ressemblait étrangement à celle d'un... humain...
- Qui a parlé ? Demandai-je à cet humain.
- Quoi ca te dérange que ça soit un humain qui contrôle ce scarab, l'alien ? Y'a déjà plein d'Élites à bord alors j'accepte personne.
- Euh... Rako ?
- Ce n'est pas grave j'irais en phantom, ca prendra un peu de temps mais bon.
- D'accord, bonne chance. Euh... vous savez piloter ce scarab, humain ?
- J'appuie sur ce bouton, ca pete la gueule aux autres, ca devrais marcher.
- Par les dieux... - soupir - Allons y.

CHAPITRE HUIT


Une discussion commença avec l'humain aux commandes du scarab, l'arbiter expliqua que Tartarus, la plus redoutée des brutes, était déjà dans la salle de contrôle de Halo. L'humain répondit lui, de sa voix assez spéciale qu'il avait la "clef". Je compris rapidement de quoi il parlait en observant l'imposant canon du gigantesque véhicule s'ouvrir. L'Arbiter pris place dans le banshee de Rako, Rako qui lui attendait un phantom en compagnie de plusieurs conseillés et de Zélotes. J'enclenchai les réacteurs de mon banshee qui se retrouva rapidement dans les airs en décrivant des longs cercles entre les falaises de la zone. L'Arbiter rejoigni lui aussi les airs et testa le canal de communication de proximité.

- M'entendez vous ?
- Oui. Répondis-je avant d'être grossièrement interrompue.
- Ouaip, juste quelques soucis avec vos amis à bord. Bon alors, ça... c'est pour s'arrêter... Mais bon sang arrêtez de vous cogner partout contre les murs ! Comment voulez vous que je me concentre !?
- Si vous voulez mon avis, Arbiter... C'est très mal parti...

Celui-ci me répondit par un soupir, nous étions, nous exposés à tous les tirs de tourelles, d'apparitions et autres banshees, alors que l'humain s'amusait bien aisément avec NOTRE scarab. J'entendais vaguement les voix des frères à bord du scarab, juste des rires féminins. Nous étions dans un canyon assez dangereux pour les banshees, mais je ne pouvais pas m'empêcher de dévier le regard sur le scarab qui, en zig-zaguant de gauche à droite, me donner une envie indescriptible de vomir. À cause de cette distraction j'ai failli percuter le banshee de l'Arbiter.

- Euh... humain, pouvez-vous au moins laisser l'un des notres piloter ? Déclarai-je.
- Non, c'est mon rêve d'enfant qui se réalise là !
- Un rêve d'enfant... Ben voyons.
- Et ouai ! Je vous butes depuis ma jeunesse moi ! Ah bande d'aliens décérebrés ! Même pas de système de ventilation dans vos scarabs, c'est que vos potes ont pas l'air de supporter les meilleurs cigares.
- J'abandonne. Cet humain est un...

Je fût coupé par un tir de scarab qui, en rejoignant le sol quelques mètres plus bas, détruisi une apparition, l'humain avait finalement du trouver la commande de tir... J'activai le zoom integré du banshee sur le lieu de destruction de l'apparition, le véhicule était un amas de métal violet fondu et éparpiller sur un rayon d'une quinzaine de mètres. Une brute réussit à s'extraire des débris du véhicule. Il était en vie mais il lui manquait tout de même les jambes, il dégringola les restes de l'apparition pour s'écraser au sol, et rampa sur quelques mètres en laissant trainer derriere lui, des choses qui ressemblaient à des nerfs ou encore des morceaux d'os qui sortaient de leur loge. Cette brute, fut écrasée par une des quatres imposantes pattes métalliques du scarab, recouvrant de sang, une zone d'au moins 3 mètres. Une sonnerie d'alerte retentit tout à coup, puis le banshee trembla quelques secondes plus tard, quelque chose venait de le heurter. Il se déstabilisa et piqua vers le sol. Dans un grand reflexe, je pus le redresser et continuer mon vol au lieu de m'écraser mortellement sur un rocher un peu plus bas.

- Canons à plasma, sur les rebords. Il y a aussi des ghost un peu plus bas. Déclara l'Arbiter.
- On va s'en charger, avant que notre ami détruise tout ce qui vie ici avec son nouveau jouet. Répondis-je ironiquement.

Je remontai à hauteur des corniches pour pouvoir facilement me débarasser des canons à plasma. Ces artilleurs, étaient de sacrés bon tireurs. À peine à leur portée, le plasma fusait et effleurait dangereusement les ailes de mon banshee, dans un tremblement je cru même avoir perdu l'un de mes réacteurs, mais il n'en était rien, il était toujours là tout comme la totalité de l'aile.

Rassuré par l'êtat de mon véhicule, je pus me stabiliser correctement entre deux salves de plasma bleu et pus viser.

Sur l'écran de contrôle, ma cible était affichée en rouge sur fond bleu, un viseur blanc s'afficha sur l'écran et en haut de celui-ci, je vis marqué en rouge clignotant, "Tube de lancement ouvert". Le viseur fit un aller et retour de gauche à droite en vasillant également de haut en bas, puis il s'afficha au centre du canon qui crachait toujours autant de plasma. L'écran afficha "Target locked". Je déclenchai le tir, et désactivai la visée automatique pour pouvoir contempler de mes vrai yeux, ma cible disparaître dans une explosion, explosion si forte qu'elle entraina une chute de pierre. Les restes de l'artilleur vinrent s'abattre au sol, une vingtaine de mètres plus bas.

Une sonnerie d'alerte vint encore une fois me sortir de ma victoire, mon banshee était en train d'être vérouillé par un canon à combustible. Je jetai un coup d'oeil sur les écrans arrières et pus apercevoir un Unggoy artilleur. Derrière moi, mon banshee vérrouillé, il n'avais qu'à tirer pour m'avoir. Ces quelques secondes où je jetai un oeil sur l'écran, ces quelques secondes où la mort n'était en aucun cas évitable... je l'avais déjà ressenti.
Je pris mon courage à deux mains et effectuai une acrobatie à quelques metres d'un mur rocheux du canyon. Mon banshee stoppa presque net et piqua vers le haut pour se retourner completement. Durant cette seconde, je tirai, à l'aveugle, en position de faiblesse, une seule fois avec les doubles canons à plasma de mon véhicule. Puis mon banshee se retourna pour retrouver son sens de départ. Je fermai les yeux et attendais... Puis une voix, mis fin à ce moment de silence interminable.

- Tu l'as eu. Déclara l'Arbiter.

Je l'ai eu. J'ai pu me sauver, de peu, de justesse...

Je repris mes esprits et regardai sur les écrans latéraux, le banshee de l'arbiter rasa le flanc droit du canyon, percutant trois

Kig-yar et les envoyant dans le vide. Les tirs de scarab, eux, continuaient de résonner dans toute la zone. Je me concentrai vers un spectre qui se dirigait dangereusement vers le scarab qui continuait sa course dans les canyons étroits. L'artilleur me repèra et tira en continu avec la tourelle, j'enclenchai ma visée automatique, puis stabilisai autant que possible mon engin pour qu'il ralentisse tout en piquant vers le sol. Je ne jetai plus vraiment un oeil sur le viseur, mais sur le compteur d'altitude qui chuttait dangereusement. Le viseur s'afficha, 30 metres... il fis le tour du véhicule cible, 21 metres. Il pris le temps de la vérouiller, 14 metres... Et la... la chose se produisit, la tourelle endommagea sérieusement le système de visée et le contrôleur de visée automatique s'éteint définitivement, je la désactivai et remarquai qu'il fallait que je redresse. Je mis toutes les forces de mon bras sur les contrôleurs d'inclinaison et rasai de près le casque de la brute qui servait à la tourelle. Je poussai un grognement désapointé sur le canal de communication et vis, grâce aux écrans arrieres, le spectre exploser sous les tirs du banshee de l'Arbiter qui passait juste après moi.

- Bien joué. Déclarai-je tout simplement.
- Merci mais ce n'est pas fini. Regardes au dessus...

Je fis déplacer la caméra avant pour viser vers le haut et pus remarquer une escadrie d'une quinzaine de banshee. Un combat aérien se préparait ici, dans ce canyon. Je décrochai à gauche pour m'éloigner de l'Arbiter et du barreau de combustible qui s'écrasa sur le lourd métal du scarab sans pour autant lui infliger le moindre dégat. Puis les banshees se dispersèrent en descendant nous rejoindre dans le canyon. Je m'élançai dans cet affrontement, sans visée automatique, avec la foi, la foi en la chance.

Je me retrouvai rapidement en pourchasse avec un engin ennemi, il zig-zaguait ingénieusement pour tenter d'échapper à un vérouillage. Je tirai plusieurs salves avec mes canons, aucune ne l'atteignait. Il bougeait tellement qu'il en devenait intouchable, j'accelerai donc pour le ratrapper et quand il se trouva à courte portée, je commençai à tirer. Ses chances d'esquives étant considérablement réduites, l'aile droite de son banshee se décrocha du reste sous plusieurs tirs et le fit partir en vrille avant de s'écraser sur un mur de roches. La satisfaction ne resta pas longtemps dans mon esprit quand je vis que deux banshees s'entrechoquèrent et explosèrent ensemble sous les feux de l'Arbiter, un sacré bon pilote.
Je me dirigeai alors vers une nouvelle proie, mais celui-ci se retourna rapidement pour s'attaquer également à moi.

Les tirs de plasma partirent des deux côtés, certains faisaient trembler le banshee en l'atteignant. En tirant une multitude de fois sur mon adversaire, je fini par arracher littéralement la partie supérieure du banshee, puis je vis le pilote Jiralhanae être ejecté de son banshee et faire une longue chute de plusieurs dizaines de mètres, son armure brûlée par des flammes bleues. L'engin ne tarda pas à rejoindre son pilote et à exploser au contact du sol.

Puis encore une fois, une nouvelle fois, la sonnerie d'alarme résonna et afficha l'écran avant. Un barreau de combustible se dirigeait vers moi, rapidement. Sous l'effet de cette surprise, je crus vivre cette scène au ralenti. Mon cerveau ne trouva aucun stratagème pour échapper à ce tir. Je le voyais approcher...approcher... La masse verte grossissait au fur et à mesure que la distance entre elle et mon apareil diminuait.

Mais soudain, venant de nul part, dans un bruit assourdissant, un banshee, son banshee, l'Arbiter me doubla par la droite et se placa devant moi. Il commença à piquer légèrement vers le bas puis d'un coup, extrèmement vers le haut, jusqu'à comme moi je l'avais fais pour éliminer l'Unggoy, se retrouver presque retourner, et la... à ma plus grande surprise, l'arrière du banshee frappa le barreau de combustible qui par le plus grand des prodiges, ricocha sur le métal coloré de l'apareil, et changea de sens jusqu'à s'écraser contre le banshee de son lanceur, banshee qui disparu dans une explosion bleue quelques fractions de secondes plus tard.

Je repris mon souffle et soupirai un long instant sur le canal de communication.

- Ca va ? Demanda mon sauveur tout naturellement.
- Merci. C'était... impréssionnant.
- C'est normal. Éliminons les derniers.

Puis bien sur, un petit détail vint gacher notre conversation.

- Hé ! Magnez vous le cul avec ces banshees ! Hurla l'humain sur la fréquence.

Après cette interruption toujours aussi grossière de notre cher nouvel allié, nous concentrâmes nos tirs sur les derniers banshee du secteur. Ils ne résistèrent pas bien longtemps et vinrent rejoindre leurs semblables au sol.

Nous arrivâmes en vue de la salle de contrôle. C'était un bâtiment très imposant, encore plus que l'était le Grand Temple où siégeait le Prophète du Regret. À l'intérieur de cette batisse, se trouvait le dispositif d'activation de l'arme suprème. S'il était activé, ce serais la fin. Le scarab semblait ne pas pouvoir continuer plus loin, il s'arrêta à bonne distance de la structure et l'humain vint à nouveau se joindre sur le canal.

- Hey, enfoiré... Toc toc !

Le scarab tira de son imposant armement sur la porte toute aussi imposante du bâtiment, celle-ci ne céda pas du premier coup...

- Bah merde, c'est quoi ce scarab en carton ?! J'ai dit TOC TOC !!

Le scarab effectua un second tir qui celui-la, détruisi la porte.

- Bah voila, personne et surtout pas une porte, ne résiste à Johnson ! Cria l'humain.
- Nous allons nous poser. Affirma l'Arbiter.

Nous nous dirigeâmes vers la plateforme extérieure qui donnait sur la porte et posâmes nos banshees. L'Arbiter sortit rapidement et se dirigea à l'intérieur.

- Restez ici et attendez les renforts ! M'ordonna il.




ENVOIE À LA MÉMOIRE INFORMATIQUE DU SUJET EN COURS... ENVOIE TERMINÉ.




Vaisseau principal du commandant R'tas Vadumee.
Salle des archives, peu après la désactivation de Halo.

VEUILLEZ CHOISIR UNE MÉMOIRE.
MÉMOIRE D'LON 'TRAOLEE SELECTIONNÉE...
VEUILLEZ DÉCLARER LE MOT DE PASSE VOCAL.

- Sang de nos frères.

MOT DE PASSE SANS DE NOS FRERES... CONFIRMÉ.
ACCES À LA MÉMOIRE DE D'LON 'TRAOLEE.
VEUILLEZ INTRODUIRE UNE MÉMOIRE.
...
LECTURE DE LA MÉMOIRE.




J'ai été chargé de cette lourde tâche, moi Rako, j'ai été chargé par D'lon, de finir son histoire. De vous raconter, comment, comment un Sangheili inconnu... a trouvé la mort en devenant un héros... Je vais vous raconter la mort d'un guerrier, d'un ami.

Les derniers instants de D'lon 'Traolee, vus par mes yeux.

J'étais dans un phantom avec trois Zélotes et deux Conseillés. Mon armure noire faisait tâche parmis l'or et l'argent scintillant qui était présent à bord. Je ne savais pas ce qui attirait le plus mon oeil entre la couleur aveuglante de l'armure des Zélotes ou le magnifique casque des Conseillés mais ces regards étaient tous nourris d'un profond respect envers ces frères, au sommet de la hierarchie qui combattaient au front comme de simples soldats.
Le phantom survolait le canyon par lequel le scarab était passé. Ce face à face de falaises était maintenant orné de multiples carcasses de véhicules terrestres et autres banshees. Sur le coup, je pensais que D'lon était peut être parmi les morts, dans un de ces banshees écrasés au sol. Sur le coup... j'étais inquiet. Pour m'oter cette vision de la tête, je regardai mon épée à energie, épée que j'ai toujours eu, épée qui a causée tant de morts à elle seule. Dans ce phantom, je me souvenais des sombres jours de ma jeunesse.

Il y a une vingtaine d'années environ, les autorités de Sangheilios ont découverts un jeune enfant caché dans le coin d'une modeste maison de modestes citoyens. Cet enfant était appeuré et tremblait caché derriere une porte, dans une salle où étaient allongés, morts, ses parents, assassinés. Le jeune Sangheili tenait très fortement une imitation en bois sculté du manche d'une épée à energie. Sur ce manche, en symboles anciens, était gravé "RAKO". C'est ainsi que j'eu ce nom. Depuis plus de vingt ans, on m'appelle Rako, tout simplement Rako... Je n'ai aucun souvenir de mes parents, aucun souvenir de mon nom de famille. Depuis ce jour où l'enfant Rako a été retrouvé, pleurant sur le corps de ses parents... Depuis ce fameux jour... je cherche à me venger d'une personne dont je ne connais rien. Je cause la mort chez mes ennemis, je la vois comme je l'ai vue s'emparer de la vie de mes parents il y a si longtemps.

Je fus sorti de mes souvenirs par la sensation du phantom qui ralentissait et perdait de l'altitude. En regardant par le côté gauche de la soute, je pus apercevoir la salle de contrôle. Le phantom s'arrêta à hauteur de la plateforme où étais posés l'un à côté de l'autre, les deux banshees intactes de D'lon et de l'Arbiter. De l'autre côté, sur la plage, le scarab était à l'arrêt.
Je quittai le phantom et aperçu D'lon qui montait la garde en s'appuyant sur un mur. Celui-ci se dirigea vers moi, il semblait aller bien.

- Comment était le voyage ? Me demanda il.
- Plus calme que le tiens j'imagine.
- En efet, j'ai failli y passer plus d'une fois, mais nous avons réussi à arriver jusqu'ici, maintenant nous allons en finir avec les brutes. Il faut les empêcher de l'activer.
- Eh bien allons y. L'Arbiter est déjà à l'intérieur ?
- Oui. À mon avis il a su très bien se débrouiller avec les brutes à l'intérieur.

Soudainement, l'humain qui était parti avec le scarab arriva sur la plateforme armé d'un de nos fusil de sniper. Il marcha l'air tranquille en bousculant un Zélote au passage, celui-ci grogna, sans attirer l'attention de cet humain. D'lon se mit sur son chemin.

- Et où sont les autres ? Demanda D'lon.
- Les autres ? Quels autres ?
- Vous n'étiez pas tout seul dans le scarab. Continua il.
- Ah eux... ils ont eus un... problème technique.

Puis l'humain continua tout naturellement son chemin et entra dans la structure. D'lon se tourna vers moi, semblant chercher des réponses, je secouai lentement la tête de gauche à droite. Puis nous entrâmes avec les autres dans cette structure. L'intérieur était gigantesque, orné de verre très résistant au sol et les murs d'une couleur or et argent. Puis nous tombâmes rapidement sur les premiers cadavres. Plusieurs brutes étaient ici allongés, morts. Nous examinâmes rapidement les corps pour constater que leur mort était soit dut à un tir de carabine bien placé ou d'un puissant coup d'épée. L'Arbiter était passé par ici et sans problèmes.

L'Arbiter prouvait encore une fois sa force et sa détermination au combat, ces brutes étaient à grande majorité armés de sabre grenades, leur rang étant donc elevé.
Nous débouchâmes dans la salle d'activation. L'Arbiter et l'humain était déjà présent. Tartarus et ses chiens de gardes étaient aussi de la partie, mais semblait en mauvaise posture du fait qu'il était pris pour cible par l'humain et son fusil.
Sans que je comprenne grand chose, je vis une humaine sauter sur le côté et Tartarus sauter sur une plateforme un peu plus basse que celle où nous nous trouvions. Ne restant que les gardes, ceux-ci prirent leurs armes en main. Puis plusieurs cris se firent entendre à l'arrière, les Conseillés et Zélotes chargèrent, épée en main contre nos pires ennemis, les brutes.

Ces brutes succombèrent rapidement des coups d'épées de frères en rage et guidés par un besoin de vengeance immédiat, ils sautèrent directement rejoindre le chef brute, un peu plus bas, suivis de près par l'Arbiter qui alluma également son épée. D'lon me regarda, je fis la même chose, nos yeux se croisèrent et s'abaissèrent, les siens regardants mon épée, les miens regardants la sienne. Puis nous rejoignâmes nos frères dans cet affrontement final.
Nous touchâmes le sol et nous vîmes stupéfaits, que le leader brute utilisait un système de bouclier assez étrange, il le rendait presque invisible à un premier regard, mais personne ne pouvait rater son marteau, marteau qu'il abattit sur un des Zélotes qui s'écrasa au sol, mourrant sur le coup.
Tartarus s'était transformé en enfet vivant, nos coups ne lui causait aucun dommage et sa puissance était telle qu'en disait sa réputation, cela semblait déjà après quelques secondes, sans espoir.

Mais l'espoir revint, quand l'humain resté sur la plateforme plus haute tira à répétition sur le bouclier, le désactivant temporairement, mais Tartarus refusant de s'avouer vaincu alla se cacher derriere un mur, jusqu'à ce que son bouclier, totalement rechargé lui assura une nouvelle fois l'immunité contre nos coups.
Un coup de marteau passa rapidement de gauche à droite, emportant le corps d'un conseillé dans le vide et laissant les jambes sur place. Cela ressemblait à un vrai cauchemar.
Je décidai d'empoigner mon fusil à plasma et de tirer sur ce mastodonte. Son bouclier semblait ignorer mes tirs, mais lui non. Il se retourna et s'approcha de moi. Je repris alors mon épée à energie en main et donna un coup puissant. Disparu, il avait disparu,

lui qui se trouvait quelques secondes plus tôt devant moi. Il allait me frapper, en finir rapidement avec moi, mais fut jetter sur le côté par un plaquage de l'Arbiter. Je jettai un coup d'oeil au sol à ma droite, ils étaient en train de se battre pour qui aller se relever le premier. Mais Tartarus usa de sa force et donna un coup de pied à l'Arbiter qui fit un vol en arrière avant de retomber et glisser sur plusieurs mètres. Il s'en releva néanmoins sans aucune égratinure.
C'est alors que Tartarus se releva à son tour, s'essuya l'épaule gauche en riant et ramassa son lourd marteau pendant que je reculai. Au moment de se redresser marteau en main, le deuxième Conseillé se jeta sur son dos, tentant de percer le bouclier avec son épée, en vain. Tartarus, semblant s'amuser, cogna son dos contre un mur, écrasant un peu le Conseillé qui tomba au sol une fois que la brute s'enleva. Le chef ennemi se retourna en élevant son marteau dans les airs prêt à faire un nouveau mort dans notre camp mais fut stoper par une nouvelle série de tirs de sniper.
Son bouclier lâcha, je saisis ma chance et courus en sa direction avec mon épée. Je le frappai au dos, il cria et s'éloigna du Conseillé pendant que je relevait celui-ci.

Puis plusieurs cris se suivirent. Le premier, un cri rageur de Tartarus. Je compris que celui-ci s'était déjà remis de sa blessure et s'apprêter à me tuer. Le deuxième cris, celui de D'lon, m'appellant par mon prénom. Tous les sons se stoppèrent autour de moi, j'étais concentré sur la voix de D'lon qui m'appellait, sur ses pas, il semblait courir en ma direction et sur la respiration bruyante de Tartarus, derriere moi. Je me retounai, je vis D'lon se rapprochai de moi sur ma gauche, et le lourd marteau sur ma droite. Quand D'lon se trouva à côté de moi, je me sentis tomber vers l'arrière, poussé par son épaule...

Le troisième cris, le dernier... fût celui de D'lon percutant un mur, après un puissant contact avec le marteau. Son dos cogna fortement le mur et tout en retombant sur le ventre, il emetta un bref soupir. Ma vue fut automatiquement dirigée vers Tartarus qui regardait D'lon tombait, avec satisfaction, celui-ci se fût foudroyer par une attaque puissante de l'Arbiter qui l'occupa, le temps que je rejette mon regard sur D'lon. Je me relevai, et courus en sa direction en criant son nom. Je me dirigeai vers D'lon, qui gisait au sol, son sang récouvrant le mur contre lequel il s'était écrasé.

Puis je m'agenouillai, à côté de lui, il avais les yeux ouverts, et semblait encore respirer. Mais j'en étais malheureusement certain au fond de moi. Il allais mourir.

(Respiration forte, crachats de sang)
- Calmes toi D'lon, calmes toi, ca va aller ! Dis-je par reflexe, pourtant certain de sa mort imminente.
- Ahh... Rako (Gémissement) Rako...
- D'lon ?
- Rako. Quand j'étais garde, je savais que la guerre... la guere n'était pas pour moi... Suis-je un bon soldat...
- D'lon. Tu es un guerrier, tu es un héros.
- Un héros... ?
- Oui. Affirmai-je.
- Merci Rako... j'ai une... dernière chose à te demander.

Il m'ouvrit la main et me donna une holocarte de données.

- Termines mon histoire Rako... s'il te plaît... Implora il.
- Je le ferais, je te le promet.
- Merci mon ami... le mote de passe des archives, dans le vaisseau du commandant... le mot de passe... (Crachat de sang) sang de nos frères.

D'lon ferma les yeux...

Je serrai dans ma main, l'holocarte et je criai son nom pendant de longues secondes, oubliant le combat qui se passait dans cette salle.

D'lon était un guerrier honorable, il était une flamme ardente dans notre peuple... En quelques secondes et sous mes yeux... cette flamme s'est éteinte. Beaucoup de héros méconnus sont morts pour notre survie à tous. D'lon ne restera pas méconnu, je transmettrai l'histoire héroïque de cet enfant de l'armée, qui en grandissant à appris le courage comme nous tous et l'a utilisé comme un seul guerrier... Il a su amplifier ce courage pour atteindre la plus grande des vertues : Le sacrifice de soi même. Pour préserver une personne à qui l'on tient.



Vaisseau principal du commandant R'tas Vadumee.
Salle des archives, peu après la désactivation de Halo.

ARCHIVE COMPLÉTÉE.
ARCHIVE D'LON 'TRAOLEE... FERMÉE.




Rako sortit de la salle des archives. Il ouvrit sa main, laissant apparaître une carte d'identification.

- D'lon 'Traolee... Je ne t'oublierais jamais.

J'ai tout lu, c'est très bien fait, ya du combat et des sentiments, j'aime beaucoup ça.

Juste deux trucs:
-gaffe aux fautes, notamment le passé simple 1e personne du singulier: je tombai et pas tomba
-le vocabulaire est éminemment technique, faudrait peut être que tu expliques des mots comme Shangeli, Kig-yar ou Unggoy...